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Ykarpathakis157
4 469 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 20 octobre 2020
Je vais essayer de garder cette critique courte. Fondamentalement j'ai trouvé ce film assez terrible qui essaie trop d'être de l'art symbolique mais ne se présente que comme prétentieux et se sent faux. L'histoire était mal écrite et a essayé d'être très symbolique ce qui a réussi dans une certaine mesure car on n'y comprend pas grand chose, Mais une grande partie du symbolisme était inutile et comme je l'ai dit plus tôt a essayé trop fort. Adoration ressemble beaucoup plus à un film d'étudiant et c'était un peu gênant à regarder dans de nombreuses parties. Ne vous méprenez pas je sais qu'ils ont essayé très dur avec ce film et qu'il était destiné à aborder toutes sortes de sujets difficiles dans une sorte de Godard de la dernière période mais cela n'a tout simplement pas fonctionné pour moi...
Un violon grince sans cesse en arrière-plan, pesanteur pesante d’un souvenir évaporé, dilué dans les esprits de protagonistes se posant la question de leur culpabilité pendant plus d’une heure et demi. Passées les trente premières minutes où l’énigme se met en place – ou plutôt heurte le spectateur par son opacité in medias res – intrigantes et bien réalisées, tout devient mollasson telle une guimauve qui laisserait un goût triste en bouche. Insérer la thématique du deuil et de la responsabilité au cœur d’un adolescent en pleine mutation s’avère une excellente idée mais n’est traitée que de manière superficielle, le métrage s’attardant davantage sur la professeure et son remorqueur. On ressort d’Adoration lassé par une initiation manquée – la religiosité du titre est développée tout au long du film, en vain – avec une seule question à l’esprit : pourquoi cette mise en scène, pourquoi ce mystère, pour finalement aboutir à ce drame simplement basique et peu intéressant ? La réponse échappe. On laisse filer.
Construit comme un fascisant puzzle, ce thriller mental su la quête d’identité signé Atom Egoyan est une vrai réussite, jouissant d'une construction narrative originale et terriblement efficace.
Chez Egoyan, les histoires individuelles sont toujours reliés par des fils invisibles, les fictions sont des forums, le monde un réseau. Depuis ses débuts, on pourrait dire que son cinéma n’avait cessé d’anticiper le web. C’est donc tout naturellement que ce récit de la paranoïa occidentale investit le monde de la communication virtuelle, ses chats et ses webcams. Mais quelque chose lasse dans ce tricotage alambiqué et la vérité, une fois révélée, paraît bien prévisible. Bien que sinueux et complexe, le film roule sur une autoroute et le voyage semble parfois un peu morne. Même si le talent du cinéaste parvient à nous hypnotiser par moments.
Chez Egoyan, les histoires individuelles sont toujours reliés par des fils invisibles, les fictions sont des forums, le monde un réseau. Depuis ses débuts, on pourrait dire que son cinéma n’avait cessé d’anticiper le web. C’est donc tout naturellement que ce récit de la paranoïa occidentale investit le monde de la communication virtuelle, ses chats et ses webcams. Mais quelque chose lasse dans ce tricotage alambiqué et la vérité, une fois révélée, paraît bien prévisible. Bien que sinueux et complexe, le film roule sur une autoroute et le voyage semble parfois un peu morne. Même si le talent du cinéaste parvient à nous hypnotiser par moments.
Mon dieu ... mais qu'est ce que c'est que ce truc ? Sérieux, j'ai l'impression d'avoir vu un téléfilm américain qui passe à 14h sur TF1, un jour de semaine. Il y a tellement de mauvaises choses mauvaises à dire sur ce film. Ça me fais ma de l'annoncer comme ça mais c'est tout simplement la vérité. Pour commencer, le jeune acteur principal est pas bien convaincant et je pense que qu'il n'est pas la personne appropriée pour ce rôle. Rachel Blanchard, qui joue la mère, c'est tout un poème. J'ai rarement vu une actrice aussi niaise et aussi mauvaise. Comment peut on être réalisateur et choisir une personne comme ça ... sincèrement, je me le demande. Arsinee Khanjian m'était inconnue mais ce que j'ai retenu, c'est qu'elle avait les sourcils d'Emmanuel Chain (désolé, j'étais obligé de la faire). Bon, niveau scénario ça vol pas bien haut mais l'histoire du couple pseudo-terroriste reste intéressante et sauve l'honneur. Pendant une heure et demie, vous aurez le droit à une musique de fond et je peux vous dire que c'est très désagréable surtout quand c'est toujours le même style ! Il y a aussi beaucoup d'incohérences et de préjugés : le grand-père qui n'aime pas les juifs et qui porte une mèche à la Hitler (fallait oser) ; le jeune qui boit que des verres d'eau chez lui alors qu'il pourrait tourner au Coca par exemple ; l'un des protagonistes qui conduit sans regarder la route ; les tchats vidéos carrément irréalistes et j'en passe ... L'affiche avait carrément de la gueule et je dois avouer que je ne m'attendais pas un navet pareil. Franchement, je crois que c'est le long métrage le plus mauvais que j'ai vu depuis trois ans environ. Je ne le recommande vraiment pas. 5/20.
