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Jean Claude
3 critiques
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1,5
Publiée le 8 mai 2023
je déteste ces "biopic" qui me sont immodes car "je préfére regarder voir écouter Mr Gainsbourg, le vrai le seul lors de ces documentaires bien plus GRAND et point un gland jouant ce géant cqfd
Si l'acteur qui joue Gainsbourg est juste impeccable dans son rôle, le reste du film est plutôt ennuyant. Scènes mal coupées, histoire de Gainsbourg gamin trop longue, en fait, on ne sait pas trop où le réalisateur veut nous emmener, on dirait une suite de scenettes mal travaillées et une fin qui n'a rien d'une fin. Bref, à part de bons acteurs, l'ensemble et plutôt fade.
Serge Gainsbourg: aujourd'hui devenu une référence en matière de chanson française mais qui a galéré. En effet, Gainsbourg a du attendre 1979 et l'album Aux armes et caetera pour obtenir un succès public qui le fuyait depuis ses débuts en 1958. Bien sûr, nul ne saurait ignorer les nombreux emprunts du compositeurs à la musique classique, lui-même les ayant reconnus, car pour lui, la musique classique était au-dessus de tout. On peut dire quand même que Joan Sfar n'a pas manqué de cran. Parce que quand on est comme lui, c'est-à-dire sans aucune légitimité cinématographique et que, comme premier film, on décide de faire un bipoic sur Gainsbourg, la tâche n'est pas aisée. Malheureusement, le constat est implacable : quel film réducteur. Sfar n'ayant manifestement retenu que trois choses au sujet de Gainsbourg: un homme avec ses tourments, un homme qui fume et boit à outrance et qui se tape toutes les nanas qu'il rencontre. Okay, Gainsbourg c'était ça. Mais quid de son écriture totalement nouvelle pour l'époque? Quid de l'impact qu'il a eu sur la chanson française? Quid de cette faculté qu'a eu Gainsbourg de mélanger musique classique et musique populaire pour en tirer des chansons appartenant désormais à notre patrimoine musical? Quid de ses essais en tant que cinéaste? La qualité des films important peu pour le coup. Ce film ne lui rend aucunement hommage. Heureusement, Eric Elmosnino, impressionnant de vérité, Lucy Gordon et Laetitia Casta arrivent à faire passer la pilule.
On ne peut pas accuser Joann Sfar d'avoir voulu réaliser un biopic conventionnel mais on ne peut pas l'accuser non plus d'avoir réussi son film. L'artifice quand ça sert à mieux souligner la profondeur d'une oeuvre, c'est bien ; mais quand ça sert à essayer d'en cacher l'absence totale, c'est pas bien. Non, sans déconner c'est bien joli de faire mumuse avec des maquettes et tout mais faire original ne signifie pas forcément que l'on doit enlever totalement la substance du protagoniste réduit ici à l'état de caricature. Quand à sa vie, on a l'impression que le réalisateur-scénariste s'est contenté de faire "plouf-plouf" avec les grandes étapes de cette dernière. Bon d'accord il y a la musique, absolument géniale, mais c'est plus "Merci Serge" qu'autre chose. La seule bonne véritable raison de visionner l'ensemble c'est l'interprétation. Eric Elmosnino, dans le rôle-titre, la regrettée Lucy Gordon, dans celui de Jane Birkin, et Lætitia Casta, en Brigitte Bardot, sont troublants de vérité. Mais une très belle qualité d'interprétation n'arrive pas du tout à cacher la vacuité totale du tout, vacuité qui engendre inévitablement l'ennui. Dieu est sûrement un fumeur de havane mais Joann Sfar n'a pas du tout l'air d'avoir l'étoffe d'un bon réalisateur.
