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    Le Père de mes enfants
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     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2017
    L'intérêt majeur du deuxième long-métrage de Mia Hansen-Løve est de montrer une facette de l'industrie cinématographique peu exploitée dans les films eux-mêmes, à savoir le fonctionnement d'une société de production dans un monde de business sauvage et la déchéance progressive du personnage principal, qui tente tant bien que mal de ne pas perdre la face quand il est en famille. Pendant une heure, le film parvient avec aisance à jouer sur les deux tableaux (vie privée, vie professionnelle) en saisissant leur connexion via les appels téléphoniques tout en les distinguant grâce aux différences de décor et d'atmosphère, soit l'étouffement des bureaux contre le foyer apaisé et la nature idyllique. Ce dispositif est brisé dans la seconde partie, qui voit s'anéantir le point de vue unique du père pour adopter deux points de vue, celui de la mère et de la fille aînée. Si l'aspect professionnel (comment sauver ce qui semble désespéré) reste intéressant avec notamment l'évocation d'un conflit avec un réalisateur, tout ce qui se rapporte à la fille (sa cinéphilie, son passé, ses sentiments) reste trop en surface, l'écriture manquant de précision et parfois même de pertinence. Il y a dans ce cinéma une douceur, liée à une volonté de ne jamais chercher le coup de force, qu'il soit formel ou scénaristique, qui rend l'ensemble aimable et sensible; mais le revers de ce naturalisme tranquille est de ne jamais proposer de grandes scènes ou même de plans marquants et ainsi de ne pas libérer une véritable émotion. On se sent décidément bien dans le cinéma de Mia Hansen-Løve même si, en continuant dans cette voie, il y a fort à parier qu'elle ne fera jamais de grands films.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2012
    C’est l’histoire librement adaptée d’Humbert Balsam qu’a souhaité raconter Mia Hansen-Love, jeune réalisatrice qui officie aussi au scénario. Si le destin de chacun est particulier, on ne peut qu’être troublé par la disparition dans les mêmes circonstances de Julien et Jean-Pierre Rassam tous deux aussi producteurs indépendants. La fonction très compliquée de producteur semble propice à amener au bord du gouffre des êtres soumis à un stress permanent que nous montre très bien Mia Hansen-Love dans la première partie de son film rythmée par les coups de fils incessants de celui qui cherche en permanence à calmer ses financiers et les exigences de ses metteurs en scène. Le mystère du suicide demeure entier et l’éternelle question reste de savoir si ce sont les évènements qui poussent un être à se soustraire de la vie terrestre ou si quelque part enfoui dans son cerveau le candidat au suicide a inscrit cette tentation qu’il ne ferait que repousser tout au long de son existence ? Un peu des deux sans doute. Savoir se préserver à travers l'écoute de son corps et de son âme est une une qualité de survie qui manque certainement à Grégoire qui s’enfonce sans retenue dans les dettes là où d’autres auraient jeté l'éponge ou changé de stratégie. L’entourage familial a beau être aimant et aimé rien n’y fait, la pulsion de mort étant trop forte. Le film récompensé du prix Louis Lumière en 2010 montre très bien cette frénésie de la vie de Grégoire sans jamais tomber dans le sensationnel ni dans le pathos pour ce qui concerne toute la dernière partie du film sur la reconstruction de la famille qui doit apprendre à vivre sans l’être aimé et sans pouvoir répondre à l’horrible question : « Qu’aurions-nous pu faire ? ». Un film sensible et touchant très sobrement interprété par un Louis Do De Lencquesaing très en phase avec l’image d’Humbert Balsam.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 952 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2012
    Le film de Mia Hansen-Løve a beaucoup èmu à sa sortie et on comprend mieux pourquoi aujourd'hui quand on le dècouvre pour la première fois lors d'un passage tèlè (merci Arte au passage, de l'avoir diffusè). Un tel synopsis laisse craindre le pire! A tort, fort heureusement! Loin du film manquant d'ètoffe, nous avons affaire ici à un joli film d'auteur français bien qu'un peu mèconnu! Le scènario est remarquable et fouille le personnage de Grègoire Canvel jusqu'aux trèfonds de son âme et s'attache à nous faire comprendre son geste imprèvisible à la moitiè du film, que la suite va expliciter tel un scènario de "polar". Mais "Le père de mes enfants", ce sont avant tout deux comèdiens talentueux et authentiques qui nous offrent quelques scènes vraies et profondes! Avec son charme plein d'assurance, Louis-Do de Lencquesaing dècroche enfin un vrai premier rôle avec à ses côtès Chiara Caselli, actrice à la beautè sauvage et rebelle qu'on avait perdu de vue et qu'on prend plaisir à revoir en haut de l'affiche! L'histoire se construit doucement mais efficacement où l'èmotion n'est jamais loin! Pudique, sensible, profondèment perdu dans son style, le mètrage se termine de plus par une très belle chanson dans les rues de la capitale, le mythique "Que Sera, Sera", où le pessimisme semble faire place à de l’optimisme, une nouvelle vie loin de Paris en quelque sorte pour Sylvia, Clèmence, Valentine et Billie...
    selenie
    selenie