Le film est intéressant mais inégal, une première partie un peu fouillis, la deuxième plus compréhensible. Durant la première moitié du film on a du mal à savoir ce qui est vrai et ce qui relève de la mystification orchestrée par le personnage principal, d’autant plus que c’est doublé de pseudo groupe de chat dont les discours sont pour le moins insignifiants ; s’ajoute des personnages comme la femme voilée ou le grand-père dont on sait trop à quoi ils servent, ainsi que des flashbacks qui embrouillent le tout. La deuxième partie plus linéaire dans le traitement voit les éléments se mettre en place, rendant le film plus captivant. Le propos du film par lui-même : la culpabilité, le choc des cultures, le multiculturalisme, sans être original reste, du fait de son expatriation au Canada, intéressant. Un film loin d’être mémorable, d’ailleurs je n’en avais pas entendu parlé jusque là, mais qui n’est pas sans qualités.
atmosphere pesante et ambiance thriller pour ce film sombre.Secrets de famille et non dits autour de cet adolescent qui l'empeche d'avancer et de se forger son identite,et qui s'invente une vie sur le net sans prevoir les consequences de son act
C'est un film sur les effets des secrets, ou des non-dits sur ceux qui sont encore là pour en subir la charge. Ce que j'ai trouvé brillant dans ce film, c'est la façon dont certains protagonistes sont joués pour que les spectateurs les trouvent passionnés et ridicules en même temps. Il y a dabord la camarade de classe, qui s'égosille pour porter un message d'ouverture et d'empathie; il y a ensuite la professeur de lettres, déguisée, obsédée, dépassant les limites de l'éthique pour défaire les noeuds du silence. Finalement, chacun a beau s'emparer d'une histoire, de faits, interpréter et comprendre les faits à sa manière, puis ouvrir les débats, s'acharner sur ses positions... seules les personnes à l'origine de ces faits, directement concernés par eux sont à même de pouvoir éclairer les non-dits et donc effacer les conflits, la souffrance et la culpabilité.
Un melo incompréhensible qui part dans tout les sens, qui se dissipe. L'omniprésente des violons en fond sonores reussi juste a enerver et le dénoument est a l'image du film, dépourvu de sens. Malgrès un debut prometteur ce film fruste et enerve ceux qui ont eu la patience de rester jsuqu'a a la fin.
Le début du film laisse perplexe et nous donne envie de voir la suite, le thème à l'air original, puis très vite ça tombe dans la niaiserie, la bêtise et au service de pas grand chose au final. Le film raconte quelque chose mais qui est sous exploité, le film part dans des intrigues inutiles, se perd pour ne jamais se retrouver. Et la mise en scène me fait parfois penser à un clip tellement c'est lisse. ça ne me donne pas envie de voir d'autres Atom Egoyan.
Un ensemble ennuyeux, plat, qui manque cruellement de relief. De plus, trop de thèmes différents sont abordés de façon très désordonnée et on ne comprend pas le message que veut faire passer le cinéaste.
En voyant l'affiche, on se dit qu'on a affaire à un bon gros mélo, pleurnichard à souhait. En fait, non. Politique, psychologie et sentiments amoureux se mélangent pour aboutir à une oeuvre plutôt équilibrée et susceptible de plaire à une large palette de spectateurs. L'intrigue prend un peu la forme d'une enquête, ce qui donne de l'intérêt au film. Quels sont les moins ? Primo, l'histoire de la bombe. Cet aspect de l'intrigue n'est ni crédible ni nécessaire, il dessert le film plus qu'autre chose. Ensuite, la gestion du suspense. La dernière info que le spectateur découvre est finalement dérisoire par rapport au reste, et pourtant présentée comme essentielle. Or, la logique voudrait que l'on finisse par le plus important pour que le spectateur soit tenu en haleine jusqu'au bout. Au final, "Adoration" est à classer selon moi dans les bons films, en tout cas largement supérieur à "La fille du RER" sorti en France quelques temps avant.