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Antony
31 abonnés
401 critiques
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1,0
Publiée le 26 septembre 2010
Quand on touche à un mythe, je pense sincèrement que la prudence est de mise, et le traitement que Joann Sfar a produit pour ce biopic aurait peut-être mérité quelques réflexions avant d'y investir 20 petit millions. Car disons le clairement ce "Gainsbourg, vie héroïque" est raté. Pas par manque de passion du réalisateur, elle transpire tout du long, mais bel est bien par cette accumulation d'anecdote anecdotique... Il est clair que dépeindre au cinéma gainsbourg, puis gainsbarre, relève du masochisme tant le personnage est complexe, et éluder cette complexité par quelques artifices oniriques m'a profondément déplu ; quelle simplicité ! En fait Joan Sfar y est allé avec sa passion pour le personnage sans se poser la moindre question, sans y amener le moindre relief, la moindre aspérité. Le film succession de conquêtes féminines de la cinquième minute jusqu'aux cinq dernières ne dévoilent rien du personnage, ni sa personnalité, ni sa vie, comble pour un biopic... Mais en fait tout s'explique, Joan Sfar adore serge Gainsbourg, mais lui, il doit le vénérer tel un cheval oeillères serrées. Moi j'adore Gainsbourg, pour ce qu'il est ; un génie auto-destructeur qui n'a cessé de s'auto-détruire qu'à sa mort. Où est-il le Serge Gainsbourg dans ce "Gainsbourg, vie héroïque" ? Dans ces anecdotes ? Dans ces conquêtes féminines ? mon dieu que de simplisme, mon dieu que de médiocrité...
On ne peut pas accuser Joann Sfar d'avoir voulu réaliser un biopic conventionnel mais on ne peut pas l'accuser non plus d'avoir réussi son film. L'artifice quand ça sert à mieux souligner la profondeur d'une oeuvre, c'est bien ; mais quand ça sert à essayer d'en cacher l'absence totale, c'est pas bien. Non, sans déconner c'est bien joli de faire mumuse avec des maquettes et tout mais faire original ne signifie pas forcément que l'on doit enlever totalement la substance du protagoniste réduit ici à l'état de caricature. Quand à sa vie, on a l'impression que le réalisateur-scénariste s'est contenté de faire "plouf-plouf" avec les grandes étapes de cette dernière. Bon d'accord il y a la musique, absolument géniale, mais c'est plus "Merci Serge" qu'autre chose. La seule bonne véritable raison de visionner l'ensemble c'est l'interprétation. Eric Elmosnino, dans le rôle-titre, la regrettée Lucy Gordon, dans celui de Jane Birkin, et Lætitia Casta, en Brigitte Bardot, sont troublants de vérité. Mais une très belle qualité d'interprétation n'arrive pas du tout à cacher la vacuité totale du tout, vacuité qui engendre inévitablement l'ennui. Dieu est sûrement un fumeur de havane mais Joann Sfar n'a pas du tout l'air d'avoir l'étoffe d'un bon réalisateur.
Completement raté , une bande son de chiotte (étonnnant pour un biopic tel que celui là ?) et des acteurs désastreux ,mention spéciale à L.Casta qui se prend pour une actrice et est pathètique dans le rôle de l'icône BB , elle est même pas belle !!!, un comble lorsque l'on interprete l'un des plus grand sex symbol du cinéma . Les seules qui survivent au naufrage sont E.Almosnino (prodigieu Gainsgourg)et A.Mouglalis (sulfureuse Gréco) et la jeune actrice qui tient le rôle de Bambou , le reste est à la limitte de l'indisgeste ."Décrochez , c'est une horreur !!!"
