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Lucas L (LeBigKalu sur SensCritique)
87 abonnés
386 critiques
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3,5
Publiée le 11 janvier 2017
Tempête de boulettes géantes est un film de Phil Lord et Chris Miller qui me titillait depuis sa sortie il y a maintenant 8 ans, donc sur celui la j'ai eu du retard, et au fur et à mesure du temps je l'avais oublié, et j'en ai entendu reparler, et la sur un coup de tête, je le regarde, et j'ai passé un bon moment, à vrai dire j'avais peur que ce film devienne un film épileptique avec des couleurs de partout, au final oui, mais c'est tellement absorbant comme univers, qu'on en devient dingue, et c'est ça, un film qui fait du bien, un film d'animation qui rend bien, c'est drôle, c'est touchant, ça critique la société de consommation et c'est trop cool.
Cette énième variation sur le sujet des inventeurs farfelus et des catastrophes qu'ils engendrent s'avère réjouissante visuellement et très bien rythmée. L'animation n'a pas la fluidité d'un Pixar et le rendu est parfois curieux, néanmoins le scénario est malin et adroitement tourné. Tout n'est pas parfait (le final est bien sûr hautement prévisible et certains gags tombent un peu à plat) mais le film est tout de même sympathique et agréable, même s'il ne laissera pas de souvenirs impérissables.
"Tempête de boulettes géantes" est plus une tempête de délires qu’autre chose. J’avoue que je ne m’attendais pas vraiment à ce genre de truc. Il faut dire que je ne lis jamais les synopsis, enfin presque. Les studios Sony tentent ici de se tailler une petite part supplémentaire du marché de l’animation entre les géants Disney, Pixar et Dreamworks. Quand on connait la qualité de ces studios, malgré leurs quelques ratés de temps à autres, ce n’est pas chose aisée. Vu le succès rencontré par ce dessin animé, ils y sont plus ou moins parvenus. Pour y arriver, les scénaristes ont opté pour une histoire appétissante. L’idée mise en avant peut paraître loufoque, mais pas tant que ça en fin de compte. En tout cas pas pour ceux qui voudraient résoudre le problème de la famine à travers le monde, en étalant la surproduction et l’immense gaspillage qui se font dans les pays soi-disant développés. En mise en bouche, nous avons une bonne qualité d’animation, et de bien jolies couleurs. Nous avons aussi des personnages attachants, avec ce jeune inventeur qui rêve d’aider le monde, et cette animatrice télé qui a la tête dans les nuages. Contrairement aux studios précédemment cités, il n’y a pas vraiment de personnage qui sorte du lot sur lequel le spectateur peut jeter ouvertement sa préférence, comme on a pu le faire avec Scrat dans "L’âge de glace". Une grosse lacune selon moi. Quoique le père de Flint réussit à apporter de la compassion et de la tendresse. En général, les fameux studios prêchent pour des histoires qui peuvent paraître réalistes, à quelques rares exceptions près. Là ce n’est pas le cas, on pourrait même rapprocher cette production du total délire de "Moi, moche et méchant", tant l’esprit de l’inventeur est aussi productif que l’adversaire de Gru. J’ai noté en passant un petit clin d’œil à "Les dents de la mer" de Steven Spielberg, puisque "le petit maire de la petite ville de petits gens" ressemble quasiment trait pour trait à Murray Hamilton incarnant le maire d’Amity, avec cette soif d’argent qui le caractérise. L’ensemble de tout ce que je viens de dire fait que je n’ai pas adhéré complètement à ce film. Le rythme est pourtant bon et n’offre que peu de temps morts. "Tempête de boulettes géantes" offre malgré tout un bon divertissement, à réservver principalement aux petits, de préférence à l'heure du goûter si vous êtes en panne de gâteaux. Mais gare à l’indigestion si jamais vous n’adhérez pas comme moi à l’histoire, ou si votre progéniture le passe en boucle.
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3,0
Publiée le 9 octobre 2015
Pour ce film d'animation hurluberlu de la Columbia Pictures dont le logo se prend une banane sur la caboche, les superviseurs des effets visuels ont utilisè un tout nouveau système d'èclairage! Ce tout nouveau logiciel a permis de crèer un èclairage plus sophistiquè, plus proche de la vraie vie! Surtout sur la lumière elle-même, et les rèflexions sur le dècor! Que ce soit pour montrer des formes de hamburgers ou crèer un environnement entier pour encadrer la boulette gèante, il fallait une technologie de pointe qui devait pouvoir rèpondre à tout ça! Y compris à des sèquences complètement folles comme le spaghetti gèant qui attaque la ville ou le raz de manger qui dètruit tout sur son passage! Drôle et constamment inventif, "Cloudy with a Chance of Meatballs" atteint une formidable inventivitè dans ses meilleurs moments! Flint l'inventeur est attachant, le film est graphiquement rèussi, et l'histoire plutôt sympa en ne vous laissant pas sur votre faim! C'est le cas de le dire [...] A noter qu'une suite, "Cloudy with a Chance of Meatballs 2", est sortie en 2014 où l'invention de Flint croise dèsormais des animaux et des aliments....
