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    The Visitor
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    300 critiques spectateurs

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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 184 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 août 2012
    Un film très réussi qui lie de manière très habile le drame psychologique au propos social voire politique. Un professeur veuf depuis peu qui a progressivement perdu le goût de la vie depuis que celle qu’il admirait (elle était concertiste au piano) est partie, va donner un sens nouveau à celle-ci grâce au hasard qui met sur sa route deux jeunes clandestins venus squatter son appartement new yorkais. Le chemin sera très progressif pour que cet homme maladroit avec la vie commence à comprendre que communiquer n’est pas si compliqué. Cet apprentissage se fera autour de la musique et d’un instrument venu d’une autre culture : le djembé, instrument de la liberté d’expression par excellence. Le professeur abandonnera les leçons de piano qu’il avait entrepris - sans doute en mémoire de sa femme - pour trouver avec le djembé sa propre identité qu’il semblait avoir abandonnée à l’ombre d’une épouse trop brillante. Voilà pour l’aspect psychologique du film de Mac Carthy qui se veut une ode à la vie. Sur l’autre versant on assiste à un véritable plaidoyer pour le mélange des races et des cultures (toujours via la musique) et à une dénonciation des méthodes radicales instaurées par le gouvernement américain depuis le 11 septembre 2001 pour ramener dans leur pays d’origine des hommes et des femmes ayant construit leur vie depuis des années sur le sol américain. Que vont trouver Tarak et sa mère de retour en Syrie ? C’est tout le monde musulman qui est frappé sans discernement par cette politique sécuritaire. Pour éviter de centrer le propos uniquement sur le Moyen-Orient, Mac Carthy a choisi d’adjoindre à Tarak une petite amie sénégalaise. Le professeur va trouver une nouvelle jeunesse dans le combat qu’il va mener pour tenter de maintenir son jeune ami sur le sol américain. Il va même entrevoir un moment la possibilité d’un nouvel amour avec la mère de Tarek venue unir son sort à celui de son fils. Beau film rempli d’humanité.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    145 abonnés 2 431 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2015
    Trop de bons sentiments transcendés par la musique dans ce petit film gentil.
    Julien D
    Julien D

    1 212 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2010
    Cette belle histoire est une magnifique réalisation qui nous présente à la fois des personnages réalistes et attachants mais surtout une morale intelligente qui est la meilleure attaque que l'on puisse faire à la politique ferme anti-émigrition faite aux Etats-Unis sous le règne de Bush. Depuis le postulat simple et universel du choc des cultures passant par l’amitié entre l’étranger oppréssé et l’autochtone, McCarthy parvient à maitriser son film pour en faire un grand moment d’émotions humaines. Cette relation est magnifiquement portée par un Richard Jenkins mettant parfaitement en avant la profonde mélancolie de son personnage tournant vite à un combat militant perdu d’avance. Une fois de plus, Hiam Abbas est boulversante dans le rôle de la mère éppleurée.
    Kewin Powers
    Kewin Powers

    53 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 août 2023
    The Visitor fait parti de ces films à la fois simples et poignants pour lesquels on a envie de prendre sa plume.
    Le réalisateur Thomas McCarthy nous livre ici une belle écriture mise en scène avec brio nous racontant le retour à la vie d'un homme éteint.
    Le casting talentueux procure en outre cette puissance dramatique que le film avait besoin pour être une oeuvre sublime, témoin en est l'interprétation d'un Richard Jenkins émouvant derrière ses lunettes ternes.
    The Visitor est tel ce verre de vin que l'on déguste, à la fois somptueux et amer.
    Rotten Tomatoes
    Rotten Tomatoes

    104 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2014
    Film assez original traitant des conditions de manière générale de la question des immigrés sans papier et des règles de détention aux Etats-Unis. Le film n'a certes pas fait bouger les choses mais il est bien réalisé. Et oui, tous les immigrants ne sont pas des méchants qui profitent du système. Peut-être que le film mériterait d'être davantage connu dans notre cher pays des droits de l'Homme... Mention spéciale aux acteurs (notamment Tarek et sa mère) qui jouent excellemment bien.
    Redzing
    Redzing

