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    Dernier maquis
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    2,8
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    32 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 novembre 2008
    Film d'une rare intelligence, "Dernier Maquis" nous plonge dans la difficile condition de travailleurs immigrés aux portes de la capitale. Leur patron, lui-même issu de l'immigration, décide de l'installation d'un local pour le lieu de culte et de son imam. Patron philanthrope ou manipulateur pour acheter la paix sociale? Le rythme très lent, ponctué de moments apaisés (la nature environnante), fait doucement monter la tension latente jusqu'au dénouement final.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 novembre 2008
    J'ai été très surprise par ce film que je suis allée voir à contre-coeur. Je ne connaissais pas le réalisateur, avais juste vu la bande-annonce sans pour autant être attirée par le propos. Malgré tout et malgré une certaine lenteur (signe du temps qui passe?), ce film aborde le sujet de la religion dans l'entreprise et son utilisation pour dominer, diviser les salariés entre 2 clans : les africains, jeunes pour la plupart et payés au SMIC et les nord-africains plus agés, sans doute mieux éduqués et mieux rémunérés parce que mécaniciens. Toutefois, il est dur de savoir si le patron est fondamentalement prosélyte ou s'il utilise simplement la religion à des fins managériales. La fin est assez floue mais l'image des palettes rouges formant un mur coupant l'entreprise du reste du monde est une très belle métaphore.
    nonoetno
    nonoetno

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2008
    Bravo!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 novembre 2008
    J'ai aimé le chameau qui pleure, iceberg, le cahier et backsoon, je n'aime pas trop les films explosifs avec 10 effets spéciaux à la minute, et des plans de 5 secondes maximum, alors vous comprendrez, si vous allez le voir, que dernier maquis m'a enchanté … bon, nous étions 3 dans la salle… quel dommage de laisser passer cette belle occasion de se faire tranquillement plaisir visuellement, d'accepter une série de questions passionnantes sur travail, entreprise, religion et société, sur lesquels le réalisateur ne vous inflige pas de réponse prête à penser …
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 octobre 2008
    Un film ? où ça ?
    Ou sont les acteurs ? Le scénario ?
    D'une fadeur sans équivalent...
    A fuir.
    paulusnumero1
    paulusnumero1

    5 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 octobre 2008
    Merci aux copains du réal qui ont mis 4 étoiles à ce navet.(comme par hasard, il se sont tous inscrits au moment des la sortie du film et n'ont écrit qu'une seule critique !!!!) J'avais déjà trouvé le précedant film de ce réalisateur désastreux. Celui-ci est tout aussi nul.
    Un film d'amateur avec des comédiens amateurs. Le réalisateur joue aussi le role du patron et il est aussi crédible que Bardot en bonne soeur. Les dialogues sont insipides. Seules les palettes rouges sont intéressantes.
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 octobre 2008
    On avait bien aimé les films précédents de ce réalisateur. Ici, l'éloge excessif d'une grande partie de la critique nuit plus au film qu'il ne lui profite. En effet, si le décor et certaines situations sont bien venues, le scénario sans consistance, et le côté n'importe quoi n'importe comment, laissent un sentiment d'insatisfaction. Quand arrive le générique, c'est -Ah bon? c'est fini ?? c'est tout ??? Dommage, il y avait matière à mieux que cela.
    Cinephille
    Cinephille

