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Jules gregoire
5 abonnés
34 critiques
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5,0
Publiée le 3 novembre 2024
First Man - le premier homme sur la Lune est une œuvre cinématographique magistrale qui mérite amplement la note de 5/5. Réalisé par Damien Chazelle, ce film nous plonge dans l'intimité et les défis de Neil Armstrong, interprété avec brio par Ryan Gosling.
Le film se distingue par sa capacité à capturer non seulement les moments historiques de la mission Apollo 11, mais aussi les aspects personnels et émotionnels de la vie d'Armstrong. La performance de Claire Foy, dans le rôle de Janet Armstrong, ajoute une profondeur émotionnelle qui humanise davantage cette aventure spatiale.
La réalisation de Chazelle est impeccable, avec une attention méticuleuse aux détails historiques et une mise en scène immersive qui nous fait ressentir les tensions et les dangers de chaque étape de la mission. La bande sonore, composée par Justin Hurwitz, est à la fois poignante et inspirante, renforçant l'impact émotionnel du film.
En somme, First Man est un hommage émouvant et captivant à l'un des moments les plus emblématiques de l'histoire de l'humanité. C'est un film qui allie parfaitement la grandeur de l'exploration spatiale à la vulnérabilité humaine, et qui restera gravé dans les mémoires comme un chef-d'œuvre du cinéma.
Bon film sur Neil Armstrong, même si le seul reproche que je peux faire est que Ryan Gosling n'est pas expressif du tout. L'actrice Claire Foy est plus convaincante. Par contre, je ne comprends pas comment le film a pu obtenir l'Oscar des meilleurs effets visuels, alors qu'il y en a très peu... À part ça, on ne s'ennuie pas, c'est loin d'être raté, malgré quelques bémols. 4/5
L'inexpressif Gosling ne peut que s'épanouir dans un rôle nécessitant de rester de marbre tout du long – ou presque. Il n'y a rien à redire sur l'aspect technique du film. Les effets spéciaux et l'usage de la lumière sont maîtrisés. La bande originale retranscrit à merveille l'urgence et l'exploit que représente le premier pas sur la lune. La caméra, quant à elle, est un peu trop granuleuse et agitée.
C'est bien plus l'encadrement mélodramatique, entourant ce voyage vers la lune, qui pèche. Singer avait-il besoin de resservir le sempiternel clivage hollywoodien du mari qui travaille tellement qu'il néglige sa famille ? Ça alors ! Armstrong ne peut pas assister à la compétition de natation de son fils… Du jamais vu !
Ces intrigues sentimentales ont perdu toute vigueur. Et le problème, c'est qu'elles s'étalent sur la durée et nappent de miel un récit qui n'avait aucune autre force que de dépeindre, de manière épique et démonstrative – pour une fois, la grandiloquence se justifiait – la conquête spatiale américaine. Cela n'en aurait pas fait un grand film pour autant, mais un film divertissant, voire impressionnant.
Des gens doutent encore de qui est Ryan Gosling, c’est à dire un maître, il est tellement complet, il m’a encore bluffé ici, je pense que ce film est vraiment dans le top de ses performances, merci d’être qui tu es. En tout cas Damien Chazelle a un bel avenir dans le 7ème art car quel œuvre encore une fois, il me manquait juste le biopic sur Neil Armstrong et je valide, c’est une réussite, ce qui me frappe le plus encore une fois c’est la mise en scène et la bande originale, je suis désolé mais Chazelle est trop exigeant et pointilleux sur trop de détails, son cinéma est juste magnifique, ça fait tellement plaisir, j’ai vraiment aimé du début à la fin le récit, peut être le côté biopic n’est pas parfait je l’accorde, mais le plus important est placé, je trouve que c’est une bonne reconstitution de la vision d’une personne vraiment importante de notre histoire et c’est un régal.
