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Un visiteur
4,0
Publiée le 10 juin 2010
La Belle personne est une adaptation de la princesse de Cléves, une adaptation puisqu'elle se passe dans un lycée moderne. C'est une très bonne idée qu'a eut là Christophe Honoré, en effet non seulement il nous livre le portrait bouleversant d'une jeunesse romantique idéalisé mais toujours crédible, une jeunesse qui s'épie qui se cherche et qui se retrouvent face a des sentiment fort, profond, violent. Honnoré sublime ses acteurs surtout Léa Seydoux, bouleversante; il fait bouilloné les sentiment des différents protagoniste dans l'athmosphére oppressante du lycée, sa mise en scène est d'une simplicité extrême mais donne une véritable leçon esthétique se réclamant de la nouvelle vague, que beaucoup devrait suivre. Un film sensible, beau et émouvant a l'esthétique vertigineuse. Un grand film romantique, et aussi l'une des meilleurs productions de cette année.
C'est vraiment le type même de film qui va partager critiques et spectateurs. On aime ou on aime pas... Des qualités et des défauts, ce film en a plein! Chacun jugera... pour ma part, j'ai apprécié le jeu des jeunes acteurs. Est-ce suffisant? Je n'en suis pas certaine.
Christophe Honoré est loin d'être ma tasse de thé, mais j'avais beaucoup aimé les inventives "chansons d'amour", aussi suis-je allée visionner "la belle personne" avec une certaine confiance, et espérance. Hélas ! Je ne suis jamais parvenue à "entrer" dans le film. Le roman de Madame de Lafayette a déjà été porté à l'écran d'assez nombreuses fois, et souvent transposé, comme ici. Pour moi, c'est, et de loin, le plus mauvais de ces opus : ampoulé, maniéré, lourd, artificiel, et si mal joué ! L'inévitable Louis Garrel n'a ni beauté, ni talent, sa tignasse savamment embroussaillée et son air perpétuellement renfrogné lui tenant lieu de l'une et de l'autre, et les autres comédiens sont à l'unisson de cette historiette sans âme et sans intérêt. Bien entendu la critique bobo adore : c'est creux, mais cela paraît "intelligent". A fuir !
C'est une blague toutes ces critiques délirantes qui crient au chef d'oeuvre ? ou du triste copinage pour un ex journaliste branchouille ? Car il faut voir ce sitcom gnangnan repeint aux couleurs tristounettes d'une nouvelle vague fossilisée pour y croire... Sous prétextexte d'attaquer le méchant Sarkozy qui dit du mal de La princesse de Clèves ( belle audace louable qui plaît tant à la presse), Christophe Honoré a voulu montrer la modernité du texte mais il ne prend que des mauvaises directions : un lycée du 16ème déconnecté du monde d'aujourd'hui, un casting fils de et filles de qui met mal à l'aise, un Garrel toujours en roue libre narcissique, des musiques très chics Inrocks, des références cinéphiliques élitistes (Ah ! quelle idée géniale Chiara Mastroianni sortant de chez Oliveira qui croise la nouvelle princesse de Clèves : la fille Seydoux), une intrigue homo pour rester perso, et des autocitations pour un jeune real qui ne se prend pas au sérieux, Le Prince Ringuet qui repousse la chansonnette comme dans le film précédent, avec sa voix nasillarde. Bref, le réalisateur rate son but et nous livre un film baclé, sentimental et élitiste, qui ne nous fait verser aucune larme. Hélas.
Un film ample et doux, magnifique. Gus Van Sant n'est plus le seul à nous parler d'une jeunesse fantasmée. Oui décidément les sentiments de La Princesse de Clèves sont éternels. Un film beau et intemporel, futur manifeste de toute une génération. Courrez-y si vous ne l'avez pas encore vu.
La belle personne n'est pas un gros nanar, comme il en pleut dans le cinéma d'auteur français, mais ce n'est pas non plus un grand film, comme on essaie de nous le vendre. C'est d'ailleurs un téléfilm, assez cheap, réalisé platement, assez maladoitement mais c'est fait exprès, les comédiens sont justes, mais Louis Garrel joue Louis Garrel, point barre, il fait toujours la même mimique, un peu comme Ben Stiller dans Zoolander, le film enquille les clichés, il faut vraiment être amateur de ce cinéma soit-disant moderne pour lui trouver les qualités énumérées dans la presse, pour qui d'ailleurs il semble avoir été fait. Comme toute l'oeuvre, assez rance finalement, de christophe honoré, réalisateur largement sur-estimée, y compris par lui-même. BREF, SI ON ANALYSE LE BORDEL, "LA BELLE PERSONNE" EST DANS SON GENRE AUSSI CHIANT ET CONVENTIONNEL QUE... EUH... LES CHORISTES ?