    155 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2008
    Dernier maquis est un film assez gonflé qui évoque un sujet très tabou : celui de l'exploitation des membres d'une communauté (ici musulmane) par d'autres membres de la même communauté. L'exploiteur, patron d'une PME, utilise la religion et un imam choisi par ses soins pour rendre dociles les ouvriers et leur faire passer les salaires en retard pour le sacrifice normal d'un bon musulman. Mao, l'employeur, devant la résistance d'un petit groupe, sait également très bien jouer la division entre les musulmans d'origine africaine et ceux d'origine maghrebine plus éduqués, moins naïfs.
    Rabah Ameur-Zaimeche montre également les excès auxquels peuvent arriver les types sous influence et qui se convertissent aveuglément. Le propos du film est donc tout à fait décapant, mais sans le revendiquer, de façon très simple. La forme s'appuie sur les règles du théatre classique : 3 actes, unité de temps et unité de lieu. La photo est singulière et la mise en scène efficace mais sans aucune nervosité. Le tout donne un film très singulier, pas ennuyeux pour un sou mais pas non plus démonstratif ou hystérique. Belle réussite.
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 octobre 2008
    C'est l'histoire de Mao, un dictateur musulman, dans une zone industrielle qui se meurt. C'est l'histoire d'une poignée d'ouvriers, fervents musulmans, convertis ou à convertir, qui luttent contre la sous-traitance. Des blocs de palettes rouges qui s'élèvent jusque dans le ciel en guise de décor, Ameur-Zaïmèche transforme l'espace en un théâtre de difformations sociales, une sorte de prison dont la sortie reste infranchissable, coincée quelquepart derrière cette architecture Lynchienne. Seul moment de dépassement ; un ouvrier grimpe jusqu'au sommet, et, vu du ciel, se fait muezzin. Seul moment où l'homme trône au-dessus de son devoir, de son employeur, qu'il laisse parler lui-même et l'adoration qu'il porte à son Dieu, le film devient plus particulièrement une ôde aux travailleurs de toutes origines. Pourtant, derrière cette mathématique du décor, derrière le symbole qu'offre la zone industrielle (et même si Ameur-Zaïmèche s'en affranchit pour quelques séquences), derrière cette pleine possession du lieu où il capte le geste travailleur et héroïque face à un patron des plus magouilleurs, il laisse s'échapper des ambiguïtés bien difficiles à résoudre. C'est-à-dire qu'au final, à part nous prouver courageusement la souffrance des ouvriers et la cupidité de la direction, que veut nous dire le film? Il parle de l'Islam à la première personne, visiblement par une expérience au moins, si ce n'est tout simplement par une éducation. D'un côté, Mao, figure diabolique s'il en est, vivant reclus dans son bureau de chiffres et bien loin de toutes responsabilités, est montré comme le grand méchant loup, un manipulateur intelligent et habile. Il se sert de la religion comme un prétexte efficace et bénéfique à sa petite entreprise personnelle, quand d'autres seuls y voient l'évasion, la raison et le soutien. Mais que pense Ameur-Zaïmèche de cette situation épineuse? Car lorsque Mao (dans le rôle de ce dictateur justement) s'entretient avec l'un de ses ouvriers et lui demande d'app
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 octobre 2008
    c'est un film plein d'espoir pour le cinéma français.Bravo!
    Julien D
    Julien D

    1 195 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2011
    Ce pamphlet politique au budget très réduit, et dont la mise en scène est purement naturaliste, est un beau drame prolétarien qui a l’originalité de se situer au sein du quotidien d’un groupe de travailleurs dans leur petite entreprise. Elle nous permet dans un premier qui fait réfléchir sur la place que peut prendre la religion, en l’occurrence l’islam, dans le monde du travail. Ensuite la lutte des luttes est parfaitement reproduite à travers une grève violente suite à la fermeture de la boite. De plus, visuellement, les palettes rouges forment un décor splendide.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 octobre 2008
    Je comprend que ce film ne plaise pas à tout le monde, en particulier les spectateurs venus voir un film à l'américaine. Pourtant derrière le minimalisme apparent, beaucoup de sens, d'intelligence et une vision artistique dépouillée mais complexe.
    Un cinéma sincère qui laisse de l'espace au spectateur pour réfléchir par lui même sur des sujets sociaux et spirituels rarement abordés de front au cinéma.
    Je dis bravo !
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 octobre 2008
    Projeté en avant-première aux Rencontres cinématographiques de Carros, le film a donné lieu à un débat laborieux en présence du cinéaste, qui aligna des lieux communs sur la laïcité, la « plus value » extorquée aux dominés par les dominants et la nature humaine réduite aux instints de survie, reproduction et domination. En fait, le cinéma de Rabah Ameur Zaïmèche se situe dans un No man's Land cinématographique, dans sa volonté d'éviter tant le propos et le style consensuels d'un Abdellatif Kechiche (qui lui est supérieur) que le pompiérisme fumeux d'un Nicolas Klotz. L'extrême économie de moyens et l'épure de ce drame sert habilement le propos, et l'on appréciera les quelques digressions dont cette insolite séquence avec un ragonnet mystérieusement trouvé dans l'atelier. Au final, voici un film ambitieux qui ne laissera pas indifférent même si ses intentions ne sont pas toujours claires
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 octobre 2008
    Je recommande ce film!!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 octobre 2008
    Bravo, enfin un film qui ne nous prend pas pour des idiots finis... Juste, sensible, intelligent... du bon quoi. On nous montre la véritable classe ouvrière de la France d'aujourd'hui et c'est un peu la lutte des classe à l'épreuve de l'islam... Ce film nous pose de vraies questions et n'a jamais la prétention de venir nous donner des leçons. Une démarche, un point de vue, une mise en scène qui existe... tout ça n'est pas si courant dans le cinéma français d'aujourd'hui. Merci Rabah !
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