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Nicolas S
43 abonnés
543 critiques
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4,0
Publiée le 23 juin 2023
Même s'il explore encore une fois les marges de la société en mettant en scène Tonia, une danseuse de cabaret transgenre vieillissante, et son petit ami drogué, Mourir comme un homme est probablement le plus accessible des films de Joao Pedro Rodrigues, celui qui reprend le plus évidemment les codes du cinéma traditionnel - la tragédie et même le mélo. On pense en particulier au cinéma de Fassbinder ici, avec ce programme tragique limpide et cette attention portée à l'écriture de beaux personnages qui se mêlent à de vraies exigences esthétiques et symboliques. Il y a notamment une scène de forêt absolument sublime qui fait basculer le film dans un genre quasi-fantastique et qui transforme radicalement les deux personnages principaux en leur faisant accepter leurs limites. C'est beau et très émouvant, et cela a évidemment des choses à dire sur la question de l'identité (de genre, mais pas que), sur l'amour et sur la solitude.
nul nul a un point rarement atteint. déjà le titre POURQUOI ?? mourir comme un homme alors que l'histoire est censé parler d'une femme transgenre ??? une scène INCOMPREHENSSIBLE avec des militaire dans le noir, en infiltration sans aucune raison.........la scène d'après le film switch en monde des drag Queen BIEN POURRIE, des scènes en mode WTF ??? c'est quoi ce bordel ?? le père se prend la tête avec sont fil parce ELLE est une femme transgenre drag Queen la scène incompréhensible où les couleurs s'illumines en bleu et rouge comme un sapin de noël, la scène humiliantes où elle se met nue en plein milieux d'une auditons et que l'autre personne réplique " quoi ? ta jamais vu un homme nu ? " ho mais non !!! c'est une femme transgenre !!!, d'autres scènes assez banal où elle prend le thé, puis d'autre scènes où la couleur sature en rouge foncé (pour signifier la couleur du diable je suis pose........). soi c'est humiliant, soit c'est perçu comme étant diabolique avec la couleur rouge vif, soi c'est rendu en scène triste alors qu'elle est entrain de transitionner afin de devenir elle-même LE SUGET NEST PAS COMPRIS d'un bout a l'autre. nul nul a un point rarement vu.
Film insupportable à regarder et ce n'est pas faute d'avoir essayé de m'y accrocher. Tout ici est pénible et poussif, d'un début aberrant jusqu'à un final qui arrive comme un soulagement. L'image est laide, des scènes vides de sens s'étirent sur plus de deux heures interminables, le scénario n'a ni queue ni tête, les personnages sont tous désagréables. Le film est si mauvais qu'il en arrive même à ne pas parler de son sujet, l'identité de genre, mais vire à la carricature grotesque et misérabiliste dépressive.
Dans la lignée de O Fantasma, Rodrigues affirme plus que jamais son style singulier: une mise en scène très lente et statique, mais d’une rigueur et d’une beauté absolues, reposant sur un sens impressionnant du cadre et de la profondeur de champ (surtout dans la première partie du film). Moins cru qu’O Fantasma, Mourir comme un homme est pourtant plus radical dans sa manière d’afficher une posture auteuriste quasi-expérimentale, qui frôle même l’autoparodie à mi-chemin et m’a fait sortir du film, pourtant assez touchant par ailleurs.
il y a des cinéastes âgés qui apportent un souffle furieusement jeune comme l'excellent réalisateur chilien Alejandro Jodorowsky, et puis il y a des réalisateurs jeunes qui font un cinéma vieillot comme c'est le cas de Joao Pedro Rodrigues. Là où l'un métaphorise, l'autre rame dans un premier degré glauque bourré de clichés. Là où le chilien poétise à chaque image, le portugais s'enlise dans un pathos glauque et narcissique. Là où Jodorowsky s'entoure de formidables acteurs, Rodrigues peine à diriger des acteurs qui n'en sont pas. Je n'étais déjà pas rentré dans "O fantasma", mais ce "mourir comme un homme" m'a définitivement fâché avec le réalisateur portugais. Dramaturgie paresseuse, image terne, manque de rythme, complaisance permanente... On a vu tellement d'excellentes choses sur le transsexualisme ( du réalisateur Xavier Dolan à l'excellente série qui passe actuellement " Transparent"). Non, ce film qui n'en finit pas de finir nous offre poncif sur poncif jusqu'à la dernière image, avec un très lourd : "naitre larve pour mourir papillon". Sans intérêt.
