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    Dernier maquis
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    32 critiques spectateurs

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    Laurent Boutonnat
    Laurent Boutonnat

    8 abonnés 255 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2023
    Ce n'est pas le film de l'année, mais c'est un film que j'ai trouvé intéressant à voir. On lève le voile sur les dessous d'une entreprise qui finance la création de mosquées, dont une toute fraîche mise en place spécialement pour les ouvriers. Le patron de l'entreprise n'hésite pas à pousser l'imam à convertir des employés. On peut se demander s'il n'essaie pas en quelque sorte d'acheter le silence de ses employés à qui il doit de l'argent. Des tensions vont alors se créer. Mention spéciale pour le récent converti qui se circoncis tout seul et qui se rate...
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 septembre 2023
    À l’occasion de la sortie du "Gang des bois du temple", le "Grand Action" a la bonne idée de reprogrammer les précédents films de Rabah Ameur-Zaïmeche. C’est l’occasion, si vous ne l’avez pas vu, de découvrir "Histoire de Judas", qui compte au nombre des films préférés d’une personne qui m’est chère, ou de voir, comme j’en ai eu l’occasion, ses autres films.

    "Dernier Maquis" est le dernier film d’une trilogie sur la banlieue, ouverte en 2002 par "Wesh wesh, qu’est-ce qui se passe ?" et poursuivie en 2006 par "Bled number one". Son action se déroule dans une petite entreprise dirigée par Mao, interprété par Rabah Ahmeur-Zaïmeche en personne. Feignant la proximité avec ses employés, Mao ouvre pour eux une salle de prières où ils peuvent exercer leur culte et se choisir un imam. Mais ce libéralisme cache en fait un comportement plus sournois.

    "Les Chants de Mandrin" est à première vue un film radicalement différent, dans le temps et dans l’espace. Il se déroule au milieu du XVIIIème siècle, dans les Causses où les compagnons de Mandrin, un bandit de grand chemin capturé et roué vif à Valence en 1755, poursuivent tant bien que mal l’œuvre de leur chef et font publier par un éditeur clandestin ses écrits révolutionnaires.

    Pour autant, les deux films présentent une réelle unité. Au premier chef à cause de la même bande d’acteurs qu’ils font tourner : des amateurs, proches du réalisateur et qui font, pour certains, partie de sa propre famille. Le résultat est assez déconcertant, surtout quand il s’agit de demander à des Français d’origine maghrébine d’interpréter des bandits de grand chemin du XVIIIème siècle.

    Au-delà des différences historiques et géographiques, ce qui intéresse R.A.Z. ce sont les mêmes prolétaires – même si l’expression est anachronique pour désigner des bandits de grand chemin au dix-huitième siècle. Des gens de peu qui se battent pour défendre un idéal ou, à tout le moins leur dignité. J’ai trouvé particulièrement intéressant dans "Dernier Maquis" la place occupée par la religion, opium des peuples, utilisée par Mao pour endormir ses employés. Au contraire, dans "Les Chants de Mandrin", je regrette qu’on n’en sache pas plus sur l’idéologie défendue par Mandrin dont seule la veine poétique de ses "Chants" est évoquée.

    Enfin et peut-être surtout, c’est la même façon de tourner qu’on retrouve d’un film à l’autre, dans les films de R.A.Z. Elle détonne de celle à laquelle on est aujourd’hui habitué, dans des films millimétrés où rien n’est laissé au hasard. Au contraire, chez R.A.Z, la caméra s’attarde sur des détails insignifiants, le scénario se fait la malle, offrant par exemple au beau milieu de "Dernier maquis", comme dans cette scène bucolique où Géant (Sylvain Roume) libère un ragondin, une échappée belle. Seul défaut que je reproche à "Dernier Maquis" : sa fin bâclée.
    ORHVETKTA
    ORHVETKTA

