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velocio
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1,0
Publiée le 22 octobre 2008
Ayant bien aimé "Wesh Wesh, qu'est-ce qui se passe ?" et "Bled Number One", les films précédents du réalisateur franco-algérien Rabah Ameur-Zaimeche, c'est très confiant qu'on est entré voir ce film, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes 2008. Le réalisateur a voulu traiter le sujet de la pratique de l'islam dans le cadre du monde du travail. Mao, le patron musulman d'une entreprise de réparations de palettes dans la banlieue parisienne, ouvre une mosquée pour ses ouvriers et désigne sans concertation un imam. Titi, un ouvrier portugais, vient de se convertir à l'islam et aimerait devenir imam. Voilà l'intrigue. Problèmes : on a droit à un scénario vraiment minimal, le film part dans tous les sens et rien ne va vraiment jamais au bout. Une fois de plus, on est à la fois dans le documentaire et dans la fiction mais, au bout du compte, on reste sur sa faim.
Au sein d’une entreprise, la lutte des classes se matérialise. Au sein d’une entreprise, la religion peut être matérialisée. C’est que qu’a voulu démontrer le réalisateur avec son Dernier Maquis. J’ai beaucoup aimé l’aspect « révolution » du film dans lequel les inégalités sociales se ressentent. Le patron exploite ses salariés. Le film est plutôt beau visuellement, ses empilements de palettes rouge en mettent plein la vue. Mais le film est long a démarrer et plutôt lent.