Tempête de boulettes géantes est un film qui a marqué toute une génération, mêlant humour et créativité dans un univers où la nourriture prend des proportions démesurées. L’idée d’un scientifique fou qui transforme la pluie en nourriture est à la fois originale et ludique, offrant un spectacle visuel qui stimule l'imagination.
L'animation est dynamique et colorée, rendant chaque scène captivante et amusante. Les personnages sont attachants, et leur quête pour gérer les conséquences des boulettes géantes apporte à la fois du suspense et des moments comiques. Le film réussit à équilibrer l’absurde avec des leçons sur la responsabilité et les relations familiales, ce qui lui confère une profondeur inattendue pour un film d'animation.
En somme, Tempête de boulettes géantes est une œuvre divertissante qui, bien qu'un peu folle, reste très inspirante et ravira les petits comme les grands.
Imaginez un instant que vous sortiez de chez vous un beau matin pluvieux. Sauf qu'au lieu de recevoir quelques gouttes de flotte sur le museau, vous vous mangez carrément un burger géant sur le coin de la tronche. C'est exactement ce que propose Tempête de boulettes géantes, adaptation du livre pour enfants de Judi et Ron Barrett.
Réalisé par Phil Lord et Chris Miller, duo plus tard aux commandes du "awesome" La grande aventure Lego, Tempête de boulettes géantes est une adorable petite fable complètement frappadingue, un pur concentré de délire et de folie qui fait un bien fou. D'une inventivité constante, le film carbure à cent à l'heure et ne fléchira pas pendant une heure et demie, proposant un spectacle grandiose et totalement barré.
Le style graphique très particulier pourra en rebuter quelques uns, mais l'animation en elle-même est impeccable et le film est une réussite formelle et narrative indéniable. Frénétique et rythmé à la perfection, ultra-spectaculaire quand il vire au film catastrophe, il prend cependant le temps de creuser des personnages attachants, qu'il s'agisse du héros dingo ou des seconds rôles hauts en couleur.
Tour à tour drôle, délirant, acerbe ou tout simplement fun, Tempête de boulettes géantes est un feel-good movie en puissance, un joyeux délire loin d'être con et qui, pour une fois, devrait autant ravir les parents que les bouffeurs de crottes de nez.
Clairement, enfant, ce film m'aurait fasciné durant 1 semaine où j'aurais tenté par tous les moyens de faire pleuvoir de la nourriture avant de jeter mon dévolu sur autre chose ! L'essentiel est donc là ! L'idée fait rêver. Malheureusement, l'histoire est un peu fade, le film manque de détails, de reliefs. Les éléments d'humour sont des avenues faciles, principalement le singe qui ne fait que crier des absurdités. Il y a des thèmes intéressants, mais on y touche de façon superficiel(relation père-fils, l'acceptation de soi et le danger à surconsommer) [spoiler] Les personnages sont des archétypes clichés; le maire qui ne songe qu'à s'enrichir, le mec populaire qui est en réalité l'idiot du village, un héro gaffeur mais attachant et évidemment amoureux de la belle fille qui se retrouve à être elle aussi une intello. /spoiler] On peut aussi se questionner sur la famille d'Earl, le policier, qui ne fait qu'illustrer un tas de stéréotypes préconçus sur les personnes noires. La fin est complètement tirée par les cheveux et se termine sur une note cul-cul, encore ici, malheureusement.
Quel tempête de Boulette on peux le dire. Peu de choses vont bien dans ce film, des personnages effrayant, des histoires sans suspens. Et un humour très particulier. Mention tout de même à l'évolution de certains personnages, bref un classique qui n'apporte que peux de choses
Tempête de Boulettes Géantes gagne à être revu. Avec ces personnages hauts en couleurs et franchement sympathiques, ce film réunit tout les ingrédients pour les petits et pour les grands.