Après un "La La Land" que j'avais trouvé très bon, sans que je ne sois forcément fan de projet, Damien Chazelle nous propose "First Man - le premier homme sur la Lune". Un long-métrage bien différent de ces dernières productions, car celui-ci laisse totalement la musique de côté pour ce coup-ci. Le film est un biopic, se concentrant sur toute la période où Neil Armstrong s'est rendu sur la Lune. Campé par un excellent Ryan Gosling, le projet aurait pu tomber dans ce côté patriotique assez banal que l'on a l'habitude de voir du côté des États-Unis. En effet, on retrouve souvent ce genre d'histoire du côté d'Hollywood, avec une envie de mettre la force de l'Amérique en avant. Mais finalement, l'histoire et le film ne vont jamais chercher à emprunter ce chemin, et cela va bien plus être un ensemble centré sur le personnage principal. Toute l'idée du film est de nous présenter la face cachée de ce grand homme, et de montrer à quel point cette quête pour l'espace à monopoliser sa vie. Ce que j'aime beaucoup dans ce scénario, c'est que ces thématiques-ci ne sont jamais présentées de manière grossière. Tout ce qui entoure notre personnage est montré de façon discrète, Damien Chazelle préfère toujours montrer plutôt que de nous raconter. Et ça fait du bien de voir enfin un film de ce type faire quelque chose qui est pourtant si essentiel au cinéma ! La caméra et le jeu des acteurs suffissent à faire retranscrire les émotions et les intentions qui se dégagent d'une scène. Le meilleur exemple étant la toute dernière séquence, car elle ne dit rien, mais elle dégage tellement plus qu'un simple dialogue. Par conséquent, il y a réellement de quoi se sentir impliqué au sein de ce projet, surtout que celui-ci voit vraiment les choses en grand pour nous faire vivre ces moments d'altitudes. Là où le film aurait pu se la jouer grand spectacle, il refuse finalement cette approche, au profit d'un style bien plus proche de son personnage. Cela continue donc de poursuivre l'intention que j'ai décrite plus haut. Les séquences sont toujours filmées du point de vue de notre héros, ce qui donne une force supplémentaire à celle-ci. Le film cherche à nous faire vivre la pression de ces passages, en coupant la musique pour les séquences spaciales ou en dynamisant le montage pour les moments plus tendus. Le long-métrage est donc une plongée parfaite au sein de cet univers. Et même si je lui reproche quelques longueurs, j'ai passé un excellent moment devant ce film. Il est réellement l'un des meilleurs biopics que j'ai pu voir dernièrement. Pour conclure, un sublime voyage.
Pas le meilleur du duo Chazelle / Hurwitz, mais on accepte de vivre quelques longueurs si c'est pour pourvoir visionner la scène finale d'atterrissage (juste magnifique !)
EN APESANTEUR. Demain dés l'aube, je partirai. Les conséquences viscérales d'un voyage pas comme les autres. Au rebond de l'humanité, l'élu, face visible, cherche son équilibre entre l'espèce et l'espace. Ce qui ne tue pas rend plus fort. Georges Méliès aurait aimé.
En ce qui me concerne je trouve le jeu de Ryan très expressif même si d'une extrême sobriété.
spoiler: Quand son collègue vient lui parler après la mort de collègues et amis. Il lui dit: crois tu que je suis sorti parce que j'ai envie de parler à quelqu'un ?
Celles et ceux qui ont une relation à eux mêmes développée, ont besoin de temps pour intégrer leur expériences dans le silence ou la solitude qui permet de faire place au ressentis du corps et des émotions, et métaboliser dans le corps. Ce type d'intelligence m'a été décrit par Howard Gardner qui a identifié environ 7 formes différentes d'intelligence dont celle du rapport à soi.
Neil fait pas partie de ces gens qui ont peu besoin de parler de ce qu'ils vivent de leur intériorité. Pour exemple spoiler: la scène de retrouvailles avec sa femme, est parlante, puissante, bouleversante et magnifique sans un seul mot.
Je suis aussi très touché de cette scène où Neil spoiler: "offre" (je ne sais pas encore quel mot utiliser pour décrire cette scène que je trouve somptueuse d'amour et de deuil exprimé) le petit bracelet de sa fille Karen au mystère et à l'obscurité d'un profond cratère sur la lune. Quel hommage à sa fille chérie partie si jeune.
spoiler: La chute lente du bracelet dans le cratère lunaire et la vision du visage de ce père meurtri qui cache au spectateur son visage en abaissant la visière opaque de son casque de cosmonaute est tellement riche d'humanité, encore une fois au delà des mots...
