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vidalger
331 abonnés
1 259 critiques
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2,5
Publiée le 19 décembre 2009
Voilà un sujet original, des acteurs attachants, un bonheur de filmer qui nous fait oublier la trop grande légèreté des dialogues, on se laisse emporter tout en pressentant le drame qui se profile. Et ce drame est le tournant d'un film qui se transforme en une caricature de film. Plus de scénario, plus de dialoguiste, plus d'intérêt pour le pauvre spectateur qui se prend à regretter de s'être assis au bout de la rangée, contre le mur, et qui ne peut s'enfuir sans réveiller ses voisins. Dommage!
La jeune réalisatrice, qui connaissait personnellement le producteur indépendant Humbert Balsan, entreprend avec "Le père de mes enfants" mieux qu'un simple hommage transparent et conventionnel à une figure flamboyante. Elle réussit en effet un magnifique portrait en forme de déclaration d'amour au cinéma, cinéma dont cet homme pressé qui avait sacrifié sans hésiter une existence dorée de grand bourgeois à sa passion, une passion si dévorante qu'elle allait lui coûter la vie, était l'incarnation parfaite. Elle y est aidée par d'excellents interprètes, Louis - Dominique de Lencquesaing (le producteur), sa fille Alice (la fille aînée) et Chiara Caselli (l'épouse) en particulier.
D'excellents acteurs participent au film mais il reste plat. Après le suicide, on aurait aimé avoir plus d'images sur l'impact de cet acte sur la famille. On a bien quelques scènes vraies et profondes mais elles s'effacent tout de suite au profit de la vie, comme si de rien n'était. Et pourtant, entre un suicide et une société en liquidation, il y a de quoi faire.
Gregoire est producteur de cinéma indépendant et père de 3 filles sympathiques. Avec sa femme, il passe une vie douce et harmonieuse. Il vit de sa passion : le cinéma et y consacre énormément de temps; mais il en vit mal. Sa société périclite, les tournages en cours sont difficiles et les banques commencent à le lâcher. La raison lui commanderait de lâcher du lest, prendre de la distance et peut être même de prononcer la liquidation de sa société de production. Jusqu’où son entêtement va-t-il le conduire lui et sa famille ? Mia Hansen-Love filme cette vie de famille avec beaucoup de tendresse et de réalisme. Tellement de réalisme que certaines scènes de la vie quotidienne auraient tendance à ressembler à une série télé. Perso, de vieux souvenirs d’enfance me sont revenus : « Papa Poule » ; eh oui… Le réalisme, pourquoi pas, mais lorsque trop de scènes n’appellent en rien à l’enrichissement dramatique et scénaristique, c’est décevant. On tourne vite en rond. Par contre, la première partie, tragique, est construite comme un véritable engrenage. Par petites touches successives, on sent l’étau se refermer autour du personnage. On comprend mieux comment l’être humain peut à un moment craquer, le réalisme ici marche à merveille. Le comédien principal (Louis Do de Lencquesaing) participe grandement à la réussite de cette tension dramatique. Après le film s’enlise sérieusement. On peut se passer de le voir…
4 913 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 10 avril 2021
Le début du film est très lent mais on a le sentiment que quelque chose de tragique va se produire. Bien sûr c'est le cas mais l'effet est moindre puisqu'on l'attendait. La mort de Grégoire dévaste son entourage et sa femme doit ramasser les morceaux. Ce qui devrait être un grand film émotionnel ne parvient pas à susciter l'intérêt car si nous voyons que Grégoire est confronté à la vie rien n'indique que la vie est si mauvaise que le suicide soit la solution. Il n'y a pas non plus d'élément de choc dans sa mort Grégoire brûle des papiers puis se promène et se tire une balle et tout cela semble irréaliste. le film souffre également d'un grand nombre de scènes inutile. La fille aînée assise dans un café et commandant un café et la famille se promenant dans une église en Italie. Toutes ces scènes n'apportent rien si ce n'est de faire traîner l'histoire qui après la mort introduit un enfant secret et une amitié entre la fille aînée et un jeune homme qui devait travailler dans l'entreprise de son père. Aucune de ces histoires n'est explorée en détail et n'apporte donc rien a l'ensemble. Il y a quelques belles performances en particulier des filles et les scènes de la famille sont en fait assez attachantes. Mais quelle déception alors qu'une histoire potentiellement intéressante et émotionnelle se déroulant dans le monde du cinéma ne soit rien d'autre que lente et ennuyeuse...
bons acteurs, mais film vide et sans interet, film francais.(encore et encore), genre de film qui reflete notre vie de tous les jours, on ne comprend pas le but ou le message, ce film a au moins le merite de nous faire comprendre comment marche l'industrie du cinéma. A eviter.
Il est de bon ton d'encourager ce film qui rend hommage à une vraie personne mais faire payer 10 euros pour aller voir ça ! La générosité d'un réalisateur, ça ne s'invente pas ! On l'a ou pas. Sous prétexte de pudeur, le film est un ramassis d'anecdotes superficielles. Malgré le jeu touchant de l'adolescente, mais ça ne sauve pas un film...
Ce film est bouleversant, plein de délicatesse et de sensibilité...les enfants st très naturels dc extrêmement bien dirigés, on partage la passion du personnage principal, très prometteur pour un seulement 2e film et une réalisatrice de 28 ans !!! A VOIR !!
Si la première partie du film présente un peu d'intérêt pour ceux qui aime le cinéma, la seconde est inutile et vaine. De nombreuses scènes auraient du disparaître au montage, la pire étant celle du café (long ? allongé ? crème ? double crème ? cinéma français ?). Bof.
Somptueux hommage à un producteur, qui s'est suicidé sous la pression de son travail, passionnant mais difficile. On passe du producteur au père de famille, de 3 jeunes filles, merveilleusement interprétées. Une scène arrache des larmes, pour le reste c'est un peu trop conventionnel, mais ce film reste une très belle mise en abyme du monde du cinéma.
Troisième réalisation de Mia Hansen-Løve et deuxième long-métrage, ce film est déjà (avant le passionnant Un amour de jeunesse) un petit bijou d’équilibre et de perfection formelle, racontant le destin d’un homme qui a renoncé à son passé pour se créer une vie à lui. Dans le rôle principal, Louis-Do de Lencquesaing est prodigieux d’efficacité et de classe, donnant une vision poétique de son personnage, tenaillé sans cesse entre une famille irradiant le bonheur et ses aspirations créatrices en échec. Le film se déroule en deux parties bien distinctes qui éclairent avec une intelligence remarquable les ressorts de cette tragédie intimiste. La réalisation est toute de simplicité et de finesse, les acteurs sont tous au diapason, formant un ensemble choral parfait et le scénario est découpé avec un grand art. L’ensemble donne une formidable impression de vie et d’espérance. On en sort, malgré l’échec, malgré le chagrin, malgré la mort, un peu plus confiant en la nature humaine et un peu plus désireux de vivre.
Une comédie dramatique vachement bien: le rôle principal Louis-Do de Lencquesaing est très convainquant. Le regard sur les enfants très présents est juste. L'histoire est en plusieurs vagues, le passage de la comédie au drame est surprenant, totalement inattendu, complètement vraisemblable. A voir absolument.
Franchement déçu par le film dont les critiques officielles étaient pourtant très bonnes. C'est long, superficiel, des plans n'apportent vraiment rien, et la dernière partie demeure très pauvre. On peut éviter.