Derniers Avis sur Transformers 2: la Revanche

Utiliser la surenchère pour combler la précipitation avec laquelle une suite est mise en chantier n’est clairement pas une solution. Bien que divertissant, « Transformers 2, la Revanche » est un trop-plein bordélique qui s’apparente à un manuel de ce qu’il ne faut pas faire en matière d’indigestion cinématographique. Plus d’effets spéciaux, plus d’action, plus de destructions, plus de plans, plus de bruit, plus de sexualisation de Megan Fox, plus de sable, plus, plus, plus = moins !!

Bon, bon, bon, ce deuxième opus n'est pas grand chose d'autre qu'un film composé quasiment qu'exclusivement de scènes d'actions sans aucun moyen de nous intéresser. On comprend juste que c'est un combat entre les gentils menés par Optimus Prime et Fallen. Sam est cette fois le héros qui doit être là alors qu'en sois il ne peut pas faire grand chose mais qui selon Prime doit être celui qui va rallier les humains et les transformers.
Sinon visuellement comme le premier film c'est réussi, là par contre on ne peut pas leur enlever !
Mais le premier film avait amené une dimension différente bien plus intéressante qui a totalement disparu dans ce film.
Et sinon comme le premier film mais cette fois en un peu plus poussé, on a toujours cette sexualisation des personnages féminin qui sont vus simplement comme des objets et qui n'apportent rien au récit.
spoiler: Et contrairement au précédent, dans celui-ci, les transformers peuvent se changer en n'importe quoi, même jusqu'à une femme taillé pour séduire Sam. C'est vraiment assez bizarre surtout qu'on perd la logique qu'il était possible de se transformer uniquement en objets électroniques ou avec de la mécanique comme les voitures tout simplement.

Dommage, peut être que le suivant rattrapera ce film.

Décidément, plus tourné vers la comédie ce film et comme pour le premier film, ça ne marche pas car c'est lourd et plus juvénile. L'histoire n'a plus aucun sens, en rapport avec le premier film : on passe d'une chasse au Allspark pour créer une armée au massacre de la Terre. Et si on ajoute à ça des personnages Autobots pas très développés voire inutiles et des facilités scénaristiques, ben on obtient un des moins bons scénarios que j'ai connus. A la limite, il y a une certaine linéarité respectée avec le 1, bien qu'il y ait des incohérences.
Il n'y a pas que ça qui déconne, plusieurs scènes sont réutilisées et c'est cramé d'avance. Le Fallen, le méchant, semble ne ressembler aucune menace. Les seuls éléments qui sauvent le film sont la musique, les effets spéciaux et les scènes d'action amenant un certain divertissement.

"Transformers 2" aurait pu promettre pas mal de choses, mais ça ne prend pas. Ca reste regardable, mais se prendre au sérieux n'est pas un avantage pour Michael Bay.

« Transformers 2 » est un blockbuster typique, gorgé d'effets spéciaux impressionnants et de scènes d'action à couper le souffle, mais malheureusement desservi par un scénario trop léger et des dialogues peu inspirés. Michael Bay semble se concentrer davantage sur la démesure visuelle, frôlant souvent l'excès et l'indigestion, au détriment d'une trame narrative solide et de personnages bien développés. Les combats entre robots géants sont certes spectaculaires, mais ils finissent par se répéter et perdent de leur attrait, tandis que l'humour et les tentatives d'émotion tombent à plat. De plus, la longueur excessive du film, frisant les 2h30, contribue à une certaine lassitude. Malgré tout, si on accepte de se laisser emporter par ce déluge visuel et sonore, « Transformers 2 » peut offrir un divertissement assez supportable, bien que superficiel. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).

"Transformers 2", sorti en 2009, marque une suite qui, de mon point de vue, ne parvient pas à égaler la première itération de la franchise. Plusieurs éléments contribuent à cette déception.

Tout d'abord, le scénario de base, bien que simple comme dans le premier film, semble ici incohérent. La première heure du film est alourdie par la présence trop marquée des parents de Sam, rendant leur personnage agaçant. De plus, le côté romantique, un élément présent tout au long du premier film, est négligé dans la première heure et demie, ce qui, vu les agissements de Sam, peut être énervant. Les scènes d'action du premier acte souffrent soit de médiocrité, soit de leur rareté, ce qui est regrettable pour un film d'action tel que "Transformers". Globalement, cette première partie du film peut être qualifiée de mauvaise et ennuyeuse, un point faible dans un film de cette catégorie.

Cependant, la dernière heure du film vient sauver l'ensemble avec des scènes d'action palpitantes, bien réalisées, épiques, et surtout qui ne laissent pas de place à l'ennui. Là encore, Megan Fox conserve son charme sulfureux qui a marqué le premier opus. Les musiques de Linkin Park sont une pépite monumentale.