Je suis tenté de mettre cinq étoile. Je me demande ce qui m'en empêche.
Peut-être que je veux reconnaître que en ce qui me concerne j'apprécie mettre des mots à nos expériences... et je marque ainsi mon envie de rejoindre plus pleinement celles de ceux qui ont moins besoin que moi de mots sans autant capable de ne le faire que j'aimerais.
Il ne me reste qu'à faire un moment de silence pour continuer à laisser infuser en moi ce merveilleux film...
Il se peut que d'ici quelque secondes ou quelque jours je lui mette cinq étoiles....
« spoiler: C'est un petit pas pour un homme, un pas de géant pour l'humanité. »
Le drame biographique, intime, puissant et sublime, de Damien Chazelle s'ouvre avec spoiler: le pilote d'essai de la NASA Neil Armstrong interprété par Ryan Gosling, aux commandes du North American X-15 en 1961. La scène est tournée en caméra subjective pour immerger le public dans l’intensité de l’action .
Une technique souvent utilisée lors de spoiler: la reconstitution du Projet Gemini et des missions Apollo, jusqu'à la date et l'heure historiques du 21 juillet 1969 à 02h56 UTC. Afin de restituer les conditions et sensations des protagonistes, lors de ces moments à la fois merveilleux et dramatique, qui ont écrit l’histoire de l’humanité et qui doivent définir notre évolution au cours des décennies et des siècles à venir .
Un film à la fois historique, pédagogique et poétique, qui marque lui aussi l’histoire en général et celle du septième art en particulier.
Certaines personnes ont été offensées par le choix de spoiler: ne pas montrer la plantation de la Bannière Etoilée sur la surface lunaire . La meilleure réponse sera de suivre en direct l’alunissage d’Artemis 3 avant 2030, afin d’assurer une présence humaine permanente sur la Lune pour étudier notre satellite puis lancer les missions vers la planète Mars et au-delà.
Pour aller avec audace là où personne n’est allé auparavant et assurer une vie longue et prospère à l’espèce humaine.
Un film surprenant qui évite le piège du biopic linéaire du premier homme sur la lune. Plutôt que de filmer l ampleur de l espace Damien Chazelle semble vouloir se concentrer sur l intime, racontant de manière proche le destin des personnes qui ont fait qu un voyage aussi fou et dangereux ait put être accompli. Si la première partie qui fait beaucoup penser à « l étoffe des héros » est quelque peu quelconque, la seconde qui traite plus du voyage vers et sur la lune est pleine d émotions et trouve une véritable personnalité. Ryan Gosling tout en intériorité s en sort parfaitement en nous décrivant un Neil Armstrong qui renferme ses émotions, une sorte de machine préparée pour sa mission mais dont les traumas ne demandent qu à percer. Un portrait plus intimiste que flamboyant mais extrêmement touchant.
prenant, emouvant, palpitant voila des qualificatifs pour décrire ce film. n'étant pas particulièrement fan de Ryan Gosling j'ai mis du temps a me décider à le voire mais ma passion pour l'espace à été plus forte et sans regret. l'immersion est présente la tension du risque et des enjeux est palpable c'est à mon sens un tres grand film
Bon film, qui nous face a la vérité sur toutes les missions qu'il a fallu échouer pour réussir celle connue pour avoir était les premiers hommes sur la lune. Mention spécial à Ryan gosling qui joue au top, accompagné par un très bon casting ...
Magnifiquement filmé avec une musique au diapason. L’interprétation est formidable avec à la fois une pudeur omniprésente et une émotion transmise très importante. Merci pour ce très bon moment de cinéma
Film intéressant pour découvrir les étapes qui ont mené aux premiers pas sur la Lune. Mais sinon c'est un film assez lent. On exploite pas assez l'aspect compétitif avec les soviétiques c'est dommage. Après ça se regarde mais il ne marquera pas l'histoire du cinéma.