Etrange scénario mais après tout c est un film d animation ! . Plutôt agréable et soigné on ne décroche pas car le rythme est soutenu. Drôle parfois . Un bon moment.
J'ai grandis avec ce film alors je ne serai surement pas objective car je le porte à coeur. Il est à la fois adorable (causée par ses graphismes et son univers paradisiaque -on veut tous cette machine...) mais peut aussi parler de thème sérieux comme le rejet sociale, la détermination de réaliser ses rêves (ou d'y renoncer) et de la surconsommation. Un film parfait pour se détendre mais un peu moins si vous voulez faire un régime...
Au début je pensait que le film allait juste être débile mais au final je l'ai beaucoup apprécié, les personnages principaux sont adorable. Surtout mangez quelque chose en même temps de regarder le film sinon vous allez avoir faim
Super dessin animé complètement déjanté. Le concept est totalement dingue. Les personnages sont soit vides mais drole ou super attachant comme Flynt qui a une super mentalité. La relation père fils aussi est gentillette. Mais vraiment la grande force du film c'est l'humour et l'ambiance totalement surexcité qui me fais mourir de rire même malgré que je n'ai plus 5 ans.
Très états-unien dans le style et l'esprit: rapport à la nourriture, relation père-fils, humour hystérique de personnages toujours en train de crier, ce dessin animé a plu à mon fils de quatre ans mais m'a ennuyé. Il n'y a pas réellement de message (comme dans le brillant Wall-E) et le rythme repose surtout sur l'excès d'agitation au détriment des dialogues et du scénario. Seuls le visionnage en 3D m'a permis d'apprécier, car les effets sont pour le coup réussis.
Cloudy with Achance of Meatballs s’empare de la thématique de la malbouffe, qu’il radicalise comme sa machine produit toujours plus de nourriture jusqu’à se dérégler et écraser le monde sous des hamburgers géants. Une telle radicalité, dont le pendant positif est ludique et coloré, pointe du doigt les dérives de l’industrie fast-food poussée à l’extrême : ce qui était peu cher devient gratuit, ce qui se produisait à la chaîne abonde désormais lors d’une pluie d’aliments qui concrétise les désirs individuels. Le plaisir, l’occasionnel, l’exceptionnel mutent en exigences aussitôt comblées aussitôt frustrées et ouvertes à d’autres exigences, selon un appétit insatiable que montre très bien le film. Nous reconnaissons bien l’idéologie américaine et sa foi placée en le « bigger », en le dépassement de la taille et du poids normaux jusqu’à repousser ses limites. Le long métrage de Phil Lord et Christopher Miller l’adopte comme principe actif, moyeu autour duquel gravitent des péripéties démesurées et grandioses, dont l’impact planétaire se rejoue sur une autre échelle, individuelle : il suffit de voir le jeune Cal perdre connaissance par excès de gras ou le maire véreux grossir et se transformer en un ballon de baudruche ridicule, pour apprécier la charge critique d’une œuvre qui a l’intelligence de magnifier l’image des mets en question, tous plus appétissants les uns que les autres, afin de dénoncer leur force d’attraction et leur dangerosité intrinsèque. Même l’amour entre les deux personnages principaux emploie le vocable du « bigger », Flint et Sam reconnaissant s’aimer « beaucoup beaucoup ». Leur baiser se fera, à terme, les joues gonflées. La trajectoire politique se double en outre d’une trajectoire identitaire, confirmant Flint dans une position de scientifique véritable après des années de balbutiements et d’humiliations. Finalement, Cloudy with Achance of Meatballs s’amuse à croiser les images, prouve que l’habit ne fait pas le moine : l’intello en marge est en réalité un inventeur de génie qui se retrouve au centre d’une révolution scientifique, la malbouffe tant appréciée révèle son vrai visage. De ce croisement, les réalisateurs tirent un long métrage alerte et immersif qui bénéficie d’une animation superbe et d’une partition musicale entraînante signée Mark Mothersbaugh. Un régal !