    42 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2020
    J'ai beaucoup aimé ce film de par son originalité et son authenticité. À la fois drôle, émouvant et effrayant.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    59 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 août 2018
    Assez déçu par le film. Ayant pourtant admirer ces oeuvres précédentes "wesh wesh" et Bled Number One, je n'avait aucune inquiétude. Bon c'est toujours du cinéma vérité avec Aimeur Zaimeche toujours proche de ses personnages que ce soit devant ou derrière la caméra, maitre de son sujet, de son scénario. Le problème c'est que ça fourmille d'idées mais qu'aucune ne semble s'imposer, un coup l'imam, un coup le renvoi d'employé, un coup çi un coup ça. Alors ce n'est pas à n'y rien comprendre mais cela fait un peu saccadé et se demande parfois on l'on va. La fin du film peut paraitre aussi réussite que baclé, cela dépend vraiment de la manière dont vous aurez ressenti le film, si vous arrivez à le ressentir ... Déception donc ! Malgré un sujet plutot délicat donc courageux où tout n'est pas à jeter encore une fois. Un film d'Aimeur Zaimeche se regarde quoiqu'il arrive, au moins on y apprend toujours quelque chose sur la vie, la religion ou le rapport aux autres.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 octobre 2013
    j'ai perdu mon temps à regarder ce navet , je m'attendais à mieux de la part de ce réalisateur
    Auditore
    Auditore

    9 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 décembre 2010
    Dans "Dernier Maquis", je n'y ai vu aucun souffle de résistance politique. Ce film est très long, très ennuyeux et horriblement plat. On ne remarquera aucune action (au sens ultra-large du terme action) ni aucune activité; le film se résume à nous montrer des images les unes après les autres avec des dialogues dignes d'une caricature arabo-musulmane. Ce film est donc un sacré navet ce qui est assez "navrant" car il aurait pu s'imposer comm un bastion idéologique de thématiques actuelles faisant l'actualité de manière récurrente. Toutefois, ce manque d'ambition a tué le film. Tant pis !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 novembre 2009
    Ca m'étonne qu'on arrive à faire des films aussi nuls, je peux même pas qualifié çà d'être un film tellement que c'est mauvais, Le titre de ce film aurait du être : "1h30 dans le vent". A part que le scénario qui à la cote de 0/10, il y a des scènes qui ne servent strictement à rien, c'est sincèrement navrant d'être aussi mauvais, bien essayé quand même, inchallah qui sait un jour il arrivera à faire un court métrage correct ... Bonne chance.
    Hakim G
    Hakim G

    47 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 juillet 2009
    La lenteur de ce film, malgré un sujet fort nous fera vite décrocher.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 janvier 2009
    Dernier Maquis mérite haut la main sa place de premier film français dans le top 10 2008 des Cahiers du Cinéma. Du vrai cinéma d'auteur comme on aimerait en voir plus souvent.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2008
    Les moyens les plus mineures, ceux rejetés par le centre, sont bien souvent les plus appropriés pour témoigner d’une situation puisqu’ils ne sont dépendants d’aucune institution officielle. Rabah Ameur-Zaïmeche, un des cinéastes français les plus prometteurs, offre avec «Dernier maquis» (France, 2008) l’image d’une petite entreprise où certains employés s’insurgent contre l’autorité patronale à la suite de leur renvoie. Loin d’être une fresque ou de se positionner en exemple, le film fait d’une entreprise musulmane de réparation de palettes une figure banale et en même temps chargée de la symbolique communiste (grâce à la critique de la hiérarchie professionnelle et au rouge dans lequel baigne le film). En traitant de la place de la religion dans le milieu du travail et du travail dans la religion, Ameur-Zaïmeche s’attèle à une des pierres angulaires de la société occidental, celle qui articule le domaine intime de l’individu (la religion) et le domaine public (le travail). Par des moyens modestes, exempts de toute volonté de spectacle ou de nécessité de grandiose, le cinéaste aborde une des singularités de la société française faite par ceux qui l’ont rejointe à la décolonisation, les originaires du Maghreb. Originellement catholique, le cinéma hexagonal trouve, grâce à des cinéastes comme Ameur-Zaïmeche ou Kechiche, les porte-paroles d’une communauté-pilier de la France contemporaine. La façon labile dont les protagonistes sont à la fois de singuliers protagonistes et représentants d’une idée joint le commun à l’idéal. Ameur-Zaïmeche défend par le truchement de sa pratique du cinéma et des plans qu’il crée une idée pragmatique du communisme, un but précis vers lequel tendre. Fondamentalement ancré dans les conditions sociales, «Dernier maquis» bâtit un lieu de refuge où la communauté musulmane peut s’épanouir. L’intelligence d’Ameur-Zaïmeche réside alors dans la critique de cette nécessité de la communauté musulmane pour pérenniser sa culture à se cloîtrer.
    thierryjayle
    thierryjayle