    1 147 abonnés 4 496 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2013
    Un professeur d'université austère et timide rencontre un immigré chaleureux, et se voit revivre, notamment à travers sa nouvelle passion pour le djembe. Problème : l'immigré en question s'avère clandestin et est arrêté par hasard. Thomas McCarthy signe là un film poignant et sobre, qui se veut réaliste. La réalisation étant très sage, l'émotion passe avant tout par les acteurs. Haaz Sleiman livre une prestation simple et attachante dans le rôle du clandestin. Quant à Richard Jenkins, grand habitué des seconds rôles d'Américain moyen, il incarne très justement le rôle principal, en transformant subtilement son personnage au fur et à mesure. "The Visitor" joue enfin sur le terrain politique, en dépeignant les USA comme un pays pris dans la tourmente post-9/11 et réactionnaire vis-à-vis de l'immigration, un comble au vu de l'histoire de cette nation. Malgré une seconde partie un peu lente, le film est ainsi un drame touchant.
    Cluny
    Cluny

    78 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    J'avais vu à sa sortie "The Station Agent", et j'avais apprécié cette histoire aérienne et doucement loufoque d'un nain qui héritait d'une gare désaffectée au milieu de nulle part, situation et lieu prétextes à des rencontres improbables. C'est justement lors de la tournée que le Département d'Etat avait organisé au Moyen-Orient pour présenter ce film que Thomas McCarthy a découvert à la fois l'ampleur du fossé qui séparait les Etats-Unis du reste du monde, et la passion des artistes de ces pays qui lui a inspiré le personnage de Tarek.

    Le procédé consistant à prendre un M. Tout-le-Monde, et lui faire croiser la route de gens persécutés n'est pas nouveau au cinéma, il suffit de penser au "Vieil Homme et l'Enfant" ou à "Monsieur Batignole". Comme les personnages incarnés par Michel Simon et Gérard Jugnot, le Professeur Walter Vale n'est pas franchement sympathique, puisqu'on le voit refuser le devoir d'un étudiant hors-délai juste pour ne pas avoir un peu de travail en plus, alors que lui même ne se gêne pas pour être en retard dans l'annonce de son programme.

    Partisan du moindre effort (il se contente de passer un coup de tippex sur la date de ses cours), fuyant les relations sociales au delà du strict minimum vital, il s'intéresse si peu à lui qu'il n'envisage pas de s'occuper des autres. Pourtant, le sort, et la rouerie d'un dénommé Ivan vont lui mettre dans les pattes un couple de réfugiés auquel il va s'attacher, et entrevoir la dure situation qu'ils doivent subir. Car si avant le 11 septembre, l'administration US mettait peu de zèle à traquer les clandestins, il n'en est plus de même à l'heure de la chasse aux terroristes, surtout si comme Tarek, on est arabe.

    Progressivement, le citoyen sans histoire découvre la vie quotidienne de ces sans-papiers, avec la même stupeur que celle que j'avais eu il y a 15 ans quand j'avais accompagné des amis réfugiés à l'OFPRA et que j'avais constaté comment l'état français traitait ses administrés de seconde zone. Il se confronte notamment aux gardes du centre de rétention, géré par une société privée dans un bloc anonyme au coeur de Queens, avec une absurdité bureaucratique qui fait dire à Mouna : "On se croirait en Syrie".

    Thomas McCarthy n'évite pas un certain sentimentalisme, et l'évolution de la relation de Walter avec la mère de Tarek (jouée par Hiam Abbass, vue dans "La Fiancée syrienne" et "Les Citronniers") est un peu trop prévisible. Pourtant, l'ensemble passe bien, grâce à une mise en scène procédant par petites touches, avec des scènes juste esquissées, et des échappées vers la musique, que ce soit la découverte du djembé par Walter ("Au tambour, il ne faut surtout pas penser"), ou celle du piano par Mouna.

