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    Mother
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Mother" et de son tournage !

    Une grande actrice coréenne

    Kim Hye-Ja a 70 ans dont 47 de carrière d'actrice. Pour les Coréens, elle n'est pas une personne mais La Mère, une sorte d'icône. Elle a toujours interprété la figure de la mère qui aime à l'infini et qui se sacrifie pour ses enfants mais le réalisateur a vu en elle une autre facette. Une énergie hystérique et une sensibilité que personne n'avait vues auparavant en elle. L'histoire du film a été construite pour faire surgir la force et le caractère destructeur de l'actrice. Le contraste ou déséquilibre entre la silhouette frêle de l'actrice et cette violence qu'elle porte en elle, est le symbole qui est au coeur du motif cinématographique de Mother.

    Le visage de la mère

    Le réalisateur explique dans une note d'intention qu'il a soihaité "faire un film qui creuse au plus profond de ce qui est brûlant et puissant, comme au coeur d'une boule de feu. Dans ce sens, Mother est un défi sur le plan cinématographique pour moi, car mes films précedents étaient tous des histoires qui tendaient à l'extension: si une affaire de meurtre me conduisait à parler des années 80 et de la Corée, et que l'apparition d'une monstre (The Host), me poussait à parler d'une famille, de la société coréenne et des Etats-Unis, Mother est, au contraire, un film où toutes les forces convergent vers le coeur des choses. Traiter de la figure de la mère, c'est du déjà-vu mais je vois ce film comme une nouvelle approche et j'espère qu'il sera également perçu ainsi par les spectateurs, comme quelque chose de familier mais d'étranger."

    Une question de lutte

    Contrairement à ses films précédents qui recréaient un fait divers ancré dans la réalité coréenne ou qui déployaient des moyens spectaculaires dans un film de monstre, il n'est question, ici, que d'une mère et de la lutte acharnée qu'elle mène. Plutôt que de se concentrer sur le ressort dramatique de l'affaire du meurtre, l'accent est mis sur la psychologie et le comportement de la mère poussée à bout. Le film s'attache plus au spectacle intérieur qu'extérieur et le public accompagne jusqu'au bout la mère dans sa lutte en suivant la fluaction de ses sentiments. Comme le dit Joon-ho Bong, le film est une sorte de loupe qui fait converger les rayons du soleil en un point unique pour tout faire brûler. C'est une histoire né du sentiment instinctif et maternel de la mère et qui est traitée frontalement, sans détour.

    Trouver le petit village de "Hye-Ja"...

    La recherche du lieu de tournage n'a pas été une mince affaire. Pour reconstituer le village de Hye-Ja, les repéreurs se sont divisés en 4 équipes pendant 9 semaines avant le tournage. Chaque équipe a fait 80 000 km de route et un total de 40 000 photos ont été rapportées de leur périple national. Le story-board du réalisateur a permis de trouver des endroits précis et le plan de travail au sein du village du film a été pensé en fonction de la hauteur du soleil selon les saisons, des changements d'émotions et de la facilité des déplacements. Fidèle à sa réputation de pays en travaux constants, il est souvent arrivé que l'endroit idéal trouvé pendant le repérage ait été repeint lorsque l'équipe arrivait pour le tournage. Tout le long du tournage, une équipe de repréreurs continuait à travailler. C'est ainsi que le village du film, typiquement coréen, a pu prendre forme avec la mère qui travaille dans une officine de Ikasn ou Do-Joon qui va sur un terrain de golf à Yongpyung.

    Une imagination originale et décalée

    Les films de Joon-ho Bong prennent le contre-peid des idées reçues grâce à une imagination qui ne se confine pas aux limites d'un genre et qui, grâce au suspense, à l'humour et au regard humain séduisent le public par son côté original et décalé. Joon-ho Bong reste un réalisateur au regard intimiste même s'il s'adresse au grand public. C'est ainsi que malgré le score historique au box-office de 13 millions d'entrées pour The Host en 2006, il a choisi de travailler sur la figure de la mère dans Mother.

    Présenté à Cannes

    Le film a été présenté durant le dernier Festival de Cannes dans la section Un Certain Regard.

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