Bon...je vous l'avoue tout de suite: j'aime pas Gainsbourg et je n'apprécie que modérément les BD de Joann Sfar. Alors évidemment, les deux réunis...beuh! Alors on retrouve la patte de Sfar dans ce "conte" (drôle de nom pour une biographie...) comme les passages avec le Gainsbar ou les dessins de Serge, directement faits par l'auteur de BD. D'ailleurs, parlons du Gainsbar: sérieusement, c'est quoi ce truc? Vous croyez vraiment que Gainsbourg se baladait avec ce bidule tout droit tiré d'un (mauvais) film d'animation de la fin du siècle dernier (bon d'accord, c'était il y a 12 ans. Mais c'est toujours rigolo de filer un coup de vieu à ses lecteurs)? Certains vont me dire: "oui mais c'est de la poésie, tu peux pas comprendre, sale matheux!". D'accord mais une biographie, ça doit avant tout être respectueux, non? Vous voyez Edith Piaf dans "La môme" se balader avec le petit bonhomme en mousse vous? Et les passages avec le chou-fleur, tssss... affligeants! Et en plus, Sfar saute d'un coup une quinzaine d'année de la vie de Lucien Gainsburg (car c'est son nom): c'est une biographie, ça?! Et on finit par le plus gros point noir du film: PAS DE DATES!!! Mais pourquoi? Quand on s'y connait pas en gainsbourlogie, impossible de savoir en quelle année on est! Résultat, on ressort du film plus bête qu'on y est rentré. Ah non, j'ai appris qu'il avait écrit "Poupée de cire, poupée de son". J'aime bien. Mais ça vaut vraiment pas le coup de claquer 10 € pour apprendre ça (heureusement que moi je l'ai vu à la télé). Alors regardez la page Wikipédia de Serge Gainsbourgh, vous en apprendrez beaucoup plus sur lui qu'en regardant ce film (oh pardon, ce "conte").
Pour commencer, je dois dire que je ne connais pas du tout Gainsbourg. Je n’ai jamais trop écouté ses chansons et le mythe ne m’intéresse pas des masses. Alors comme ca, j’y allais sans a priori. Mais, en fait, c’est peut-être ça qui a fait que j’ai trouvé ce film inintéressant au possible. Joann Sfar a voulu se faire son petit délire personnel à partir de la vie de Gainsbourg, sous la forme d’une lettre d’amour. C’est plutôt pas mal de ne pas faire un biopic trop sage, mais là, c’est un peu trop n’importe quoi. Certaines scènes sont complètement absurdes et on ne comprend pas toujours pourquoi elles se trouvent là. L’idée d’une sorte de double (La Gueule) n’est pas une mauvaise idée en soi, mais elle est, selon moi, mal exploitée car trop « réelle ».
Ensuite, ce qui est le plus dommageable, c’est le défilé de ses conquêtes avec aucune hiérarchie : c’est dix à quinze minutes pour tout le monde que ce soit Gréco, Bardot ou Birkin. C’est un peu dommageable tout de même car toutes n’ont pas joué le même rôle dans sa vie. Malgré des interprètes à la hauteur, j’ai vraiment été déçu car je m’attendais à mieux pour ce qu’on annonce depuis des mois comme l’événement cinématographique français du début d’année.
Film autobiographique sur l'artiste qui aura bouleversé les années 70, un peu dans le même style que La Môme en largement moins réussi, Gainsbourg (Vie Héroïque) apparaît comme un film étrange dès le départ. Ne sachant pourquoi, bien que le personnage ait de la gueule, les pensées intimes du chanteur sont matérialisées par une sorte de créature lui ressemblant fortement, en images de synthèse. Cela a alors pour effet de complètement décrédibiliser le reste du film, qui aurait du rester entièrement autobiographique et ne pas sombrer dans le fantastique. Hormis quelques scènes qui restent bonnes, surtout celles de son enfance, la majorité du film est froid, lent, sans réel intérêt. De plus, pour ceux qui n'ont pas vécu à cette époque ou n'ont pas découvert l'artiste depuis, il reste difficile de suivre l'histoire de sa vie puisque de nombreux passages ne sont pas contés, ce qui fait que l'on passe d'un moment à un autre, quelques années plus tard. Pas sûr qu'il s'agisse de la meilleure manière de lui rendre hommage.
Un film intéressant sur la forme car il va au-delà de la démonstration pure et simple de la vie du chanteur. Mais ce qui est raconté ne fait que caricaturer le personnage encore plus que ce qui était montré dans les magazines populaires, le fond manque de rigueur, ce qui déroute le spectateur. Même Éric elmosnino n'est pas époustouflant. Il a la gestuelle, certes, mais il n'a pas pour autant cerné la complexité du personnage, et n'en reste qu'à la surface. En bref, heureusement que Charlotte Gainsbourg a refusé de jouer le rôle de son père.