    Loin des blockbusters hollywoodiens, Thomas McCarthy nous montre une autre Amérique, humaine et complexe, avec une profonde affection pour ses personnages et un sens du détail qui en dit long. Après "The Station Agent", "The Visitor" confirme l'intérêt de ce réalisateur original et sensible.
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 344 abonnés 7 542 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2011
    Grand Prix au dernier Festival Américain de Deauville, The Visitor est un drame intimiste et dans l’air du temps. Sur fond de chronique sociale, on part à la rencontre de Walter Vale, professeur d'économie dans une université, veuf et aigri, il va reprendre goût à la vie par la biais de la musique grâce à son colocataire Tarek, d'origine syrienne. Lui et sa copine sont clandestin, par malchance, il se fait arrêter par la police. C’est donc au professeur de tout faire pour parvenir à l’en sortir. Un film qui parle ouvertement du racisme et de la situation précaire des immigrés aux States, il parle aussi de tolérance et de l’amitié, le tout porté par d’excellents acteurs, une perle du cinéma indépendant US.
    Akamaru
    Akamaru

    3 133 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Une très jolie fable issue d'un ciné indépendant américain rarement aussi revigorant et humaniste."The Visitor" a tous les atouts pour charmer le spectateur et lui faire exprimer des torrents d'empathie et de compassion.Et il fait cela avec tant de pudeur,de délicatesse et de simplicité qu'on ne peut qu'adhérer.Richard Jenkins,second rôle patent jouant sur le terrain d'un Bill Murray,trouve là un rôle épatant où il fait montre d'un talent insoupçonné jusque là.Il interprète un professeur d'université aigri,qui lors d'un passage à New York,constate le squat d'immigrés clandestins dans son appartement.Plutôt que de les éconduire,il va se lier d'amitié avec Tarek le Syrien et Zaina la Sénégalaise,en particulier à travers un djembe.Parabole sur le fait que la musique est un art pur réunissant tous les êtres.Les différences socio-ethniques s'estompent et une belle amitié naît entre Walter le coeur meurtri et Tarek la joie de vivre.Mais les services de l'immigration interviennent bientôt...Ce film prône clairement la tolérance,l'hospitalité,l'ouverture culturelle.Sous forme de comédie douce-amère sociale,"the Visitor" pointe du doigt la politique d'expulsion des sans-papiers sans raison justifiable.Mais c'est aussi un drame à hauteur humaine,où une personne lasse de tout reprend goût à la vie avec humilité et au contact de Muna,veuve éplorée et digne.Beaucoup de générosité donc dans un film chaleureux et constamment intègre.
    GodMonsters
    GodMonsters

    1 307 abonnés 2 645 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2012
    'The Visitor' est un film touchant, avec une bonne morale ! Le casting est convaincant, le scénario se laisse suivre sans difficultés... c'est juste dommage que visuellement parlant, le film soit aussi "simpliste". Je suis certain qu'avec un grand cinéaste (pourquoi pas Woody Allen pour ce genre de film), 'The Visitor' aurait été beaucoup plus connu et aurait eu droit à une meilleure réalisation !
    elisa2102
    elisa2102

    142 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2011
    Je me suis laissé transporter par l'histoire de ce couple immigré et de cet homme qui cherche un sens à sa vie. The visitor est un film touchant, intelligemment écrit, qui plaira aux lecteurs, aux gens simples d'esprit.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    124 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2019
    Richard Jenkins est tout ce dont le film a besoin, pourtant il laisse de la place à ses collègues. C’est là que tient tout sa préciosité dans un film qui n’a même pas la fantaisie de montrer qu’il est sans artifices. Jenkins, c’est le vieux pas trop paumé, pas trop patibulaire, ennuyé mais pas collant, gentil et doux par petites touches. Il est fabuleux.