En résumé, bien que "Transformers 2" ait ses moments forts dans la dernière partie, il est pénalisé par une première moitié décevante en raison d'un scénario incohérent, d'une présence excessive des personnages secondaires, et d'une négligence du côté romantique qui avait été un point fort du premier film. Si l'on cherche des scènes d'action épiques, le film offre, mais il demande de traverser une première moitié moins engageante pour y parvenir.

Ce deuxième Transformers est dans la continuité du premier, mais en pire sur tous les points. Les facilités scénaristiques deviennent sacrément gênantes, la romance traîne pour rien, l'humour lourdaud et macho encore plus pesant... Il filme d'ailleurs de manière beaucoup plus banale les transformers, contrairement à leur ionisation dans le précédent. Il faut dire qu'ils sont communs maintenant. Mais j'ai tout de même plutôt apprécié la bataille finale avec certaines séquences réussies et un délire de mise en scène et d'effets spéciaux moins dérangeant que le final du 1. Point de vu très perso sur ce point, raison pour laquelle je ne met pas une note plus sévère, sachant que la suite sera bien catastrophique.

Deux ans après le premier volet, la nouvelle saga la plus controversée de l'époque revient pour une deuxième partie avec "Transformes 2: la Revanche". Si j'avais apprécié le premier film, malgré ces défauts visibles, je suis un peu plus mitigé envers cette suite, car elle se montre clairement moins efficace. Globalement, on reste quand même sur quelque chose de divertissant. Les effets spéciaux sont toujours aussi impressionnants et, une nouvelle fois, le film s'offre le luxe de faire plaisir aux amateurs de sensation forte. Michael Bay essaie toujours de proposer le même type de mise en scène et le même type de séquences avec ce film, malgré les critiques qui ont été faites sur saon approche visuelle. Et c'est tant mieux, car c'est un plaisir de retrouver ces nombreux plans en contre-plongée et très mouvementés, qui donnent de la grandeur et de l'intensité aux scènes d'action. Ce qui rend l'ensemble un peu moins appréciable malgré tout, est finalement assez simple à voir. Tourné pendant une grosse grève des scénaristes, le film a souffert de cette absence. Par conséquent, on y ressent un scénario bien moins maîtrisé dans son rythme, par rapport au premier volet. C'est beaucoup plus inégal, et certains éléments sont bien trop rapidement laissés de côté. Et à mon sens, le meilleur exemple vient de la conclusion, car je la trouve un peu trop bâclée à mon goût. Dans les faits, je ne la trouve pas mauvaise, loin de là. Elle est même l'un des gros points positifs de l'œuvre, comme son prédécesseur. C'est explosif et très bien réalisé. Malheureusement, la toute dernière partie de celle-ci est bien trop vite conclue. spoiler: Lorsqu'Optimus Prime se relève pour aller affronter les ennemis, le film met approximativement 5 minutes à se conclure. Le problème, c'est que cela ridiculise bien trop la menace qu'étaient ses méchants. The Fallen est présenté comme un grand adversaire, extrêmement puissant, mais il est pourtant très vite vaincu. Donc, au final, on ne retient que cela du personnage. Alors que durant tout le film, il n'aura rien montré de vraiment menaçant.
C'est donc assez dommage malgré tout, mais cela n'enlève pas le plaisir qu'est de voir ce long-métrage. Une nouvelle fois, ce projet est un bon divertissement qui se consomme sans soucis, mais globalement, je le trouve quand même moins bon que le premier épisode. Pour conclure, une suite un peu moins intéressante, mais qui reste satisfaisante.

Pour le 2ème film de ma saga préférée je suis déçu... Très long, action ennuyante, peu d'Optimus alors je ne vois pas l'intérêt de faire le film sans lui pendant presque tout le film.

un très mauvais film de Michael Bay avec Shia Laboeuf et Megan Fox avec des robots extraterrestres venus d'une autre planète. Un second volet bâclé.

