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Un visiteur
4,0
Publiée le 13 novembre 2009
A l'heure où ses enfants quittent le nid et où son mari prend sa retraite, Pippa Lee se demande ce qu'elle a fait de sa vie. Interrogation existentielle. Que peut-il bien se cacher derrière cette mère et épouse trop parfaite – voire trop lisse - pour être vraie ? Prenant ses libertés avec la chronologie, Rebecca Miller dresse le portrait croisé de l'enfant, de la jeune fille et de la femme qu'est et a été Pippa Lee, entre famille dysfonctionnelle, influences adolescentes et passage brutal à l'âge adulte. TOUT SIMPLEMENT GENIAL !
Un beau casting pour une histoire bien menée, bien que peu originale, avec quelques bonnes idées de mise en scène. Ce n'est pas le genre de film qui va marquer la décennie, mais en même temps, ce n'est pas son but. L'ensemble est appréciable.
à voir pour le plaisir de se retrouver dans certaines situations qui reflètent le quotidien des femmes dévouées à leur famille. un petit régal de justesse
Enfin un film américain sans effets spéciaux! Et enfin un bon film américain qui parle de choses simples: la vie, l'amour, la mort, les relations mères-filles... Parfois amusant, souvent émouvant, toujours très réussi... Merveilleuse Robin Wright!
Rebecca Miller, fille d'Arthur, nous offre un bien beau portrait de femme en forme de puzzle. Robin Wright Penn illumine le rôle de sa radieuse maturité et de la sensibilité de son jeu. Un montage habile alterne les flash back, qui sont autant d'épisodes de la vie toute en brisures d'une héroïne complexe et attachante. Bien que l'écriture de Rebecca Miller soit très personnelle, on perçoit par instants les influences de Bergman et de Woody Allen. Un film riche en émotion et en sujets de réflexion, même si la réalisation manque un peu de maîtrise dans l'utilisation des seconds rôles pourtant tenus par un casting de rêve.
Un petit film indépedant, trés appétissant avec une pléiade de stars, dans des rôles à contre-emploi... et surtout une Robin WRIGHT PENN qui nous dévoile toute une palette d'émotions diverses et variés... De loin sa plus grosse performance d'actrice. Elle m'a littéralement bluffé !
Note dans la moyenne pour ce petit film un peu mou du g'nou mais porté par Robin Wright Penn personnalité complexe, qui ne se sort pas de la culpabilité éprouvée à la mort de sa mère omniprésente... La fin est réjouissante.
Rebecca Miller écrit probablement comme elle filme, et réciproquement.... et comme elle adapte ici son propre roman.... Je veux dire par là que le résultat à l'écran est très littéraire et très emberlificoté dans de nombreuses préciosités et autres afféteries à propos desquelles on se sent plus proche de la stylistique que d'un langage vraiment cinématographique. Le fond du récit - les 3 "Vies privées" : l'enfance et la jeunesse déréglées, au rythme saccadé de l'amour/dégoût de ses relations avec une mère hystérique, soit le passé Pippa « fille de. », puis le présent Pippa « femme de. » - le masque de la citoyenne rangée, épouse et mère de famille irréprochables, dont elle se libère sur fond de somnambulisme aux abords de la ménopause, alors qu'elle est trahie, dans les règles du vaudeville, par sa meilleure amie et son vieux mari (figure qu'elle avait élue pour remplacer un père insignifiant), et enfin l'avenir « Pippa tout court », qu'elle choisit de commencer avec un marginal lui rappelant sans doute sa première vie chaotique - est donc inutilement embrouillé par une forme sophistiquée, pesante et assez maladroite. Deux étoiles pourtant, pour le casting : Robin Wright (Penn ?) réussit une composition magnifique de femme en morceaux, et la plupart des autres rôles sont fort bien tenus (Monica Bellucci mise à part, toujours aussi nulle, et dont la beauté, son seul atout, commence sérieusement à passer fleur), Keanu Reeves (Chris) comme Alan Arkin (Herb Lee) méritant à cet égard de particuliers éloges.
Emancipation d'une femme sous la coupe d'un homme-pygmalion. Un sujet souvent vu mais fait avec pas mal de sensibilité par Rebecca Miller, soutenues par des dialogues subtils et un montage en résonance ou chaque étape de la vie de Pippa (et notammant l'enfance) est bien illustré et faconne la femme qu'elle est devenue. L'actrice qui incarne Pippa Lee jeune, Blake Lovely, s'en sort aussi fort bien. Un portrait juste avec une Robin Wright Penn impeccable en femme non résolue et malgré quelques maladresses comme les scènes avec Monica Bellucci ou un final banal et expédié en grandes pompes