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    Je l'aimais
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Je l'aimais" et de son tournage !

    Adapté d'un roman d'Anna Gavalda

    Je l'aimais est l'adaptation du roman homonyme d'Anna Gavalda, écrivain également connu pour son ouvrage Ensemble, c'est tout publié en 2004, et qui, lui aussi, a connu les honneurs d'une transposition à l'écran grâce à Claude Berri en 2007.

    Genèse du projet

    Zabou Breitman a abordé ce projet par le biais du souvenir. "Ça a été ma porte d'entrée dans le roman, confie la réalisatrice. Comme celle qui s'ouvre sur les souvenirs de Pierre. Cette porte pourrait aussi bien représenter la tranche d'un livre de conte, qui nous mène à l'histoire d'amour secrète, et dans laquelle on plonge avec Pierre et Chloé, au cours de la nuit. Un petit livre caché au creux d'un autre. L'histoire dans l'histoire. C'est un film avec un passage secret. Et tout au long de l'adaptation avec Agnès De Sacy, nous avons gardé le désir des périodes parallèles de la vie qui se télescopent. Chloé est la première spectatrice de l'histoire de Pierre et Mathilde. J'aimais ces croisements, ces regards en ricochet. J'aimais pouvoir jouer à revenir au présent en pleine tension narrative. Imprimant peut-être une frustration que j'apprécie toujours en tant que spectatrice. Un délai, une pause forcée. En fait, le code du personnage principal est bousculé dans cette narration. Et comme les codes ne sont là que pour être transgressés."

    Un film plein d'humanité

    A travers Je l'aimais, Zabou Breitman retrouve un thème qui lui est cher, également présent dans ses précédentes réalisations Se souvenir des belles choses et L'Homme de sa vie, à savoir l'humanité qui surgit là où on ne l'attend pas. "On perçoit l'humanité quand précisément elle est où on ne l'attend pas, confie la cinéaste. C'est toujours l'heureuse surprise de l'humain qui se révèle qui nous touche. Au bout du compte, quel que soit le film qu'on fasse, on ne raconte qu'une seule histoire : celle des sentiments, et de la métamorphose."

    Daniel Auteuil vu par Zabou Breitman

    Zabou Breitman explique les raisons qui l'ont amenée à choisir Daniel Auteuil pour le rôle masculin principal : "Daniel Auteuil m'a toujours beaucoup émue dans ses grands rôles d'amoureux. J'aime sa capacité à être un autre en restant si fortement, si intimement lui-même. Cette vérité-là, cette proximité sont pour moi essentielles dans le jeu de l'acteur. Et indispensables au rêve. Daniel est capable d'"être là". Simplement. D'écouter, de recevoir. Il vibre dans ses silences, il vit les situations mais jamais de façon ostensible, ou volontariste. Il sait, je crois, choisir quand se laisser piller par la caméra. Jouer la comédie n'est pas, comme beaucoup le croient, prononcer des phrases. C'est dans les scènes muettes que l'on mesure souvent la véritable envergure des grands acteurs."

    L'Etrange histoire de Pierre

    Dans le film, le personnage de Pierre traverse vingt ans de son histoire. Daniel Auteuil et Zabou Breitman n'étaient pas pour un vieillissement type " effets spéciaux ". C'est par petites touches, "par un travail de chacun que les vingt ans paraissent, explique la réalisatrice, Joël Lavau et Laurent Bozzi au maquillage et à la coiffure, Michel Amathieu à la lumière et Henri Morelle l'ingénieur du son qui mettait un micro spécial pour faire ressortir les graves de la voix de Daniel quand il est plus âgé. Marie-Laure Lasson et Claire Lacaze qui ont choisi des vêtements plus larges, plus épais pour le présent, et des costumes cintrés, fins et dynamiques pour la période "Mathilde". Enfin, bien sûr, Daniel lui-même. Il s'arrondissait, se tassait, prenait vingt ans, ou les perdait dans son corps, ses mouvements, son élocution, son regard, sa voix."

    Filmer les femmes

    Zabou Breitman explique comment elle a filmé les femmes présentes dans le film : "Je voulais qu'elles aient toutes un moment à elle. Je voulais leur plan fragile, vibrant, comme si on était là un peu par hasard. Que l'on s'approche d'une scène improvisée, par le jeu ou la caméra à l'épaule, pour favoriser l'imprévu, l'accident. Je voulais que l'on flotte sur leur visage, que l'on ait le temps de les regarder, de les aimer, sans imposer un cadre trop défini. Le regard de ces femmes est important. C'est particulièrement vrai pour Chloé... Avec le chef opérateur, Michel Amathieu, nous avons parlé souvent de ce point de lumière dans les yeux. Ce sont des grandes histoires d'amour et de chagrin. Les yeux brillent, les gens pleurent, écoutent, on est là, tout proche : le regard est très présent. Le regard et l'écoute."

    Dates et lieux de tournage

    Le tournage a débuté le 22 avril 2008 à Hong Kong, s'est poursuivi durant une semaine à Montréal pour se terminer à Paris.

    Récompensé par la Fondation Diane et Lucien Barrière

    Je l'aimais a reçu le prix Cinéma 2009 de la Fondation Diane et Lucien Barrière.

    Présenté au Festival Col-Coa

    Je l'aimais a été présenté en ouverture du Festival du Film Français "City of lights, city of angels" de Los Angeles en 2009.

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