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    Khamsa
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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 693 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 octobre 2020
    Khamsa suit les difficultés d'un fugitif de onze ans du foyer d'accueil nommé Marco. Je vous parlerais un peu de l'histoire mais je ne pourrais le faire que s'il y en avait réellement une. Pendant les 110 minutes de film nous sommes soumis aux scènes suivantes, Un combat de rue impliquant Marco et ses copains, Une douce scène de Marco battant à mort un hérisson sans défense, Marco et ses amis qui volent une maison, Une autre scène touchante de Marco aspergeant un serpent vivant avec de l'essence puis le brulant, Un moment caractéristique où le père de Marco tente de saouler son enfant de onze ans et le pousse à coucher avec sa petite amie en état d'ébriété, Un autre combat de rue impliquant Marco et ses potes, Marco poignarde un autre enfant à mort, Et bien plus encore. La seule chose pour laquelle j'étais reconnaissant à part le générique de fin était que Marco et sa compagnie n'aient pas réussi à acheter un chien à des fins de combat. Si cette transaction avait réussi nous aurions très certainement vu deux chiens essayer de se mutiler à mort. La seule chose qui sauve cette dinde d'une note de o étoile est une réalisation décente de Karim Dridi...
    BeatJunky
    BeatJunky

    154 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2017
    Histoire intéressante sur la vie de ce p'tit gars qui cherche sa place dans ce milieu difficile qui est le sien où il faut se débrouiller pour survivre... On suit le quotidien de ce petit débrouillard qui se laisse embarquer dans la petite délinquance par ses potes qui sont plus ou moins dans la même situation. C'est surtout sa façon d'encaisser le mépris, l'indifférence et le manque d' affection qui m'a frappé.... Dur et triste réalité de beaucoup de jeunes défavorisés ... D'ailleurs c'est d'ailleurs le réalisme de cette histoire et de ce film que je retiendrai et la magnifique photo des paysages marseillais qui contraste avec l' enfer que vit Marco. Beaucoup moins abouti que "Chouf" deuxième réalisation de Karim Dridi mais malgré tout marquant. A voir.
    Arnaud R
    Arnaud R

    91 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2015
    Un petit film poignant sur les banlieues immigrantes de Marseille et leurs communautés un peu hors de la société. La terrible destinée d'un enfant perdu dans un monde à part qui tourne sur lui même sans jamais pouvoir en sortir.
    Sylvain P
    Sylvain P

    341 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2008
    Marco est un petit Gavroche marseillais, pas con pour deux sous, mais qui se doit d'impressionner les copains. La caméra le suit du début à la fin du film. Le regard de Marco nous suit donc pendant tout le film, et c'est la révélation d'un acteur. Les longueurs se laissent vite oublier par la montée en puissance finale.
    defleppard
    defleppard

    388 abonnés 3 386 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2009
    Enfin une production Arté qui tient la route . On suit ces minots de Marseille avec plaisir . Bonne réalisation et photographie .
    Fritz L
    Fritz L

    187 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2013
    Enfin du vrai cinéma social ! Pas intello, pas démago, pas bobo, « Khamsa » est un film réglo ! Karim Dridi signe un film impitoyable, carré et flamboyant. En s’attachant au personnage du petit Marco, moitié gitan, moitié arabe, il impose une vraie vision sur les fractures de notre société. Son constat sévère englobe les pouvoirs publics (aire d’accueil des gens du voyage insalubre en bord d’autoroute, services sociaux dépassés…) et les populations dites sensibles (démission de l’adulte, manque de communication, communautarisme…). Pour autant, il ne juge pas, il révèle des évidences avec une lucidité étonnante. De ce parcours initiatique de l’enfant qui passe du stade de l’insouciance à celui des adultes, on pourrait faire un rapprochement avec l’Odyssée. Comme Ulysse, Marco est porté dans sa destinée par les évènements. Il cherche à retrouver un foyer, sa famille (la mère, la grand-mère, le père). Il passe par les différents stades d’évolution du point de vue moral, la témérité, la tentation, la facilité, la culpabilité… Chaque étape le fait grandir et l’amène immanquablement au drame qui viendra figer sa liberté, sans renoncer à la prise de conscience de son destin qu’on devine confiant malgré tout. Et c’est là, la force du discours de Didri. Marco malgré ses exactions est avant tout un enfant livré à lui-même. Il acquiert seul la conscience par son vécu. Elle n’a pas été transmise par l’entourage : le père irresponsable, la famille, le clan. Seul le cousin Tony semble avoir tout compris de la règle à suivre, mais sa différence physique vient déstabiliser sa crédibilité. Féroce et poignant « Khamsa » est une œuvre intense, formidablement mise en scène avec une espèce d’urgence et une vraie sensibilité. Un film qui émeut énormément autant qu’il nous interroge. Respect total !
    Jérôme H
    Jérôme H