(...) Cet OFNI (objet filmique non identifié) reste difficilement accessible. Sur un sujet aussi délicat, la moindre faute de goût rendrait ce long métrage purement et simplement insupportable. Nous sommes beaucoup plus proches de la froideur et la noirceur d’un Pedro Almodovar période La Mauvaise Éducation ou Parle avec elle que de l’efficacité américaine d’un Transamerica. Non que ce dernier ne soit pas sensible et délicat, bien au contraire, mais il est conçu de telle manière que son émotion tend davantage à une certaine facilité. Rien de tout ça ici, car le réalisateur construit une analyse, ou plutôt nous entraîne dans les méandres de ce transsexuel, Tonia, qui n’arrive pas à vivre pleinement sa nouvelle identité. Dans une Lisbonne fantasmée, où les ruelles et la nature désertes sont autant une représentation mentale de sa solitude qu’un miroir à peine déformé d’un monde violent qui rejette ses laissés pour compte, se joue toute la vérité humaine (...)
j'ai détester ce film. Je me suis ennuyer à mourir. Je crois qu'il n'y a pas de mot assez fort pour dire à quel point il est mauvais. Déjà je trouve qu'il est très mal filmer. Je ne comprend pas cette propension à ne vouloir filmer qu'une partie du visage ou les corps sans les têtes et encore moins cette manie de passer du coq à l'âne sans même donner un indice sur le pourquoi du comment. Ensuite ce film est censé et je dis bien censé traiter du problème d'identité de genre et à aucun moment j'ai vu le personnage réellement remettre en question son changement de sexe effectif ou non. Je ne me suis pas attaché à ce personnage que j'ai trouver caricatural au plus au point et même limite détestable tant il est chouignard et vide de sens. les scène sont longue et sans vraiment d’intérêt la profondeur du personnage n'est pas creuser et les silence ne veulent absolument rien dire pour le coup.
Derrière ses choix de mise en scène suprenants, voire dérangeants, ce film est intéressant, le thème des travestis n'ayant jamais été utilisé de manière aussi dramatique et sans clichés hauts en couleurs.
Encore un superbe film de Joao Pedro Rodrigues, somptueux et tellement poétique. Les comédiens sont époustouflant ! Une belle histoire d'amour... A voir absolument !
Rentrez dans la salle et vous mesurerez combien un homme peut vous apprendre l'humilité en vous présentant la conception du cinéma la plus sophistiquée et la plus intelligente du monde.
L'errance affective d'un travesti à la vie chaotique. On sent les intentions du réalisateur qui aime ses personnages, ne les méprise jamais, les montre et en parle comme n'importe qui. L'ambiance est à lisière de l'onirisme, frôle parfois le sordide, mais l'évite grâce à l'émotion que dégage les protagonistes. Un beau film triste, long, et mélancolique.
"Mourir comme un homme est un film faussement sulfureux. Bien des scènes qui relèvent d'un certain parfum de scandale (masturbation d'un homme par un autre filmé plein champ, par ex.), loin d'offusquer, tiennent plutôt de la représentation classique de l'univers homosexuel. On est moins dans le scandale que dans la citation - il n'y a rien de plus à représenter que ce qu'a déja fait Jean Genet dans "Un chant d'amour). Le propos de Rodrigues tire presque à l'auto-parodie lorsqu'au détour d'un plan, un homme cagoulé évoque son personnage principal à la fin de "O fantasma". En installant (peut-être un peu trop longuement) des postures attendues de l'univers homosexuel, Rodrigues court le risque de ne pas avoir grand chose à dire. Mais le film, par l'humanité touchante de ses personnages, finit par acquérir une réelle épaisseur, grace à des acteurs convaincants sans jamais être excessifs; grace aussi aux trouées poétiques, comme cette belle séquence dans la forêt où tout le monde, dans une chasse au dahut loufoque, s'arrête et s'assoit pour écouter un morceau de musique. La rencontre avec la figure homosexuelle distinguée qui récite du Paul Celan, apporte un apaisement salutaire dans les tourments de Tonia et de Rosario. Mais la normalisation n'est pas vraiment la voie empruntée par ce film qui, derrière son allure de mélodrame, emmène ses personnages au bout de l'enfer.
Je ne sais qui sont les Les Cubs 300 qui prennent un malin plaisir à castrer le film, mais ils ont au moins le goût aussi revêche que le verbe. Mourir Comme un homme affirme un cinéaste parfaitement au fait du sentiment. si Odete se permettait des ratages et des fautes terribles, si O Fantasma était une oeuvre de jeunesse trop rigide (mais avec quelles idées!!!) Mourir comme un homme est passionnant de bout en bout. Rare sont les films à l'exception notoire d'avant que je n'oublie de Nolot, à parler du sentiment homosexuel avec cette contenance et cette promiscuité, cette intégrité dans la forme et dans le fond. Pedro Rodrigués réunit son esthétique du porno straubien, la satyre et la verve de Cuckor, les digressions d'un Morrissey, au profit d'une forme romanesque, formidablement à propos. Le film s'éloigne en son milieu de l'intuition qu'on peut en avoir, d'abord film de confrontation amoureuse et de guerre filliale, le film s'avançait sur le pente difficile du déclin, de la mort qu'on vit seul, l'Homme du titre étant un double ironique d'une identité sans valeure. Les protagonistes se perdant dans une forêt croise le chemin d'une aristocrate les certitudes pourtant effleurés, vacillent, le drame purement matériel ne touche pas l'essentiel d'une vie (Pourrait-on y voir un tribut à Monteiro?). C'est à une fin melodramatique que le film se donne à l'espoir, un espoir qui voit la mort comme le meilleur chemin de l'amour. a ne pas rater, certainement le meilleur film présenté à cannes...