Médiocre biopic, laborieusement illustratif. Passé le générique animé séduisant (ce qui est le minimum syndical pour un dessinateur), le récit linéaire se noie dans l’anecdote et la convention de feuilleton télé : la vie de l’artiste est réduite à ses histoires de cul et ou la genèse de ses grands tubes, le tout nimbé de poésie de pacotille (le double marionnette, usé jusqu’à la corde) et de prestations d’acteurs confondant incarnation et imitation. À cet égard, Les pathétiques prestations de Laetitia Casta en B.B. ou de Sara Forestier en France Gall ne sont pas les moindres catastrophes de casting. Beaucoup de bruit (médiatique) pour rien.
Très moyen si ce n'est la performance incroyable de Eric Elmosino; il a même la voix de Serge Gainsbourg, et on pourrait presque s'y tromper. Lucy Gordon se fond aussi à merveille dans le personnage de Jane. Bien sûr les images sont belles, la musique est forcément bien puisqu'elle est signée Gainsbourg. Mais pour le reste... c'est assez inconsistant. La présence du double de Serge m'a beaucoup gênée. Je ne vois pas ce qu'il vient faire là... Et puis, bien que dix ans soient parfois filmées en deux scènes, le film a des longueurs épouvantables... On reconnaît du talent, une volonté de rendre hommage au grand artiste, mais ça s'arrête là. Je suis déçue, même si je m'y attendais. Comment rendre Gainsbourg à l'écran? C'était un artiste et une personnalité si complexe...
Assidu aux écoutes des albums de Gainsbourg, lecteur tout aussi assidu de Boris Vian, j'ai trouvé la pilule dure à avaler : C'est mal joué, trop raccourci, le fait de faire chanter l'acteur et non gainsbourg (dans le but de vendre le CD après) retire le plus petit intérêt qu'il y aurait pu il y avoir. Quant à Vian, il ont déniché un gros lard, petit, avec la voie de Truman Capote quand il chante.
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Enfin je vois ce film dont on a beaucoup parlé ! Pur hasard, je vois au dernier moment qu’il passe sur Canal . C’est parti.
Dès la première demi-heure, je vois des touches fantaisistes, dont je ne raffole pas habituellement. Voir sa conscience personnifiée, et plus tard, des mises en scène surfaites et saugrenues, qui virent au fantastiques, ne m’a tout de suite pas plu. On s’attendait à un docu-fiction, la vie de Gainsbourg racontée sobrement, étapes après étapes ; on se retrouve finalement projeté dans un film à quelques scènes animées de façon burlesque. Gros moins pour ma part.
Gainsbourg (vie héroïque), est long (2h10). Ajouté à cela la narration de différents chapitres de toute une vie, le film semble découpé en plusieurs films, ce qui nous fait malheureusement perdre le fil… On passe d’un « chapitre » à l’autre sans vraiment s’en apercevoir, nous sommes déjà quelques années plus tard. On passe trop vite, mais c’est trop long. Quelque chose ne va pas.
En revanche, on reconnaît le talent d’Eric Elmosnino, qui se fond dans la peau du personnage, non seulement grâce à la ressemblance physique indéniable, mais aussi grâce à son jeu qui reproduit les attitudes, les mimiques, et même la voix.
Aussi, les scènes d’amour sont très belles, on y croit sincèrement, d’autant plus que la fantaisie s’absente, les plans sont bien faits et bien filmés, et la lumière est utilisée gracieusement. Sans parler du casting, qui nous offre de jolies femmes (Anna Mouglalis en Juliette Greco, Laetitia Casta en Brigitte Bardot).
On aurait pu apprécier davantage Gainsbourg (vie héroïque) si tout fantastique avait été éludé, et si le film avait offert un fil conducteur qui nous empêche de se demander « où en sommes-nous ? ». L’essentiel n’y est pas.
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Intéressant mélange ciné/BD. Côté biopic, Eric Elmosnino est parfait mais hormis les nombreuses conquètes avec Laëtitia Casta en BB à l'honneur, je trouve que Joann Sfar a eu un peu de mal à combler...