Vu le 13/10/2020
Un 2ème opus dans une sage reste rarement dans l’obscurité. Soit c’est meilleur que le premier (Terminator, Hunger Games, Mad Max, Rambo...) soit c’est moins bon et là on est dans ce cas là.
Bon, on a comme d'habitude notre déluge d'effets spéciaux savamment orchestrés (le porte-avion qui coule, le duel final en Egypte, les multiples transformations des Decepticons et des Autobots), on a un casting qui est le même que le 1er opus ce qui permet de bien s'identifier à l’œuvre initiale: Shia LaBeouf (Sam Witwicky), Megan Fox (Mikaela Bane), Josh Duhamel (Major William Lennox) et l'excellent John Turturro (Seymour Simmons) + Tyrese Gibson (Robert Epps).
Pour le reste, c’est digne d'un blockbuster très moyen avec un scénario un peu alambiqué: d’où sort ce fameux Fallen présent depuis la préhistoire? il est né comment, qu'a t-il fait depuis ces milliers d'années ? comme le fait, par exemple, que Jetfire soit ici un Decepticons qui aurait retourné sa veste, tout comme Wheelie (la voiture radio-commandée) fortement inspirée par l'Autobots baptisé Wheeljack; ou encore le personnage bafoué de Soundwave, il n’était pas le poste radio-cassette dans le premier opus et se retrouve ici en satellite... L'incohérence avec le premier film tient surtout dans les évènements et leurs déroulements; si dans le premier films les Decepticons avaient réussit a paralyser la planète en s'infiltrant partout, pourquoi ici ils ne le font pas? Si comme on nous le dit, ils étaient déjà sur terre et plus nombreux que les gentils, pourquoi ne pas tuer Optimus Prime des le départ et devenir maitres du monde en moins d'une semaine?
Voilà bref, ça reste du beau divertissement on apprécie toujours la plastique irréprochable de Megan Fox (et merveilleuse voie sensuelle de Caroline Anglade, mais ça reste très moyen dans l'ensemble

Difficile de réussir une suite quand le premier n'est exceptionnel. Transformers 2 est de loin, pas un mauvais film, mais difficile d'accrocher à l'intrigue...

Le cinéma de Michael Bay est proprement incroyable : toujours fidèle à lui-même, il suit, depuis son premier film, des gimmicks, devenus plus tard clichés, installés par le Bad Boys d'origine. L'un des films les plus courts de sa carrière, il inaugurait surtout un second essai fantastique avec Rock, qui laissait déjà présager de futurs films d'action très, très longs. Entre Armageddon et Pearl Harbor, on frôlait petit à petit les 3 heures, pour tomber sur des suites et de nouveaux films oscillant entre 2h15 et 2h45.

Parmi tous ces divertissements parfaitement bourrins, Transformers s'est glissé à une place de choix : film de la consécration grand public, il représenterait presque un excès tel de la carrière de Bay qu'on pourrait le considérer comme une parodie de ses films précédents. Vision profondément sexiste, matérialiste, propagandiste, explosive du cinéma de divertissement américain, cette histoire idiote de robots se fracassant au milieu de civils jamais touchés par les gentils avait un petit quelque chose de fascinant, une étincelle de sincérité dans sa bêtise suffisamment unique pour la rendre agréable, intéressante.

L'expérience finalement surprenante devait amener à une suite, et si l'on pouvait appréhender son aspect purement mercantile (que le premier rattrapait par ses qualités nanardesques), le résultat paraît difficilement supportable si on le prend seulement au sérieux. Toujours aussi débile, le scénario s'efface rapidement derrière le bordel visuel de Michael Bay, qui n'aura jamais autant filmé de destruction mondiale à échelle d'homme.

On a atteint ici un point de non retour pour celui qui sera attentif à la fine patte d'un réalisateur : Michael, lui, décide d'envoyer valdinguer ses rares plans esthétiques pour plonger, tête la première, dans un immense conglomérat de lieux communs éventés depuis la sortie de son second film. C'est qu'on lui reproche ses trop nombreuses explosions à tord; ce qui pullule dans les films de Michael Bay, ce sont, purement et simplement, les plans héroïques sur l'armée américaine en préparation de combats, le tout sur fond de soleil couchant.

L'Amérique, il sait la résumer en une image, et n'omet ni ses points forts ni ses faiblesses; pire, il semble vouloir s'auto-persuader que c'est la plus grande nation du monde, reprenant encore et toujours les mêmes stéréotypes vaseux sur les pays extérieurs (l'Egypte et la France en prennent pour leur grade, quand on imagine facilement le public américain s'esclaffer, ou se répugner, de ces franchouillards assez dégueulasses pour ingurgiter des escargots tout baveux).

De la sincérité nanardesque du premier survivent quelques moments de pur plaisir, certes épileptiques mais suffisamment spectaculaires et déjantés pour donner généreusement au public quémandeur. Explosions à tout va, mitraillages en règles et gros bétas qui se matraquent la gueule à coup de tatanes de l'espace seront les mots d'ordre de cette cacophonie visuellement très laide, mais subjectivement adorable.