Bon...je vous l'avoue tout de suite: j'aime pas Gainsbourg et je n'apprécie que modérément les BD de Joann Sfar. Alors évidemment, les deux réunis...beuh! Alors on retrouve la patte de Sfar dans ce "conte" (drôle de nom pour une biographie...) comme les passages avec le Gainsbar ou les dessins de Serge, directement faits par l'auteur de BD. D'ailleurs, parlons du Gainsbar: sérieusement, c'est quoi ce truc? Vous croyez vraiment que Gainsbourg se baladait avec ce bidule tout droit tiré d'un (mauvais) film d'animation de la fin du siècle dernier (bon d'accord, c'était il y a 12 ans. Mais c'est toujours rigolo de filer un coup de vieu à ses lecteurs)? Certains vont me dire: "oui mais c'est de la poésie, tu peux pas comprendre, sale matheux!". D'accord mais une biographie, ça doit avant tout être respectueux, non? Vous voyez Edith Piaf dans "La môme" se balader avec le petit bonhomme en mousse vous? Et les passages avec le chou-fleur, tssss... affligeants! Et en plus, Sfar saute d'un coup une quinzaine d'année de la vie de Lucien Gainsburg (car c'est son nom): c'est une biographie, ça?! Et on finit par le plus gros point noir du film: PAS DE DATES!!! Mais pourquoi? Quand on s'y connait pas en gainsbourlogie, impossible de savoir en quelle année on est! Résultat, on ressort du film plus bête qu'on y est rentré. Ah non, j'ai appris qu'il avait écrit "Poupée de cire, poupée de son". J'aime bien. Mais ça vaut vraiment pas le coup de claquer 10 € pour apprendre ça (heureusement que moi je l'ai vu à la télé). Alors regardez la page Wikipédia de Serge Gainsbourgh, vous en apprendrez beaucoup plus sur lui qu'en regardant ce film (oh pardon, ce "conte").
On a l'impression de voir un documentaire sur les imitateurs de personnes connues, et pas très bons les imitateurs, pour pas dire complètement nuls.. Et les chansons complètement modifiées c'est super crispant... En plus y a Lætitia Casta que je ne supporte pas xD. Bref je n'ai pas du tout aimé. A la limite j'ai préféré le reportage sur Gainsbourg que j'ai vu la semaine dernière sur une chaïne de la TNT à 23h.
j'adore gainsbourg mais le film m'a déçu:tout est retracé trop vite,sans queue ni tête;mon copain qui ne connait rien à gainsbourg ne captait pas trop (si la première fille de Jane était celle de gainsbourg etc...).La bande son est bonne;
Médiocre biopic, laborieusement illustratif. Passé le générique animé séduisant (ce qui est le minimum syndical pour un dessinateur), le récit linéaire se noie dans l’anecdote et la convention de feuilleton télé : la vie de l’artiste est réduite à ses histoires de cul et ou la genèse de ses grands tubes, le tout nimbé de poésie de pacotille (le double marionnette, usé jusqu’à la corde) et de prestations d’acteurs confondant incarnation et imitation. À cet égard, Les pathétiques prestations de Laetitia Casta en B.B. ou de Sara Forestier en France Gall ne sont pas les moindres catastrophes de casting. Beaucoup de bruit (médiatique) pour rien.
Film autobiographique sur l'artiste qui aura bouleversé les années 70, un peu dans le même style que La Môme en largement moins réussi, Gainsbourg (Vie Héroïque) apparaît comme un film étrange dès le départ. Ne sachant pourquoi, bien que le personnage ait de la gueule, les pensées intimes du chanteur sont matérialisées par une sorte de créature lui ressemblant fortement, en images de synthèse. Cela a alors pour effet de complètement décrédibiliser le reste du film, qui aurait du rester entièrement autobiographique et ne pas sombrer dans le fantastique. Hormis quelques scènes qui restent bonnes, surtout celles de son enfance, la majorité du film est froid, lent, sans réel intérêt. De plus, pour ceux qui n'ont pas vécu à cette époque ou n'ont pas découvert l'artiste depuis, il reste difficile de suivre l'histoire de sa vie puisque de nombreux passages ne sont pas contés, ce qui fait que l'on passe d'un moment à un autre, quelques années plus tard. Pas sûr qu'il s'agisse de la meilleure manière de lui rendre hommage.
Très moyen si ce n'est la performance incroyable de Eric Elmosino; il a même la voix de Serge Gainsbourg, et on pourrait presque s'y tromper. Lucy Gordon se fond aussi à merveille dans le personnage de Jane. Bien sûr les images sont belles, la musique est forcément bien puisqu'elle est signée Gainsbourg. Mais pour le reste... c'est assez inconsistant. La présence du double de Serge m'a beaucoup gênée. Je ne vois pas ce qu'il vient faire là... Et puis, bien que dix ans soient parfois filmées en deux scènes, le film a des longueurs épouvantables... On reconnaît du talent, une volonté de rendre hommage au grand artiste, mais ça s'arrête là. Je suis déçue, même si je m'y attendais. Comment rendre Gainsbourg à l'écran? C'était un artiste et une personnalité si complexe...
