Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 21 septembre 2008
Après mis de côté quelques à priori (les "fils de", le "XVIème", le copinage des critiques et les guerres de "chapelle"), je dois reconnaitre qu'il s'agit d'un beau film qui exalte la noblesse des sentiments, les acteurs (Garrel en tête) sont excellents, certaines scènes sont magnifiques, le film végète cependant un peu trop le marivaudage, voir le sitcom au risque de devenir un peu trop artificiel, heureusement la fin est plus puissante, romantique et tragique.
"La belle personne" est un film juste et captivant. Son seul et unique défaut réside cependant dans son caractère un peu "prétentieux" qui lui donne un côté bobo-parisien-16arrondissement qui peut agacer certains, ce qui est bien dommage, mais qui ne justifie pas non plus une mauvaise critique. Tout le monde en effet ne reconnaîtra pas forcément dans cet univers un peu trop distingué le lycée qu'il a connu il y'a quelques années. Quant au casting, même s'il est vrai qu'il fait la part belle à des "fils de...", on doit reconnaître que leur interprétation est vraiment très bonne. Un film à aller voir avant qu'il ne disparaisse des écrans car j'ai bien peur qu'il aura du mal à attirer un public au delà du périphérique parisien.
Un drame sentimental au temps de l'adolescence et des années lycées. Tout est beau dans ce film; les acteurs, leur jeu, les dialogues, les décors ( PARIS et le lycée Henri IV )sans parler de la mise en scène.Louis Garrel joue à merveille et confirme sa réputation d'acteur parisien.On regrette nos années lycées.
Je trouve très bien la façon dont Christophe Honoré s'est cantoné à filmer la vie des lycéens sans rentrer pour autant dans leur vie personnelle, ce qui n'a pas forcément due être simple. Il n film que l'intérieur du lycée et la rue. Pourtant l arrive à faire passer les sentiments de ces ados et exposer leur vie. Si j'ai aimé cela, pourqoi ne mettre que deux étoiles me diriez vous ? Tout simplement parce que au contraire du réalisme spacio-temporel, les relations amoureuses et sexuelles sont trop présentes!! Sinon, l'idée de l'adaptation du roman de Madme de La Fayette, bien que déjà vue, est plus originale encore puisque l'histoire se passe dans notre société actuelle. A voir pour juger...
Un grand peintre chinois à qui l'on demandait ce qu'il est plus difficile de peindre entre un chien et un dragon répondait un chien parce que tout le monde a vu un chien. Nous, nous avons tous été au lycée, nous avons tous connu quelques errances, quelque ennui, quelque amour. Grâce à ""La Belle Personne" nous voilà confronté à notre histoire, notre passé et on rechigne au départ à ronger ce vieil os que l'on croit connaître ... et puis, peu à peu, on se laisse toucher par cette histoire intemporelle qui nous entraîne et nous soumet à la gravité . De la vie, de la mort. Depuis je m'interroge: où sont-elles mes belles personnes? Dévorées par chien du quotidien en blasé banalisé, ou envolées sur la queue d'un dragon?
Ce troisième volet m'est particulièrement sympathique! Dommage que le film soit très mal distribué, il a fallut se taper 3/4 d'heure de voiture pour finalement être au premier rang d'une salle entièrement pleine à craquer. C'est un peu dommage... Malgré cela le film m'a captivé, Léa Seydoux est vraiment magnifique et illumine complètement le métrage. Vivement le prochain film de ce réalisateur.
Décue. Long, lent, chiant, scénario abracadabrant, gris, triste, aucune passion, scènes et dialogues qui frisent parfois le grotesque.. Bref, 1 étoile parce que je suis quand même restée jusqu'au bout ! C'est qu'il y a quelque chose.
Allez-y rien que pour le plaisir d'entendre surgir du néant les mélopées de Nick Drake (peut-être pas un hasard, il a connu le même sort qu'Otto). Les acteurs sont justes, et leur travail n'est pas simple quand il s'agit de revisiter des paroles vieilles de deux siècles. Le côté "XVIè" du film - qui peut agacer - permet paradoxalement d'atténuer la distance qui nous sépare du langage de Mme de Lafayette.
Vu à la télé, et ça suffit ! Coqueluche de la critique, C. Honoré continue dans les afféteries et le maniérisme, au pire agaçants, au mieux ennuyeux. Cette classe d'un lycée du 16ème paraît totalement invraisemblable, sans parler d'un enseignant (?) à la tignasse douteuse, qui n'en fout pas une rame, se fait mettre en congé pour un motif bidon, de quoi justifier toutes les réductions d'effectifs de Darcos !! Pauvre "Princesse de Clèves", après les sarcasmes d'un nabot inculte et fier de l'être, méritait-elle cette "adaptation" sans intérêt ? Comme ce roman est un chef d'oeuvre, ce n'est pas grave. Une étoile néammoins pour quelques interprètes. un zéro absolu pour la chansonnette débile confiée Leprince-Ringuet avant son suicide.
Quelle merveille ce film... les acteurs sont tous à tomber par terre de grace et de beauté, et l'histoire est totalement bouleversante. On ne pense pas une seconde à la Princesse de Clèves, mais à nos années lycée, à la violence des premiers sentiments. Immanquable.
Honoré signe à nouveau un film d'un charme et d'une poésie incroyables, et fait le portrait touchant d'une jeunesse en quête d'absolu. Un très beau point final à sa trilogie parisienne après Dans Paris et Les Chansons d'amour.
J'attendais mieux du réalisateur après son dernier film, mais un assez bon moment de télévision et de cinéma ,tout de même qui tranche avec les programmes habituels ( merci arte)le roman de Mme de la Fayette transposé dans un lycée est une bonne idée , romantisme, jeu des acteurs ( plus reservé sur le choix de l'actrice ( Léa Seydoux)font que ce film mérite in fine, le détour .
Christophe Honoré a encore réussi à m'étonner en filmant magnifiquement une jeunesse romantique bien que totalement moderne. Paris en Hiver est splendide, et les jeunes acteurs sont tous justes, avec une mention spéciale à Grégoire Leprince-Ringuet, plus que convaincant dans son personnage. Du grand Honoré.