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GéDéon
89 abonnés
523 critiques
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3,5
Publiée le 24 août 2021
Le deuxième long-métrage du réalisateur américain Tom McCarthy (« Spotlight » notamment) sort en 2007. Il s’agit d’une comédie dramatique dans laquelle un enseignant proche de la retraite et complètement désabusé (Richard Jenkins), retrouve goût à la vie lorsqu’il accueille chez lui un couple d’immigrés sans papier. Sans jamais franchir la ligne du pathos à outrance, ce film propose une belle leçon d’humanisme et d’altruisme. Le ton est juste, épuré et direct avec plusieurs scènes marquantes, dont celle du concert de percussions à Central Park. Bref, une œuvre émouvante.
Avec The Visitor, McCarthy aborde le thème de l'immigration assez habilement. Au lieu de nous ressortir tous les stéréotypes déjà vus, il passe par le biais de la musique, symbole de la diversité. Aidé par un acteur, Richard Jenkins, totalement voué au rôle, il en sort un film plus que correct et attachant. Reste que, après l'arrestation de Tarek, le film s'endort un peu et perd de son charme d'origine, à savoir la découverte des personnages.
Un petit film qui ne sort pas des chemins balisés du ciné indépendant mais qui reste suffisament bien écrit pour retenir toute notre attention et qui évite adroitement les pièges du misérabilisme et même du happy end.
Un très bon film social, réaliste et touchant. Le sujet est intéressant et très bien traité. Les acteurs sont excellents et contribuent grandement à la réussite du film. La musique aussi. A voir.
Un bon film, mais il n'y a pas quoi se lever la nuit... Le début m'a plu, puis on s'endort, il ne se passe plus rien, spoiler: jusqu'à l''expulsion . Pas d'action, un rythme très lent, des personnages qui s'aiment mais qui ne vont pas au bout de leur amour, ce qui aurait permis de sauver la fin du film, mais ce n'était évidemment pas voulu. Pourquoi faciliter les choses alors qu'elles doivent restées compliquées ? Richard Jenkins joue juste. Un film qui manque toutefois de caractère.
On met 1 étoile pour l'acteur principal et aussi pour Iam Abbas. Pour le reste, ce cinéma "indépendant" singe le cinéma européen, mais si un tel scénario avait pu être réalisé par un français, par exemple, il aurait été descendu en flammes. Accumulation de bons sentiments, de poncifs, d'invraisemblance (un syrien virtuose du tambour africain !??, à dire vrai, le personnage du syrien est une pure construction artificielle ), sur ce sujet -expulsion des immigrés- "La blessure" de Nicolas Klotz était autrement convaincant , et on en veut au réalisateur d'avoir introduit ce romanesque écoeurant dans un sujet aussi grave.
L'histoire d'un pas trop jeune professeur veuf qui redécouvre la vie, un peu trop tard. Après l'excellent bien que trop typé indé US, « The station agent », j'attendais beaucoup du nouvel ouvrage de Mc Carthy. Force est de constater une certaine déception. On perd beaucoup de la fraîcheur inventive et nihiliste du film de nain pour entamer un épisode mélodramatique un peu trop appuyé avec une base un tantinet invraisemblable. Bref, la magie du cinéaste est un peu éventée sur ce long métrage trop sérieux et trop triste. Heureusement, la beauté du propos, la force des anecdotes et la vision d'une Amérique qui n'accueille plus la différence, pour cause de traumatisme qu'elle s'est elle-même infligée, vaut largement le détour. Sans parler des acteurs véritablement épatants. Un bon film un peu trop larmoyant qui passe trop loin du chef d'œuvre pour ne pas être décevant. Surtout parce que l'on est exigeant avec les gens que l'on aime bien.
Une mise en scène sans effet au service de comédiens remarquables. Personnages empathiques. Richard Jenkins est éblouissant dans le rôle du professeur d’université dont le cœur se remet à battre au rythme du djembé en même temps qu'il renonce au renoncement. Le film en dit bien plus long sur l’état de notre société que bien des thèses.