Il s'agit d'une première œuvre, celle de Joann Sfar auparavant auteur de BD et ayant même travaillé quelques temps dans l'industrie Pixar. Si il y a bien un artiste atypique qui méritait un biopic c'était bien Gainsbourg et pour s'y plonger, le jeune réalisateur (et cela mérite d'être salué malgré tout) a choisi d'aborder le personnage sous un facette inédite et originale un peu à la manière de Todd Haynes pour Bob Dylan trois ans plus tôt. Le seul problème c'est qu'à trop vouloir être peint d'artifices et de coloriages, le film perd de son essence première et se disperse dans un vaste fouillis ou les inégaux interprètes ne sont que des pantins malheureusement condamnés au mimétisme. Souvent insignifiants, les délires de Sfar s'avèrent au final assez lourds et parfois sans queue ni tête. Peut être a-t-il choisi un sujet trop ambitieux pour ce premier film radicalement inabouti. En tout cas, on attend le prochain.
Intéressant mélange ciné/BD. Côté biopic, Eric Elmosnino est parfait mais hormis les nombreuses conquètes avec Laëtitia Casta en BB à l'honneur, je trouve que Joann Sfar a eu un peu de mal à combler...
Un navet indéfinissable ! Au bénéfice d’un casting de jeunes femmes autant belles je pensais tomber sur une œuvre et là déçu je tombe sur une merde. Enfin je ne veux pas jouer les critiques à deux balles, enfin Gainsbourg aimait la vie, aimait sortir aux restaurants, passait ses nuits chez Régine et adorait passer à la télé. Là rien, pas un plateau télé, le film dans son entier se passe dans une chambre avec un piano, une morosité latente engendré par un être bipolaire, un nounours ultra présent dans chaque scène, un désastre. Quant à Boris Vian il ne correspond pas du tout, il était long et maigre, et moins extravaguant. Gainsbourg était très pudique et dans le film on le voit nu dans son bain. Le documentaire passée la semaine passée sur Fr3 vaut dix fois ce nanar. France Gall n’était pas cruche. Par contre Laetitia Casta, Lucy Gordon, Anna Mougladis et Mylène Jampanoï sont des femmes magnifiquement belles et fort talentueuses, mais elles ne doivent pas leurs talents au réalisateur de ce film.
Un film intéressant sur la forme car il va au-delà de la démonstration pure et simple de la vie du chanteur. Mais ce qui est raconté ne fait que caricaturer le personnage encore plus que ce qui était montré dans les magazines populaires, le fond manque de rigueur, ce qui déroute le spectateur. Même Éric elmosnino n'est pas époustouflant. Il a la gestuelle, certes, mais il n'a pas pour autant cerné la complexité du personnage, et n'en reste qu'à la surface. En bref, heureusement que Charlotte Gainsbourg a refusé de jouer le rôle de son père.
Décidément les bio d'artistes que j'aime et moi au cinéma ca marche ... pas. Trés decu par celle de coluche je le suis tout autant pour celle de Gainsbourg . Pourtant tout démarre bien dans ce film avec l'enfance de Gainsbourg magnifiquement interprété par cet enfant , cela dure une vingtaine de minute avec un joli récit drôle et émouvant et puis aprés c'est le neant ! . Le réalisateur propose de survolé la vie de Gainsbourg par toutes ses conquêtes des plus belle femme de l'époque et le chemin parcourue pour devenir un grand artiste francais romantique et provocateur . Seulement l'ensemble est trés mediocre on ne ressent aucune emotion , aucun rire( avec meme un limite plagia de la scéne de danse de Dujardin dans OSS117 qui est limite du ridicule) . Ce qui n'arrange rien au film c'est sa lenteur bien présente . On peut pioché des bouts de scènes pas mal et certaines idées intéressante comme celle de son double bien qu' omniprésente mais original , la beauté de Laeticia Casta qui créve l'ecran , la ressemblance de l'acteur avec Gainsbourg bien que je trouve pas son jeu d'acteur si reussi que ca ! Au final l'énigme reste entière sur le pourquoi un homme au physique ingrat , mal dans sa peau (obligé de sombrer dans la dependance forte de la clope et l'alcool pour vivre) , a reussi a seduire toutes ses femmes car le raccourci du film montre que son charme opére sur un piano bar et par le biais des mots , suffisant ? Très déçu donc de ce film dont j'attendais beaucoup .