Chef opérateur de Luc Besson (Nikita, Léon, Le cinquième élément), d'André Téchiné (J'embrasse pas, Ma saison préférée) et d'Eric Barbier (Le brasier, Toreros), Thierry Arbogast a notamment participé au Hussard sur le toit (Jean-Paul Rappeneau, 1995), à Ridicule (Patrice Leconte, 1996) et à She's so lovely (Nick Cassavetes, 1997).
Il a également collaboré à Une histoire de vent (Joris Ivens, 1988) et à Génial, mes parents divorcent ! (Patrick Braoudé, 1991).
« Je suis comme tout le monde, j'ai été marqué en profondeur par cette scène devant la glace dans La haine, où Vincent Cassel interroge son reflet : « C'est à moi que tu parles ? » Je me souviens quand Mathieu m'a parlé de son choix, j'étais aux anges. Nous savions déjà que Jean acceptait de jouer le rôle de Niémans et voilà que Vincent montait lui aussi dans le bateau. Pour moi, c'était le casting rêvé (…). Pour Nadia, c'est exactement la même chose. Elle est l'incarnation parfaite du personnage de Fanny. »
Après Métisse (1993) et La haine (1995), Mathieu Kassovitz dirige Vincent Cassel pour la troisième fois.
Les deux comédiens ont déjà partagé l'affiche des deux premiers longs métrages de Mathieu Kassovitz, ainsi que du Plaisir (et ses petits tracas) (Nicolas Boukhrief, 1998).
En 2000, ils apparaissent ensemble au générique de Birthday girl de Jez Butterworth.
« Travailler avec l'auteur du livre, de l'idée originale, ça n'est pas évident. Et j'avoue que j'ai eu un peu peur parce que c'est difficile, quand on écrit un bouquin de 400 pages, de le résumer à 120 pages de scénario, arriver à mettre en 1h30 ce qui normalement prendrait 5 heures de film, il faut sabrer des choses et là, on tape dans l'ego de l'auteur.
Heureusement Jean-Christophe (Grangé) était vraiment complètement à la disposition du film et était le premier à me dire : « Donne des coups de pied dans le bouquin, on s'en fout, changeons les trucs, changeons ce qu'il faut pour le film soit le film. Il faut le faire vivre complètement, indépendamment du bouquin qui est très fourni, très dense. Ca doit être un film court, tendu ».
C'était un véritable plaisir de travailler avec lui parce qu'il a eu l'intelligence de se lancer dans le film en oubliant le livre et a accepté de changer des choses. »
Les rivières pourpres est l'adaptation du best-seller homonyme de Jean-Christophe Grangé. Son premier roman «Le vol des cigognes» va également être transposé à l'écran. Le projet, initié par le producteur des Rivières pourpres Alain Goldman, en est actuellement au stade de l'écriture.