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Un visiteur
1,5
Publiée le 27 octobre 2010
Une œuvre qui joue sur la forme pour masquer le manque de substance. En gros le film prétend expliquer l'artiste génial et auto destructeur par un complexe de "sale gueule". Malheureusement, l'explication est trop légère, et développée avec trop de simplisme pour apparaître comme vraisemblable ou tout du moins se révéler intéressante. Résultat : même si une certaine dextérité ressort dans l'enchaînement des scènes, on décroche sur plusieurs moments. Le film a été vendu comme un conte : ce qu'il n'est pas du tout. Le récit est structuré bien platement autour d'anecdotes globalement connues de la vie de Gainsbourg, agrémenté de touches de fantaisie éparses, qui émergent des fois de façon bien trop insolites pour ne pas brouiller la cohérence de l'univers du récit. Le personnage de "La gueule" pose problème rapidement car il fait vite figure d'artifice plus qu'il ne sert le récit, et son utilisation perd en légitimité. La motivation dramatique de son apparition en début de film au jeune Gainsbourg nous reste assez hermétique, mais on s'attend à ce que la suite du récit nous révèle tout le poids de cette facette gainsbourienne ; Or, on attend en vain: le personnage réapparaît épisodiquement sans rien apporter de plus. La confrontation entre "cette gueule" et Gainsbourg ne fait émerger aucune tension dramatique : on ne perçoit pas en quoi cet "être" est réellement néfaste à Gainsbourg - il nous est éventuellement suggéré qu'il le pousse à arrêter la peinture ? à fumer ? à quitter sa première nana ? mais aucun véritable fond, enjeu quant au conflit intérieur de l'artiste que cette "Gueule" est censée représenter - De plus, la qualité d'interprétation d'Elmosnino suffit à elle seule à suggérer une tension conflictuelle intérieure chez Gainsbourg à certains moments (scène de l'école où Gainsbourg va jouer avec les mômes) et il aurait sans doute mieux valu exploiter plus judicieusement l'immense talent de l'acteur principal, qui porte le film à lui tout seul. Au niveau interprétation justement, en plus d'Elmosnino, la subtile Lucy Gordon, et le touchant jeune acteur qui joue Gainsbourg petit offrent une prestation de qualité. Leur rôle étant quand même plus fourni que ceux des autres acteurs. La prestation de Sarah Forestier en France Gall m'a laissé dans l'ambiguïté : elle n'est pas tombée dans la caricature de la jeune gourde naïve mais quand elle chante, on sent un regard de moquerie sur le personnage. Quant à Laetitia Casta, si elle est une évocation crédible de Bardot, je m'attendais à une prestation plus surprenante, vu tout ce que j'avais entendu. Disons que c'est pas son plus mauvais rôle car effectivement physiquement elle fait illusion, elle a su reproduire le parler de Bardot, même si on la sent fébrile pour le tenir sur certaines répliques (et pourtant elle en a pas beaucoup) et que sa dernière scène chez les parents de Gainsbourg est plus ridicule que comique. Par contre, les décors et intérieurs sont bien travaillés ainsi que l'image au niveau des lumières et couleurs, ce qui accentue le charme de la forme, mais révèlent aussi le manque de fond. Enfin les dialogues sont utilisés pour contextualiser certaines scènes après ellipse, procédé qui peut accentuer l'impression de superficialité dans la conception de la trame. Bref, Chapeau bas à l'acteur principal et Lucy Gordon qui sont arrivés à choper l'essence de leur personnage !!!
La vie de Gainsbourg de son enfance pendant l'occupation à ses dernières années avec Bambou.
Je m'étais dit que j'attendrai la sortie en dvd pour le voir et bien j'ai eu raison. Joann Sfar, auteur de BD reconnu, a eu une bonne idée, nous présenter la vie de Gainsbourg non comme un biopic traditionnel mais plutôt comme un conte. Louable certes, mais son personnage de Gainsbarre qui accompagne Gainsbourg tout au long du film finit par être franchement emmerdant! Il apparaît toutes les 5 minutes avec ses oreilles et son nez en carton pâte sans apporter grand chose au film. Quant aux conquêtes de la star, elles défilent l'une après l'autre, tel un zapping complètement décousu. Elles apparaissent comme par enchantement sans qu'on en sache plus sur leur rencontre avec Gainsbourg. Tout paraît survolé sans qu'on apprenne rien qu'on ne sache déjà. Grosse satisfaction par contre concernant l'interprétation d'Eric Elmosnino, Gainsbourg plus vrai que nature et Laetitia Casta, réincarnation de Brigitte Bardot.
Franchement j'ai été très décue. Le film n'est qu'une suite de scènes de Gainsbourg avec ses différentes conquêtes et les chansons qui vont avec. On ne voit rien d'autre, rien sur son succès, sur sa personnalité, ses excès. Je pensais en apprendre plus sur ce personnage mystérieux, et non ! Quel dommage !
ce film ne m'a pas captiver!!loin de la, une histoire très peu prenante que la vie de gainsbourg, certain diront c'est un comble moi le personnage ne me fascine pas beaucoup et cinématographiquement parlant son histoire est survolée de manière assez fade avec ses nombreuses idylles.Reste le passage du début sur l'enfance qui lui est digne d 'intérêt.
Le formalisme, certes innovant, du film maintient le spectateur a distance. On s'ennuie vite et personnellement je n'ai pas dépassé la première heure. Comment la vie si riche d'un artiste haut en couleur peut-elle produire un film aussi froid. Mystère...
j'adore gainsbourg mais le film m'a déçu:tout est retracé trop vite,sans queue ni tête;mon copain qui ne connait rien à gainsbourg ne captait pas trop (si la première fille de Jane était celle de gainsbourg etc...).La bande son est bonne;
Une deception. Je me suis mis à la place de ceux et celles qui voulaient découvrir le génie de Gainsbourg avec ce film, et bien je les plaignais. C'est à un rythme très saccadé et décousu, il manque trop de choses et d'approfondissemts, le rôle de "la gueule" m' a fortement irrité! A quand un film biographique digne de ce personnage grandiose et loufoque?
Quel ennui! Un film qui ne rend en rien hommage à son génie créatif.C'est juste une succession d'anecdotes, faisant la part belle à sa relation avec les femmes plutôt qu'à l'auteur-compositeur. On est plus proche de Voici que de Télérama.Il méritait mieux.
Sfar a bien le droit de fantasmer sur Gainsbourg, comme le fit jadis Ken Russell sur les musiciens classiques. Mais chez Sfar, la magie opère rarement. Son film est trop long, on a droit à un défilé de visages connus, un peu comme autrefois chez Sacha Guitry. On a envie de distribuer des notes aux imitations, par exemple: Bardot,10/10. Brassens,5/10. Greco,3/10, etc... Les maquilleurs ont fait un travail considérable sur ce film. Mais ce qui aurait dû être l'essentiel, la création artiistique chez l'auteur du "poinçonneur des lilas", n'est que très peu abordé. Comme si Gainsbourg avait consacré l'essentiel de sa "vie héroïque" à se saouler, à fumer, à collectionner les conquêtes féminines.