    174 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mai 2009
    Un jolie film sur un milieu peu répendu au cinémas.
    La perte de l'enfance et l'isolement face à une issue possible réussir à promouvoir le film vers une bien triste réalité. Belle découverte.
    kibruk
    kibruk

    149 abonnés 2 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2011
    Film qui vaut surtout par la présence incroyable de ses jeunes acteurs qui font ressortir un sentiment de véracité (peut-être même un peu trop, car l'accent des personnages rend souvent difficile la compréhension des dialogues... dommage). L'histoire est simple, mais efficace, et sait se montrer intéressante tout du long.
    Cluny
    Cluny

    77 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    Une nouvelle fois, je me retrouve perplexe devant un film qu'a encensé la critique. "Tant de joie, tant de force, tant de grâce observées avec vérité et pessimisme" pour Libé, "Khamsa est à l'image de ce bijou, symbole de partage et d'humanité, qui lui donne son titre : fragile et précieux" pour Télérama, "Khamsa fonce à toute allure, enjambe les obstacles, déjoue les pièges et prend les clichés de vitesse" pour Le Nouvel Obs : ne reste plus qu'à suivre la prescription du Monde ; "Il y a urgence à aller le voir", ce que j'ai donc fait en bon lecteur de la presse de gauche.

    Très vite, un sentiment de malaise m'a pris. Je comprends bien sûr l'intention exprimée par Karim Dridi après avoir visité un camp de Gitans à Marseille : "J'ai vraiment halluciné quand j'ai vu leurs conditions de vie. Ces gens font partie de la population française, mais ils sont le sous-prolétariat du sous-prolétariat, personne n'en parle." Cette volonté se perçoit tout au long du film, par la description des conditions de logement, d'hygiène et d'environnement de "ces gens", et ce n'est pas parce qu'on est à Marseille que la misère serait moins pénible au soleil.

    Mon malaise provient de ce qui nous est montré de cette population : vols, trafics en tous genres, racisme, combat de coqs et de chiens, et surtout une attitude éducative qui va de l'abandon pur et simple (la tante qui refuse de prendre son neveu avec elle alors qu'il est à la rue à 11 ans) et l'irresponsabilité totale (le père qui saoûle son fils avant de s'envoyer en l'air devant lui, tout en lui reprochant de n'avoir pas caché sa main de Fatma dans l'église lors des obsèques de la grand-mère). Certes les conditions de vie sont dures, les habitudes familiales et culturelles différentes de celles des Gaulois, mais tout cela est équilibré dans les films de Tony Gatlif par la description des liens familiaux, d'un sens de l'honneur et d'une place de la musique qui n'est ici que plaquée maladroitement sur le récit.

    Et puis surtout, chez Gatlif, on est dans le registre du réalisme poétique, alors que cette distance n'existe pas un instant chez Dridi. On est plus proche des personnages adolescents de Doillon, mais contrairement au "Petit Criminel", l'énergie du personnage ne suffit pas à donner une ligne narrative au film. Quand Le Nouvel Obs souligne l'évitement des clichés, je reste franchement dubitatif ; l'histoire enchaîne les situations prévisibles et déjà vues, et on pense pêle-mêle au "Thé au harem d'Archimède", à "La Petite Voleuse" et, Planète Mars oblige, à "Comme un aimant".

    La critique a aussi comparé "Khamsa" à "Entre les murs", à cause de l'identité de la démarche qui a consisté à utiliser de jeunes acteurs non professionnels à qui on a fait suivre des cours d'improvisation. La comparaison est malheureuse, car on ne retrouve pas la fluidité des élèves de Laurent Cantet, ni celle des collégiens de Kechiche dans "L'Esquive" ; outre la difficulté de comprendre certains dialogues marmonnés avec l'accent marseillais, on perçoit trop souvent le manque de naturel des acteurs comme un écran à l'adhésion au propos du film, et entre "Sale bicot" et "Marco ! Qu'est ce que tu fais là ?" (bon résumé de l'intrigue), la réplique la plus élaborée est "Les tigresses, les hommes ça les domptent"...