C'est filmé comme un épisode de "Pause café". La construction dramatique est incertaine (objectifs? enjeux?) ; les personnages sont mal caractérisés (et puis ils ne sont pas attachants du tout) et l'histoire de la lettre (ce n'est qu'un exemple) est très très mal amenée. En fait, on ne comprend rien du tout, c'est brouillon. Certes, les histoires d'amour au lycée ça nous rappelle de plus ou moins vieux souvenirs, donc on peut se laisser aller à la rêverie en voyant ce film (d'où émotion), mais ça c'est NOTRE boulot (autant regarder de vieilles photos de classe!). En tout cas ça ne saurait excuser le travail bâclé. Et puis : respect pour la littérature, merci.
Ce n'est pas avec La belle personne que Christophe Honoré va faire taire ses détracteurs, bien au contraire. Cinéma intellectuel, littéraire (une "adaptation" de La princesse de Clèves, mazette !), désuet, précieux, affecté...et autres gros mots seront sans doute de sortie pour "saluer" ce nouvel opus. Mieux vaut faire fi de ces réactions épidermiques et se laisser aller au gré du courant d'un film étrange et évident à la fois, suranné mais tellement moderne. La belle personne est un objet rare, romantique mais sans lyrisme, grave et enchanté, bercé par une musique sentimentale, au sens le plus noble du terme c'est à dire aussi loin que faire se peut de toute mièvrerie. Le cinéma français devrait être fier de posséder en ses rangs un metteur en scène d'une tel talent. Vraiment très Honoré !
Honoré a encore frappé. Et prouve s'il en était besoin que le cinéma d'auteur français est sclérosé, figé dans la veine des films de la Nouvelle Vague (qui à la base se voulait contre les conventions cinématographiques), 50 ans après, avec les défauts de ces derniers mais sans l'originalité, l'intérêt ni l'expérimentation. Pour ceux qui ont conservé des souvenirs du lycée, l'absence d'authenticité est cruelle. Garrel a le même âge ou presque que les acteurs jouant les élèves, et alors que les jeunes enseignants cherchent systématiquement à poser une distance pour se faire respecter, lui drague ses élèves, et agit comme un pote, tutoie... L'activité scolaire de ce lycée n'a également aucun sens. Le film étant tourné vers les sentiments, ce n'est a priori pas si important. Sauf que dans sa démarche de vouloir prouver que La princesse de Clèves n'est pas périmé, installer un contexte crédible était indispensable, déjà que la trame est passe-partout (un triangle amoureux avec un amour tabou, vous avez déjà vu ca vous?). Ce qui nuit le plus au film, c'est cette compréhension erronée de l'adolescence. La gravité des personnages ne leur sied jamais. Le film est en fait ridicule, les acteurs et la mise en scène étant incapables de sublimer ces mauvais choix. A force de vouloir mythifier l'adolescence, on ne parle plus de l'adolescence. Bref, sans intérêt, assez irritant, pas totalement ennuyeux mais inutile. Honoré, essaye encore...
S'imaginant toujours dans la peau d'un auteur "nouvelle vague" (il aurait tort de ne pas le croire, étant donné les critiques élogieuses qu'il accumule) Honoré continue son Sitcom "Hélène et les garçons" en ayant cette fois-ci la délicatesse de nous infliger qu'une seule chanson. Ce cinéma qui se regarde le nombril est desespérant de premier degré, de lourdeur et poncifs. C'est plombant, prétentieux, vide et tellement fabriqué. Il manque au moins 10 ans à Garrel pour nous faire croire à son personnage. Doinel ne risque pas de faire les 400 coups avec cette bande là, qu'est-ce qu'il s'ennuierait!
Du cinéma littéraire un peu ennuyeux... La critique est bien sûr tombée en pâmoison devant ce film fait pour les "bobos" vaguement intellos.. ça ne casse pas 3 pattes à un canard, c'est un peu longuet le seul intérêt du film réside dans ses acteurs et surtout Grégoire Leprince-Ringuet touchant.
Un film qui se laisse regarder et que les fans d'Honoré vont adorer. Les acteurs jouent bien et l'histoire intéressante.... Du cinéma français dans ce qu'il a de bon et de détestable à la fois....
Parisianiste et pédant, je le concède. Cependant, le charme opère. Louis Garrel est éblouissant comme toujours, et malgré certaines faiblesses, la mélancolie et les chassés croisés amoureux envoutent. "La belle personne" s'applique à tous ces acteurs, beaux comme des dieux, qui donnent envie. Le film donne envie de vivre à Paris, d'apprendre l'italien. Un instant de rêve sur une toile de fond bobo, je suis d'accord.