Pamphlet simple et efficace contre la politique anti-immigration américaine. Les personnages sont justes dans leurs rôles , le prof perdu dans les solitudes de son existence , le syrien plein de bonnes volontés , sa femme débrouillarde et innocente , la mère pleine de grâce ... L'intrigue déroule son fil au son du Djembé , l'étau liberticide de l'Oncle Sam se resserre peu à peu , l'espoir d'entreprendre une vie normale s'enfuit. L'existence , la liberté d'aimer le pays qui vous voit vous épanouir ne tient qu'à un petit papier vert ...
Un film ou des papys jouent du jembé ne peut réserver que du bonheur ! The visitor est un film plutôt touchant, dont le premier tiers nous emporte comme rarement ! Mais les deux autres tiers du film, à savoir à partir de l'arrestation, le film perd son rythme. L'histoire n'avance qu'à petits pas, et le spectateur risque de vite s'en lasser. Heureusement, la prestation de Richard Jenkins reste excellente. The visitor traite aussi d'un réel problème de société et nous rappelle qu'au delà de cette rationalité, un peu plus d'humanité ne ferait pas de mal à certains. Heureusement, the visitor dénonce sans vulgarité ni crachats. Une critique bien dosée.
"The visitor" est un drame sobre autour de l'appareil d''immigration américaine. C'est une fable moderne aussi épurée que touchante, ceci grâce à un jeu d'acteur qui offrent une performance très maîtrisée à la fois chargée en émotion et très contenue.
Les émotions y sont finalement plus suggérées que vraiment montrées, cela contribue à donner une certaine dignité à l'ensemble.
A contre courant des méthodes habituelles ou tout message doit être prémâché pour le spectateur "The visitor, par sa retenue nous laisse tirer nos propres conclusion.
Certains verront dans la distanciation de la mise en scène avec le sujet une certaine froideur ou un manque d'engagement, elle m’apparaît plutôt comme un parti pris intellectuel de montrer les choses le plus fidèlement possible, sans sombrer dans le sentimentalisme.
Qui aurait cru que ce vieux monsieur bougon, renfermé et solitaire fasse preuve de tant de générosité et d'ouverture d'esprit envers un jeune couple de squatteurs sans-papiers ? Bien plus qu'un message "humanitaire" sur le renvoi des sans-papiers dans leur pays, ce que l'on retient de ce film, c'est à ne pas juger sur les apparences ! Enfin un jeune arabe qui n'est pas un terroriste, et cette belle sénégalaise dont on sait si peu de choses, cette mère au regard fiévreux et incroyablement digne (Hiam Abbass, sublime). Et notre vieux bougon, donc, qui s'épanouit au contact de ces personnes si différentes et éloignées de sa culture et de sa vie. Si le djembé n'est qu'un prétexte, il montre une nouvelle fois que la musique adoucit les moeurs et égalise toutes les différences, rapproche les Hommes et leur fait oublier leur peur d'autrui. Beau film sobre et émouvant.
The visitor est un film qui peu déranger. Un film plus ou moins politique (engagé?) Immigration sujet délicat ? Pas pour Thomas McCarthy qui réussi bien son film avec des acteurs de second rôles un film intéressent. Les 4 acteurs principaux sont excellents surtout Richard Jenkins, on se demande pourquoi il a choisi cette vie là. C'est pas mal quand même pour un budget réduit ! Parfois quelques lenteurs, dommage. C'est un film classique à voir une fois. A voir pour se faire son propre opinion
Objectif atteint. A la fin du film on est véritablement perturbé. Touché. Désolé. Consterné. Bref, cette subtilité de diversité entre les différents personnages fait de ce film un joyaux. Le film parait un peu lent au début et puis peu à peu, l'alchimie prend. On se prend les quelques phrases lourdes de conséquences comme une grosse claque. Bref, un super portrait de notre monde actuel avec cette intégration sur l'humanité et cet espoir sur l'homme.