    6 342 abonnés 6 207 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 décembre 2009
    Quel film prétentieux... Sous couvert de rendre hommage au producteur Balsam (décédé il y a peu) et donc au cinéma il faudrait aimé ce film, ce qui est un peu le cas. Oui j'aime le cinéma et oui le film montre à quel point ce n'est pas facile de produire un film. Mais à part ça le film est plutôt vide. Passé les moments de grand intérêt (suivre la production donc) on s'aperçoit vite des faiblesses du scénario. Le producteur meurt trop vite, il a à peine pris les coups qu'il décide de partir (très égoïste quand on voit, douleur mise à part, dans quelle panade il laisse tous ses proches) l'acteur principal ne daigant même pas faire un effort pour jouer un minimum la grosse déprime. De plus ils ont trouvé nécessaire d'alourdir le film d'une pseudo-intrigue familiale dont tout le monde se fout au final et qui n'a strictement rien à voir avec la trame principale ; on se serait aperçu du vide ambiant ?! Bref un film prometteur et à l'idée originale mais il aurait fallu se tenir au thème et avoir un acteur principal plus profond. Dommage.
    velocio
    velocio

    1 320 abonnés 3 152 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2011
    Ce film est inspiré par le suicide d'Hubert Balsan, producteur indépendant qui croulait sous les dettes à force de porter à bout de bras des films difficiles mais qui n'arrivent sous nos yeux que grâce à des gens comme lui. "Le Père de mes enfants" se compose de 2 parties : avant et après. Avant le suicide, on ne quitte pas Grégoire Canvel, producteur stressé, grand fumeur, toujours au téléphone, passant du banquier qui ne veut plus prêter au réalisateur mégalomane en passant par l'URSSAF qui réclame son du. Mais également père plein d'amour pour sa femme et ses 3 filles. Après le suicide, Sylvia, sa femme, s'efforce de sauver ce qui peut l'être de la société de production avec l'aide de Serge, un ami du couple. Quant aux filles, elles cherchent à se reconstruire, passant du reproche au souvenir. Avec une caméra d'une incroyable fluidité et une parfaite direction d'acteurs, Mia Hansen-Love arrive à intéresser le spectateur à un sujet pas forcément évident, puis à l'émouvoir sans faire appel aux envolées de violon ni aux pleurnicheries. Pour interpréter les rôles principaux, c'est délibérément qu'elle a choisi choisi des comédiens peu connus, Louis-Do de Lencquesaing et Chiara Caselli. Une jeune comédienne, Alice de Lencquesaing, fille de Louis-Do, éclate dans le rôle de la fille ainée de Grégoire Canvel. Et c'est avec grand plaisir qu'on retrouve Sandrine Dumas et Eric Elmosino, 2 comédiens que le cinéma français n'utilise pas suffisamment. Un petit mot sur la musique, peu présente mais importante quand même : dans la première partie, elle est guillerette et sous légère influence sud-américaine; dans la 2ème partie, elle devient mélancolique, mélange de musique de la renaissance avec le folk écossais. Quant aux chansons, on en entend 3, dont 2 sont surprenantes (mais agréables !) pour un film sur un sujet contemporain : "Johnny remember me" par John Leyton, un vieux tube anglais des années 60, et une chanson de Lee Hazlewood. En tout cas, courez voir ce film !
    jo4
    jo4