    Tout repose sur la stature des quatre acteurs principaux, des kaléidoscopes humains qui ne se révèlent jamais sous le même angle dans cette histoire somme toute classique d’immigration à New York, cette variation de la Green Card. spoiler: Il est presque facile de faire ressentir l’absence de l’immigré soudain emprisonné, cet homme dont notre attachement pour lui s’est construit sans crier gare ; c’est fait en le retirant simplement du jeu, mais quel manque ! C’est lui (ce manque, cette disparition de Haaz Sleiman qui prend vraiment au cœur) le grand atout de cette œuvre.
    Et soudain l’on comprend toute la douce manipulation de The Visitor, ses gestes lents et mesurés qui nous ont guidé sur plusieurs exutoires : l’empathie, la musique, l’espace.

    Un espace découpé dans New York comme s’il n’en était rien, mais pas d’un œil blasé ; une mise en scène ambiguë, semblable aux molles attentions du personnage de Jenkins, une mise en scène qui ne brille pas, mais… Une couleur mate ou brillante reste bien la même.

    L’absence se ressent autrement lorsque le manque est plus négatif, qu’il n’est pas signe d’attachement mais de dépendance. Tandis que la fin approche, on regrette que rien ne mène nulle part. La musique est un regret. Les liens se tissent comme de faux nœuds vite défaits. L’absence n’éclot pas.

    Voir The Visitor, c’est se tourner, dans la rue, sur la vie d’un homme qui semble fait sur mesure pour Jenkins. C’est profiter de la performance des interprètes et lever le sourcil sur un temps qui passe l’air de rien, sur une douceur de vivre dont on apprend à apprécier la fadeur à travers les facettes de l’Homme. C’est aussi, en définitive, se trouver avec des moignons d’éventualités insatisfaites.

    septiemeartetdemi.com
    gooneur
    gooneur

    51 abonnés 840 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juillet 2019
    Très sympathique petit film qui épingle très finement l'administration de l'immigration U.S. Les acteurs sont particulièrement convaincants, l'écueil du pathos larmoyant est évité -de justesse car certaines situations font quand même très conte de Noël et l'ensemble dégage beaucoup de charme. Le cinéma indépendant américain dans ce qu'il nous offre de meilleur!
    Caine78
    Caine78

    6 797 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2010
    Grand prix de Deuaville cette année, il est vrai que ce "Visitor" s'avère rapidement un joli film. En effet, ce touchant portrait d'homme se double très rapidement par une démarche sociale sincère et juste, filmée sans esbrouffe ni pathos par un Tom MCCarthy plutôt appliqué. Seulement, si on peut se ravir de la première partie du film, il faut avouer que l'on aie un peu déçu par la seconde. Non pas que cette dernière ne soit pas bonne, mais on aurait préféré une relation plus approfondi entre les deux protagonistes masculins, et cela même si le réalisateur a il est vrai agi quant à la période très courte sur laquelle se développe le film. Si bien que l'on a bien du mal à être bouleversé ou déchiré par cette histoire, qui joue peut-être en définitive trop la carte de la simplicité. Mais on peut aussi considérer cette dernière comme un atout, dans la mesure ou c'est aussi elle qui permet de rendre l'oeuvre tout de même attachante, rythmée par une musique de djembé du meilleur ton. De plus, l'histoire d'amour se fait convaincante et sait elle se faire assez développée et profonde. Notons enfin la belle interprétation générale, avec une mention spéciale à Richard Jenkins (le père dans "Six Feet Under) et Hiam Abbass, lumineuse. Pas un grand film donc, mais un film sincère et touchant, ce qui est tout à son honneur.
    orlandolove
    orlandolove

    137 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2010
    Même si elle n'était pas sans risque, l'idée de départ était extrêmement prometteuse. Et le film tient heureusement la route. Mieux que cela même. Profondément humain et généreux, "The Visitor" évite à la fois le pathos et la happy end. Bref, loin de se plier à une fausse bonne conduite, ce film touche terriblement juste, impeccable de sa première à sa dernière image.
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