Parce qu'il y a quelque chose de profondément jouissif dans le spectacle abrutissant de cette Revanche à la conclusion de pétard-mouillé : entre la représentation prétendument idyllique d'une Amérique urbaine superficielle et le retour de théories du complot encore plus absurdes que celles du premier (c'est une constante dans le cinéma de Michael Bay), on se retrouve avec un genre de produit conformiste qui se veut, pourtant, proche des idées underground des anti-pouvoirs paranoïaques.

La Revanche, le cul entre deux chaises, est donc un film paradoxal pourtant très primaire, en atteste de nombreux moments de gêne humoristique (la mère mangeant des space cakes et les dix minutes de blagues qui s'en suivent) et sa propagande aussi répétitive que béate. Il ne parvient même pas à bien gérer ses personnages tandis qu'il nous balance une flopée de nouveaux transformers dont on retient seulement la laideur visuelle (les effets spéciaux sont illisibles, et font étrangement baisser le niveau correct du premier film), sûrement pas leurs noms.

On s'en rendra surtout compte avec le personnage de The Fallen, qu'on nous vend pendant plus de deux heures quinze pour s'en débarrasser en cinq minutes d'un combat bâclé, Optimus devenu imbattable et supprimant, de fait, toute notion de tension. A cela s'ajoute la réalisation toujours plus clipesque de Bay (on croirait parfois voir l'autre catastrophe de World Invasion Battle Los Angeles), qui se perd dans de multiples citations d'oeuvres populaires (Terminator, Indiana Jones,...), comme pour raccrocher l'attention bienveillante d'un public qui ne suit plus (du regard critique, du moins).

Désireux de trop en faire à partir du cinéma trop stéréotypé de Michael Bay, Transformers 2 : La Revanche s'enferme dans une multitude d'éléments stupides destructeurs : si l'on passe outre son écriture et le jeu de Megan Fox (elle n'est pas engagée pour son talent, c'est une évidence), le véritable problème de The Fallen se résume au travail de forme, apogée de tous les effets clichés répugnants des années 2000. C'est idiot, parfois plutôt drôle (Turturro est efficace et a, bien heureusement, calmé son surjeu), divertissant mais tirant trop sur la longueur.

A vouloir trop en faire, on se perd dans une auto-parodie involontaire.

Répartir l'ensemble du budget sur les effets speciaux, les explosions et les véhicules de l'armée n'a pas été payant. Ça se laisse regarder malgré l'absence d'un réel scénario.

Ne cherchez plus…voila le Blockbuster de l’été et de l’année d’ailleurs car on n’imagine mal un autre film détrôner Transformers 2 tant les règles du genre sont respectées dans ce film pour faire plaisir aux spectateurs fans d’action : explosions, bagarres, voitures, bande son de fou, fille sublime…et scénario inexistant !
Alors il faut seulement se demander pourquoi on est allé voir Transformers : si c’est pour en prendre plein les yeux et les oreilles et passer un bon moment de divertissement devant un film d’action hautement réussi et mené de mains de maitre par Michael Bay (qui n’est pas a son coup d’essai) et par Steven Spielberg ou si l’on prend du recul vis-à-vis du film et qu’on le juge non comme un blockbuster destiné à divertir mais comme un film normal…et là il est d'adhérer à ce film.
En résumé ce film est principalement une réussite visuelle au scénario inexistant servant seulement de prétexte à un déluge d’effets spéciaux et de transformations d’une beauté rare. La première partie du film traine en longueur et tente d’incorporer des gags souvent lourds dignes des teen movies (alors que d’autres gags nous font heureusement sourire comme le robot-chien-decepticon), la seconde en revanche qui se déroule en Égypte est nettement plus réussie et en met plein la vue aux spectateurs avec un final au milieu des pyramides de haute qualité. Malgré tout, les 2h30 de film semblent longues et auraient pu etre raccourcies sans problème en zappant des scènes totalement inutiles.
Enfin, je finirai en soulignant un autre intérêt majeur à mes yeux de ce film : Megan Fox ! A chaque plan elle irradie l’écran de sa beauté (elle est vraiment terrible cette fille !!), ce que le réalisateur a bien compris puisqu’il parvient à la rendre encore plus sexy quelque soit la situation.
Bref, un film très visuel qu’il ne faut pas aller voir si l’on cherche un scénario et qu’il faut savoir prendre au second degré (c'est-à-dire sans réfléchir, juste en appréciant la beauté de certaines scènes d’action) mais qui aurait gagné à laisser davantage la part belle aux acteurs et à leurs psychologies : trop de robots tue le robot !!!

Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)

Dans la même ligné que le premier a savoir : de l'action , un peu d'humour et du spectacle.... Rien de spécial et plus a dire. Une suite moins bonne mais convenable