    33 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 décembre 2009
    Un film profondément perdu dans son style. En effet, la réalisatrice Mia Hansen-Love cherche trop l’effet de réalisme à travers ses personnages qu’on croirait voir un fait divers plutôt qu’un film avec une mise en scène. Le passage clé de l’œuvre est gâché par la simplicité de sa réalisation. Le film se poursuit et reste mou. On ne sait pas vraiment où Hansen-Love veut amener le spectateur, veut-elle parler de cette famille si touchée par un acte égoïste ? Ou bien du monde du cinéma abimé par les enjeux économiques ? Où encore de la restructuration d’une famille éreintée ? Ou pourquoi pas de tout à la fois ? Mais voila, rien ne prend. Nul ne sait où poser son esprit et il vagabonde jusqu’au générique.
    Le jeu d’acteur, même si intéressant, reste a désiré pour certain seconds rôles, et la mise en scène peine à convaincre. Le père de mes enfants est une pierre dans l’eau.
    Pascal I
    Pascal I

    775 abonnés 4 136 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 mars 2012
    Alors là ! C'est l'énigme complète ! Au jugé des notes (3/5), je pensais à un drame intéressant entre autre. Que nénni ! On (re)tombe dans ces films d'auteur qui n'intéressent qu'eux, leur famille par obligation et les bobos car çà fait bien ! Totalement indigeste, lent et long comme voir une souris tournée dans sa roue, d'une platitude lamentable, moins bien qu'un reportage sur un producteur de cinéma. L'émotion est au deuxième sous-sol ... bien cachée, les interprétations amatrices ridicules. Quant au scénario avec la première heure de voir un type déambulé avec portable et clopes pour sauver financièrement sa boite ... ben ... bof. Le reste est pathétique. Un des must dans le classement des navets. Vous savez ? Ces navets qui ont le mérite de vous faire perdre du temps ! Et pourtant j'en ai vu des films ! Un joli 0/5 !!!
    El Wray
    El Wray

    62 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 janvier 2012
    SO-PO-RI-FI-QUE. Pour moi c'est la caractéristique que tout bon film doit fuir comme la peste. Eh bien là... Succession insupportable de scènes sans intérêt, histoire linéaire et confuse hésitant constamment entre le deuil et l'endettement, cadrage niveau téléfilm, photographie moche, mise en scène plate... Et malgré ça on trouve le moyen d'encenser une telle torture cinématographique, dont la prétention n'a d'égale que la médiocrité. Il paraît évident que ce film cherche à émouvoir, mais non, ça ne marche pas parce qu'on se fout éperdument du spoiler: suicide
    de l'autre abruti, et de ce que doit endurer sa famille. Une perte de temps qui a de quoi mettre de mauvaise humeur, et j'en suis la preuve.
    Captain fantastic
    Captain fantastic

    26 abonnés 285 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 mars 2015
    Oh non mais quelle plaie ce film !! Le cinéma français bobo par excellence !! Une horreur !! Il ne se passe rien, les dialogues sont pompeux et même si on se plait à voir le quotidien d'une famille, c'est beaucoup trop agaçant et on lutte pour regarder jusqu'au bout !! Voila c'est fait mais c'est plus à faire !
    shmifmuf
    shmifmuf