    Poussé tout seul entre foyers de la DDASS et rejet familial et clanique, Marco exprime sa rage contre les animaux : il ne fait pas bon être hérisson, souris ou python dans ce film. Il se livre subrepticement à son cousin en lui avouant son rêve de devenir boulanger, métier bien de chez nous, celui de faire le pain des Français. Mais ces moments qui font exister un personnage sont trop rares, et la volonté de montrer ce que la société peut avoir fait d'un tel chiendent en résumant l'action à une suite de scènes filmées sans distance détourne le spectateur (ou en tout cas votre serviteur) d'un discours auquel il était pourtant disposé à adhérer.
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2020
    Dans ce film aux accents documentaires, Karim Dridi nous embarque dans les communautés ultra-populaires de Marseille à travers le portrait de Marco, 11 ans, maghrébin par sa mère et gitan par son père – et abandonné de tous. Si les interprétations sont parfois un peu maladroites, Khamsa est une œuvre rare, précieuse et tendre sur la fragilité de l’enfance autant que sur les plus pauvres parmi les plus pauvres dans notre pays. Avec presque exclusivement des acteurs non professionnels issus de la communauté gitane. À la fois solaire et désespéré.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 459 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 février 2024
    Echappé d'un foyer de la DDASS, Marco, 11 ans et des poussières, rejoint sa communauté gitane installée dans la périphérie de Marseille. Accueilli dans l'indifférence, rejeté ou ignoré, le gamin est un chien perdu sans collier qui doit se trouver un toit. spoiler: Il fait l'apprentissage du cambriolage dans les beaux quartiers de Marseille avec un cousin à peine plus âgé que lui.

    Karim Dridi réalise un drame humain et social dont l'authenticité, obtenue par une direction d'acteurs et des comédiens (amateurs pour la plupart) remarquables, dérange et accable. La sédentarisation de ces gitans a-t-elle accentué leur précarité? Dridi décrit une microcosme de pauvreté et de désoeuvrement, de crasse et d'alcoolisme parfois, de débrouille sinon de grande délinquance, de rivalité et d'hostilité envers la communauté voisine des arabes.
    C'est l'univers et le quotidien de Marco, déjà condamné, semble-t-il, à mal tourner. Marco dont, à travers les déambulations, le réalisateur montre alternativement le caractère de l'enfance et une dureté, une hargne acquises qui ne sont pas de son âge. Plus navrant et touchant encore, il montre l'attachement, sans réciproque, du gamin au lien familial.
    Ti Nou
    Ti Nou

    508 abonnés 3 505 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2009
    Un très beau film sur le parcours d'un enfant qui cherche sa place dans un univers instable. Karim Dridi nous bouscule en nous montrant des réalités sans jamais tomber dans l'émotion facile et le ton moralisateur.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2008
    Le meilleur film de Karin Dridi, peignant un univers de marginaux peu décrits dans le cinéma français. Si la filiation avec "Los Olvidados" ou "Les 400 coups" est manifeste, le récit s'apparente aussi à tout un courant qui va de "S'en fout la mort" de Claire Denis au "Le Fils du requin" de Agnès Merlet. En dépit de passages convenus et explicatifs, "Khamsa" est à voir pour son filmage sans fioritures et son humanisme sincère.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 juillet 2012
    Film social qui montre bien comment et de quoi vivent certaines communautés et enfants quasiment laissé à l'abandon. Pas vraiment d'histoire bien précise juste des scènes racontant la vie d'un jeune délinquant.
    darch24
    darch24

    23 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 août 2010
    Un bon film loin des standarts qui nous peint une galerie de portraits réalistes dans les quartiers nord de Marseille.
    Un film engagé, osé, dur, parfois violent qui nous immerge dans le milieu des gitans, des conflits ethniques, de la délinquance...
    La caméra suit le petit Marco d'un bout à l'autre de maniére simple et efficace.
    Meme si l'amateurisme de certains acteurs est criard, il faut saluer la performance de tous ces enfants.
    Meme si certaines scénes se suivent sans trop de logique ou sont parfois longues,que l'on n'évite pas certains clichés, l'ensemble reste trés cohérent et porte des messages profonds.
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