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Un visiteur
1,0
Publiée le 23 janvier 2010
Un très bon acteur et Lucy Gordon et Leatita Casta sonttrès bonnes.Les musiques sont très bonne mais cela s'arrete la malheureusement. Un démon tiré de la BD surgit de nulle part et une réalisation trop fouilli.Aucune notion de temps et cela est bien dommage.On s'ennuie pas mal pour une oeuvre sur un très grand artiste.
Difficile d'emboiter le pas au concert de louanges et au matraquage médiatique qui accompagnent la sortie du film. Essentiellement consacré à une énumération fastidieuse des conquêtes féminines de Gainsbourg, digne des plus belles pages de Voici et Gala, il faut attendre le dernier quart d'heure pour aborder la figure anar et provocatrice du chanteur, qui fut un sacré poil à gratter d'une France encore catho, gaulliste et frileuse. On pourra aussi s'interroger sur l'apologie béate d'un personnage, certes artiste génial, mais dont les multiples facettes ne sont pas toutes admirables. Dans ce défilé de people on retiendra les incarnations réussies de Laeticia Casta en Bardot et Ana Mouglalis en Greco, tandis que France Gal et Boris Vian sont inexplicablement ridiculisés. La bande sonore ne rachète pas le film, avec des arrangements pitoyables qui frisent la trahison musicale.
Joan Sfar, fumiste -croyez moi, ce n'est pas forcément une insulte, venant de moi- le plus connu la bédé bobo, passe au grand écran avec cette fresque très libre sur la vie de Gainsbourg/Gainsbarre. L'acteur principal est bluffant de mimétisme, mais le parti pris scénaristique de coller un diablotin/ange gardien au look Sfarien et celui de vouloir présenter l'exhaustivité de la carrière du gai luron, rend le film un peu étouffant. A moins d'être un fan invétéré du fumiste Gainsbourg ou -surtout- du fumiste Sfar, on restera sceptique face à ce jet brouillon, disponible dans toutes les bonnes librairies.
Quel ennui! Un film qui ne rend en rien hommage à son génie créatif.C'est juste une succession d'anecdotes, faisant la part belle à sa relation avec les femmes plutôt qu'à l'auteur-compositeur. On est plus proche de Voici que de Télérama.Il méritait mieux.
La biographie filmée de Serge Gainsbourg, à la manière de Roger Pierre et Jean Marc Thibault racontant l'Histoire de France chez les Carpentier : des sketches, des chansons et des starlettes ! Il est dommage que les auteurs du film n'aient pas éprouvé le besoin de se livrer à une réflexion plus dense sur le personnage du talentueux créateur. Joann Sfar apporte à la fragile entreprise sa caution artistique -enfin, son minimum syndical : il affuble le chanteur d'un double assez inutile, dont on ne sait trop s'il s'agit de Gainsbarre ou de Casimir.
ce film ne m'a pas captiver!!loin de la, une histoire très peu prenante que la vie de gainsbourg, certain diront c'est un comble moi le personnage ne me fascine pas beaucoup et cinématographiquement parlant son histoire est survolée de manière assez fade avec ses nombreuses idylles.Reste le passage du début sur l'enfance qui lui est digne d 'intérêt.
Je m'attendais à être déçue... Eh bien, ce fut le cas ! Joann Sfar affirmait ne pas vouloir faire de biopic, mais proposer un portrait psychologique de l'artiste par le moyen du conte. Toutefois, ce long-métrage comporte, de mon point de vue, de nombreux défauts. En premier lieu, on devine que certains faits ne sont pas réels (ce qu'a d'ailleurs confirmé Lulu Gainsbourg, qui dit cependant avoir bien aimé ce film sur son père). Ensuite, les inexactitudes spatio-temporelles en ce qui concerne la vie du chanteur sont récurrentes, par respect pour lui (ainsi que ses proches) et même s'il ne s'agissait pas d'un biopic, j'estime que Joann Sfar aurait au moins pu faire attention à cela. D'autre part, malgré un air de ressemblance indéniable et quelques moments musicaux agréables, à aucun moment je n'ai vraiment senti que l'acteur principal était en alchimie avec son personnage (dont, paraît-il, il n'est d'ailleurs pas vraiment fan), c'était pour moi bien plus de l'imitation qu'une vraie implication. Enfin, je trouve que la présence de la Gueule n'apportait strictement rien dans l'analyse psychologique. Au final, on peut ressortir du cinéma en ayant l'impression que Serge Gainsbourg a passé sa vie à se la couler douce et à se comporter en dilettante,ce qui était pourtant loin d'être le cas. Cependant, je retiendrai la présence d'acteurs qui se débrouillent bien (le petit garçon et Laëtitia Casta), une bonne reconstitution de l'ambiance parisienne et le plaisir de réentendre de belles chansons. Mais pour comprendre et connaître vraiment la vie, la personnalité ainsi que l'oeuvre de Serge Gainsbourg, je conseillerais plutôt de lire l'ouvrage que Gilles Verlant lui a consacré il y a quelques années, ou encore de réécouter ses chansons et pourquoi pas ses dernières interviews.