J’étais totalement passé à côte de ce dessin animé lors de sa sortie en salles. Il faut dire que le titre français n’aide pas à susciter l’intérêt d’un adulte… Il aura fallu les sorties des monstrueusement drôles "21 Jump Street" et "La Grande Aventure Lego", signés des deux mêmes réalisateurs pour que je prenne conscience du génie comique de Chris Miller et Phil Lord. C’est donc tout naturellement que j’ai voulu découvrir leur premier film… et, autant le dire tout de suite, il ne s’agit pas de leur meilleure création. On retrouve, certes, cette énergie débordante, ces saillies comiques (avec des dialogues souvent savoureux) ainsi que ce goût pour les héros mal-aimés (ici un inventeur incompris de tous et une journaliste en mal de reconnaissance) et, plus généralement, les personnages hauts en couleur. Pour autant, on sent que les réalisateurs tâtonnent encore avec ce premier film, notamment sur le plan de l’utilisation de leurs personnages. Ainsi, on peut regretter la sous-exploitation de certains seconds rôles (à commencer par le singe qui aurait dû être un running gag comique génial et qui n’est, au final, que gentiment amusant) et la surexposition de certains autres (le maire corrompu qui grossit un peu plus à chaque apparition), tout comme on a du mal à comprendre les motivations du père qui n’est pas heureux pour son fils, même lorsqu’il se révèle à la ville comme un génie. Quant à l’intrigue, elle est, certes, atypique mais est, sans doute, un peu trop tiré par les cheveux et classique dans son déroulement pour emporter totalement l’adhésion. On retrouve, ainsi, sans grande surprise, les thèmes habituels des dessins animés… mais sans le recul ou le second degré auxquelles nous ont habitués certaines productions telles que "Shrek" ou "Madagascar". Le problème de "Tempêtes de boulettes géantes" est peut-être d’être un peu trop cantonné à un public enfantin, malgré les tentatives de boostages comiques plus adulte et une critique de la surconsommation. A croire que les réalisateurs ont dû convaincre de leur capacité à rassembler un large public avant de pouvoir être un peu plus libre sur le plan de l’écriture et du ton à adopter. Il n’en demeure pas moins que le réalisation est une vrai réussite (malgré un choix esthétique pour les personnages parfois discutable), que la BO est tout simplement formidable et que le rythme (malgré quelques baisses) est tout à fait honorable. Bref, Phil Lord et Chris Miller signent un premier film imparfait mais prometteur. La suite de leur filmographie a confirmé qu’ils faisaient partie des réalisateurs comiques sur lesquels il faut désormais compter.
Un premier opus réussi. Truffe d'humour, scénario charges, mise en scène dynamique. Une pur merveille. Très divertissant et épatant ! Un film sublimes et magistral. 4,5/5
"Tempête de boulettes géantes" est une fable drôle et intelligente, une métaphore sur la surconsommation et le surplus de nourriture (qui entraîne par la suite le gâchis) dans notre société, particulièrement dans les pays riches. On reconnait bien le génie de Phil Lord et Chris Miller pour la mise en scène, ici plus survoltée et inventive que jamais. Un film d'animation délirant et profond en somme.
une idée originale avec des effets spéciaux très bien travaillés. idéal pour les petits et grands grace au message positif sur les dégâts de la surconsommation et des rebondissements recherchés tout au long du film. un travail soigné.
La success-story du duo Lord-Miller a commencé au cinéma avec ce film d'animation pas comme les autres, véritable OVNI dans la production du genre avec un concept improbable mais passé la consternation ou l'étonnement (c'est au choix), on remarque assez vite qu'on est face à une pure comédie jouissive, bardée de répliques de dingues, de gags hilarants et des persos bien barrés, le tout sur un rythme d'enfer (peut-être un poil trop hystérique) qui nous entraîne au milieu d'un délire loin d'être aussi creux et vide que les divertissements pour bambins habituels. En effet, il y a là une vraie réflexion bien acide sur notre société de consommation et il s'agit sans doute d'un des meilleur pamphlet anti-malbouffe jamais proposé. Une écriture assez fine, des gags originaux, un rythme trépidant, du rire non-stop pendant 1h20 avec une pointe d'émotion non négligeable, voilà un divertissement solide et carré qui promet son lot de fun. Un très, très bon moment, très soigné d'un point de vue graphique et avec quelques séquences spectaculaires d'une très grande beauté. D'autres critiques sur
Une animation divertissante pour les plus petits, mais peu emballante pour les autres notemment par un manque de second degrés et de dérision.. On reste sur notre faim.
Un film d'animation au scénario original mais à la construction terriblement convenue. La réalisation est plutôt propre, très colorée, mais artistiquement orientée vers un jeune public (traits grossiers, formes et textures simples)... On reste évidement bien loin des super-productions Pixar mais ça reste agréable à l'oeil. L'animation des personnages est un peu caricaturale, avec pour ces derniers une tendance à sauter dans tous les sens un peu fatigante à la longue. La BO totalement classique ne restera pas dans les mémoires mais appuie l'action correctement. L'idée de départ (le savant qui fait pleuvoir des aliments avec sa machine) est aussi loufoque qu'originale et reste pour moi le bon point du film. Certes c'est l'occasion de faire une critique pas vraiment déguisée de la société de consommation, mais c'est surtout un environnement propice aux situations amusantes. L'histoire bien que reprenant tous les clichés du genre (le marginal finalement aimé de tous, la recherche de la fierté de papa, la relation père-fils relancée, l'amourette de fin d'aventure, le personnage comique, le personnage débile, etc, etc) se laisse découvrir avec plaisir. Un bon film sans prétention au final!