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2008
    un très beau film, d'abord sur le monde de l'entreprise et sur ses acteurs : salariés et patrons. L'esthétique et la manière de filmer sont particulièrement intéressants et les centaines de palettes rouges sont autant un symbole qu'un tableau mouvant sans cesse renouveler pendant tout le film. Alors c'est vrai que c'est lent, qu'il est nécessaire d'accepter de déambuler dans cette histoire et se décor. Ce n'est pas un pamphlet, pas un film à thèse, mais un questionnement : les patrons sont-ils inspirés d'abord par des motivations économiques (rouler en velsatis et exploiter ses ouvriers au maximum pour augmenter ses profits) ou aussi par des motivations spirituelles (construire une mosquée ne serait-il pas le moyen simple de s'assurer une place au paradis _ à défaut de la paix sociale dans l'entreprise). Le film ne répond pas et laisse le spectateur le faire. C'est vrai qu'il faut accepter aussi de se poser des questions et ne pas avoir les réponses quand on va voir un film comme celui là. Ca change du cinéma commercial mais là, c'est réussi !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 novembre 2008
    Heureusement qu'il y a le ragondin. Le seul bon acteur mais qui est bien en colère de se retrouver dans ce film. Incompréhensibles , les bonnes critiques...C'est mou, c'est ennuyeux...et question pamphelt politique , on se marre...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 novembre 2008
    Un film sympathique, qui offre des images bien faites et esquisse une réflexion intéressante (sur les relations dans l'usine, sur la religion, sur la place de la religion dans les relations dans l'usine...). Le tout n'est quand même pas tout à fait à la hauteur de l'ambition : ça flotte un peu, le scénario manque peut-être d'une certaine tension, d'où une impression d'inachevé. Mais le côté décousu du film est aussi l'occasion de certaines de ses meilleures scènes...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 novembre 2008
    Au niveau visuel, très bien. Les palettes comme les tours de la cité, le rouge partout, l'effet "fly-on-the-wall", tout ça, ça va.

    Mais au niveau personnages et histoire, 100% horrible!

    Oui, je vois que le boss il represente le capital, et il utilise l'Islam pour exploiter ses ouvriers. Pas un bon Muslim, d'accord. Mais les autres sont pires! C'est impressionnant de se couper comme ça dans les toilettes? Non! De se jeter sur le boss comme des sauvages et l'abandonner comme un chien mort, sans remord? Non! Et les Maghrebins, ils s'en foutent que les Africains noirs ne gagnent que le SMIC, jusqu'au moment ou ils ont besoin d'eux pour lutter contre le boss. Etc etc etc.

    Franchement, tout ça m'a déprimé. Une representation entièrement negative de l'Islam et de l'immigration. C'était plutôt comme "Lord of the Flies". Horrible. Vraiment, je n'attendais pas ça.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 novembre 2008
    Une scène fait de ce film un choc, un vrai: le patron Mao, dictateur donc, s'entretient "amicalement" avec l'imam de l'usine qu'il a nommé; il commence par l'écouter en s'ennuyant un peu puis d'un coup lui donne des directives plus sidérantes les unes que les autres. L'utilisation de la religion pour asservir avait disparu de France depuis longtemps. Cette utilisation, manipulation révoltante, est de retour dans certains secteurs de l'économie française. Le Dernier Maquis s'en fait l'écho. C'est sa grande qualité. Maintenant, il y a d'autres analyses qu'on peut tirer du film: sous les angles politique, économique, communautariste, raciste ou autre. Elles n'ont que peu d'intérêts.
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