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🎬 RENGER 📼
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3,0
Publiée le 31 janvier 2011
Rebecca Miller (The Ballad of Jack and Rose - 2006) adapte son propre roman et offre par la même occasion, un rôle titre poignant (et mérité) à la (toujours) radieuse Robin Wright Penn. On y découvre une mère de famille comblée (en apparence) vivant en plein "American way of life" avec son mari, dans une belle maison et entourée de ses ami(e)s. Mais la réalité est toute autre, Pippa Lee est rongée par un mal être, mais lequel ? Cette femme, à l'approche de la cinquantaine, radieuse comme au premier jour, nous cache un lourd passé qui aura rarement été gai. Enfance difficile, adolescence tourmentée, mère irrécupérable qu'elle aime plus que tout, tant de choses qui ont forgé au final, une femme qui ne se reconnait plus à l'heure d'aujourd'hui. Rebecca Miller réalise ici un drame touchant, dans lequel Robin Wright Penn donne la réplique à une distribution très riche (et réussie), avec notamment Alan Arkin, Keanu Reeves, Julianne Moore, Winona Ryder et même Monica Bellucci. Alternant entre le rire et l'émotion, Les Vies privées de Pippa Lee (2009) nous réserve de drôles de surprises !
Sans être vraiment transcendant, ces « Vies privées de Pippa Lee » n'en demeurent pas moins un rafraîchissant bol d'air frais dans cette année cinématographique 2009. Car même s'il n'y a pas à proprement parler de grands moments et que l'ensemble reste somme toute assez sage, il n'est finalement pas si courant de voir des films faisant un aussi grand effort d'écriture et de générosité dans son propos, surtout lorsque c'est la formidable Robin Wright-Penn qui tient le rôle-titre, bien aidée par une pléiade d'acteurs réunissant entre autres Alan Arkin, Julianne Moore et Winona Ryder (excusez du peu!!) Et même si l'aspect légèrement philanthrope peut paraître parfois un peu excessif, reste que le moment est suffisamment agréable et léger pour que l'on puisse y trouver un plaisir simple et réel. Un joli film.
je suis tombé dessus par hasard sur canal et j'ai trouvé ce film sympa, bon c'est pas mon style mais j'ai trouvé le casting et les personnages très convainquant pour le reste c'est assez banal !
Poussés par certains critiques, Aurélien Ferenczi de Télérama, par exemple, nous sommes allés voir "Les vies privées de Pippa Lee". En plus, le casting était alléchant et le sujet, le récit d'une femme qui, peu à peu, s'émancipe, était a priori intéressant. Seulement voilà, Rebecca Miller, fille d'Arthur, épouse de Daniel Day-Lewis, auteur du roman dont le film est tiré, est, malheureusement, une piètre réalisatrice : le scénario propose plusieurs scènes qui devraient être émouvantes, or c'est filmé dans un réfrigérateur et on n'est jamais ému. Par contre, le film propose de nombreuses scènes qui risquent d'être "cucul", et là ça devient carrément cucul à l'américaine c'est-à-dire particulièrement gratiné : par exemple, la séance de prière dans le break de Chris, le fils des voisins, avec la tête de Pippa Lee contre la tête de Jésus, énorme tatouage sur le torse de Chris. Et, comble du comble, ce cucul passe au cul tout court, dans la foulée ! Malgré une bonne prestation de Robin Wright Penn (ex de Sean) et la présence au générique de Julian Moore, Winona Ryder et Keanu Reeves, on s'ennuie d'un bout à l'autre. Il n'y a que le générique qui provoque un bon moment lorsqu'on entend le "I lost it" de Lucinda Williams (album "Live @ the Fillmore").
DESPERATE HOUSEWIVES. La sensibilité et le charme de Robin Wright sont les atouts majeurs du film. Accompagné par de nombreuses stars, l'histoire de Pippa Lee se suit avec bonheur.
On est bien loin de la comédie intéressante qui relate la vie tumultueuse d'une cinquantenaire ! Ce film est d'un ennuie quasi mortel et le scénario n'a absolument rien de passionnant. Aucun suspense de la part de Keanu Reeves qui reste égale à lui-même et à tous ses autres rôles. C'est un acteur mort ! C'est un mélange brouillon d'une vie passée et de moments présents long, ennuyant, parfois même énervant. A éviter !
Les vies de Pippa Lee sont surtout privées d'intensité dramatique, la faute à une intrigue statique et bavarde, mais sans mot d'esprit (le verbe sans la faconde). C'est un film insignifiant, aux situations mal définies (le montage est chaotique), plutôt ennuyeux y compris dans ses tentatives de diversion (les crises de somnambulisme, les liaisons des uns et des autres), voire passablement ridicule (la scène du suicide). Le talent ne se donne pas en héritage.
Pas mal, histoire intéressante entre les nombreux chassés croisés. Les acteurs sont bons, les relations entre les personnages retiennent plutôt bien notre attention. Le film se laisse regarder mais on l'oublie assez vite.
Un film indépendant réunissant un casting réjouissant mais qui s'avère un peu poussif au final. La toujours belle Robin Wright Penn a bien du mal à faire exister cette Pippa Lee dont le parcours chaotique entre une mère accro aux amphétamines et un père absent nous indiffère. Pipa Lee qui a désormais cinquante ans s'ennuie, mariée à un riche éditeur plus âgé qu'elle, elle cherche dans son passé ce qui a pu l'amener jusqu'à la femme qu'elle est devenue aujourd'hui. Les va et viens nombreux entre l'enfance de Pipa et sa vie présente finissent pas être vains et ennuyeux car on ne comprend pas le propos de Rebecca Miller (la fille d'Arthur). Un film un peu prétentieux au final qui doit beaucoup à son actrice principale.
Avec gravité, humour et beaucoup de finesse, Rebecca Miller nous parle de famille, d'attachement et d'émancipation. Le casting est exceptionnel (c'est toujours un plaisir de retrouver par exemple Julianne Moore ou Winona Ryder). Grace au talent des actrices, on oublie le principal défaut du film, les raccords entre les différentes incarnations de Pippa Lee.