Serge Gainsbourg: aujourd'hui devenu une référence en matière de chanson française mais qui a galéré. En effet, Gainsbourg a du attendre 1979 et l'album Aux armes et caetera pour obtenir un succès public qui le fuyait depuis ses débuts en 1958. Bien sûr, nul ne saurait ignorer les nombreux emprunts du compositeurs à la musique classique, lui-même les ayant reconnus, car pour lui, la musique classique était au-dessus de tout. On peut dire quand même que Joan Sfar n'a pas manqué de cran. Parce que quand on est comme lui, c'est-à-dire sans aucune légitimité cinématographique et que, comme premier film, on décide de faire un bipoic sur Gainsbourg, la tâche n'est pas aisée. Malheureusement, le constat est implacable : quel film réducteur. Sfar n'ayant manifestement retenu que trois choses au sujet de Gainsbourg: un homme avec ses tourments, un homme qui fume et boit à outrance et qui se tape toutes les nanas qu'il rencontre. Okay, Gainsbourg c'était ça. Mais quid de son écriture totalement nouvelle pour l'époque? Quid de l'impact qu'il a eu sur la chanson française? Quid de cette faculté qu'a eu Gainsbourg de mélanger musique classique et musique populaire pour en tirer des chansons appartenant désormais à notre patrimoine musical? Quid de ses essais en tant que cinéaste? La qualité des films important peu pour le coup. Ce film ne lui rend aucunement hommage. Heureusement, Eric Elmosnino, impressionnant de vérité, Lucy Gordon et Laetitia Casta arrivent à faire passer la pilule.
Vouloir sortir des sentiers battus du biopic à la française est une louable intention. Pourquoi pas le conte ? Gainsbourg et ses multiples personnalités semblait s'y prêter... Le problème ici c'est qu'en voulant survoler toute la vie du musicien en la résumant à quelques moments clés traités comme des vignettes, on finit justement par la transformer en une série de clichés. Et de vouloir ainsi transcender l'anecdotique, on y sombre corps et âme. Difficile en effet de faire plus éculé que ces scénettes où défilent des personnalités réduites à leurs plus simples expressions, platement rythmées par les hits du chanteur. Quand à la "poétique" du film, le moins que l'on puisse dire, c'est que Joann Sfar échoue tragiquement à la transposer de ses BD. Rien ne marche et tout sombre dans le grotesque. Dommage, l'intention y était et Eric Elmonisno est troublant de ressemblance...
Pour commencer, je dois dire que je ne connais pas du tout Gainsbourg. Je n’ai jamais trop écouté ses chansons et le mythe ne m’intéresse pas des masses. Alors comme ca, j’y allais sans a priori. Mais, en fait, c’est peut-être ça qui a fait que j’ai trouvé ce film inintéressant au possible. Joann Sfar a voulu se faire son petit délire personnel à partir de la vie de Gainsbourg, sous la forme d’une lettre d’amour. C’est plutôt pas mal de ne pas faire un biopic trop sage, mais là, c’est un peu trop n’importe quoi. Certaines scènes sont complètement absurdes et on ne comprend pas toujours pourquoi elles se trouvent là. L’idée d’une sorte de double (La Gueule) n’est pas une mauvaise idée en soi, mais elle est, selon moi, mal exploitée car trop « réelle ».
Ensuite, ce qui est le plus dommageable, c’est le défilé de ses conquêtes avec aucune hiérarchie : c’est dix à quinze minutes pour tout le monde que ce soit Gréco, Bardot ou Birkin. C’est un peu dommageable tout de même car toutes n’ont pas joué le même rôle dans sa vie. Malgré des interprètes à la hauteur, j’ai vraiment été déçu car je m’attendais à mieux pour ce qu’on annonce depuis des mois comme l’événement cinématographique français du début d’année.
Le formalisme, certes innovant, du film maintient le spectateur a distance. On s'ennuie vite et personnellement je n'ai pas dépassé la première heure. Comment la vie si riche d'un artiste haut en couleur peut-elle produire un film aussi froid. Mystère...
Si l'acteur qui joue Gainsbourg est juste impeccable dans son rôle, le reste du film est plutôt ennuyant. Scènes mal coupées, histoire de Gainsbourg gamin trop longue, en fait, on ne sait pas trop où le réalisateur veut nous emmener, on dirait une suite de scenettes mal travaillées et une fin qui n'a rien d'une fin. Bref, à part de bons acteurs, l'ensemble et plutôt fade.
Je m'attendais à une superbe histoire en voyant la bande annonce, mais finalement ce film n'est qu'une suite d'événements chronologiques sur la vie de Gainsbourg! Le réalisateur fait un travail médiocre en donnant peu de profondeur aux personnages, les évènements s'enchainent sans qu'on les comprennent vraiment... bref un film médiocre qui à plus du documentaire musicale!
Plutôt décevant ! Le côté conte est pas mal, l'idée du double intéressante, mais au final ça ne sert pas à grand chose car le film se repose sur une suite de scènes connues, sans lien entre elles, qui ne présentent donc pas de réflexion ou de nouveauté sur le personnage. D'ailleurs Gainsbourg est montré sous un angle souvent antipathique là où on aurait aimé le voir sensible et intelligent en tant qu'artiste. C'est davantage une vie pathétique qu'une vie héroïque... Mention spéciale aux comédiens qui assurent bien, et surtout à Casta/Bardot qui est pour moi le meilleur moment du film. Ce qui cloche, c'est que ce qui est montré n'est pas spécialement passionnant, en fait. Ce n'est qu'un résumé du personnage, sans gratter au dessous, sans montrer l'homme qu'on ne connaissait pas. Dommage !