    183 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2012
    Un film français réaliste, touchant et très pudique ( heureusement vu le sujet qui aurait pu verser dans le mélodrame le plus lacrimal).
    Ici tout est nuancé, c'est sensible et excellement interprété.
    Après, cela manque de rythme c'est certains. Mais un film sur le deuil et la reconstruction après une disparition brutale et tragique ne peut avoir le rythme d'un thriller haletant.
    Une oeuvre simple et bouleversante.
    willy holden
    willy holden

    3 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 août 2018
    Tout ce que le cinéma français a de plus détestable et prétentieux se retrouve dans ce navet réalisé par Mia Hansen-Love. Lorsque l'on sait qu'elle a sévi en tant que critique aux "Cahiers du cinéma" et qu'elle est la compagne d'Olivier Assayas, tout est dit. Cette histoire sans intérêt, mal jouée, tourne autour du suicide d'un producteur de films incapable de faire face à ses problèmes d'argent. Quel est le message de ce film qui est une enfilade de scènes sans intérêt ? Si elle veut montrer la vie qui passe je lui conseillerais de regarder "Boyhood" de Richar Linklater. Il faudrait qu'elle comprenne qu'un bon film c'est peut-être quelque chose qui raconte l'histoire de personnages bien spécifiques mais c'est une histoire qui doit nous toucher. Même si l'action de passe en Tasmanie il y a 5 siècles, on doit éprouver une émotion. Ici, rien. Le néant...Le pire c'est que Mia Hansen-Love parvient à assécher son film et même le suicide de Grégoire puis le vide de son absence nous indiffèrent royalement. C'est toujours le même cinéma, celui qui est né il y a 60 ans à Saint-Germain-des-Prés et qui depuis a migré dans les 10ème et 11ème arrondissements bobos. Celui qui pense nous raconter la vie des gens ordinaires mais qui ne décrit en fait qu'une élite autiste évoluant dans un monde de privilégiés dont le centre est son propre nombril.
    Jonathan M
    Jonathan M

    135 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2017
    Un père de famille qui s'abandonne à son travail, au péril d'une famille qui se veut rassurante pourtant. Entouré de ses femmes, il guette comme un lion sur ce dur métier qu'est la production. Endetté jusqu'au cou, il choisit l'individualisme et la porte de sortie trop facile. Avec la froideur de sa mise en scène, Mia Hansen-love m'a emporté dans une histoire qui ne sera raconte pas. Un envers du décor qui est amer, lucide, inextricable. J'ai aimé être étouffé par son récit, pour un film qui marque ma cinéphilie.
    Seemleo
    Seemleo

    67 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 décembre 2009
    Rarement vu un film aussi soporifique et raté. Rien ne marche dans cette "oeuvre" : un scénario qui part en sucette très rapidement, pas d'intrigue, aucune tension dramatique, une mise en scène sans talent n'apportant aucun relief, du coup les scènes semblent superflues et anecdotiques, quand on n'a pas l'impression à juste titre d'un patinage générale avec répétition et redites. Incroyable d'investir du temps et de l'argent dans ce qui pourrait être une caricature de ce qui se fait de pire dans le cinéma français, mais qui n'est malheureusement à prendre qu'au premier degrés. Il ne faut pas s'étonner que des producteurs se retrouvent ruinés avec de tels mauvais choix. Belle démonstration involontaire par l'absurde.
    alain-92
    alain-92

    322 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 décembre 2009
    Film magnifique dans sa simplicité et le tact avec lequel le sujet est traité. Les acteurs sont absolument magnifiques, justes et touchants. L'histoire d'un certain cinéma dans un film ... Donc beaucoup d'amour pour le septième art mais pour la famille aussi. A voir ... vraiment !
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2013
    Le portrait juste et délicat d'un producteur passionné, dont le bonheur se fissure avec l'accumulation des dettes. Un film subtil et bouleversant.
    Les meilleurs films de tous les temps
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