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    Mourir comme un homme
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    2,9
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    40 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 560 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2010
    Joao Pedro Rodrigues est un cinéaste rare : O Fantasma en 2000, Odete en 2005, Mourir comme un homme en 2009. Rodrigues est un cinéaste exigeant, dont les films sont des labyrinthes existentiels, qui excluent toute facilité et qu'il est confortable de rejeter en bloc du fait de leur construction en apparence chaotique. Mourir comme un homme possède un style indéfinissable entre l'opéra baroque et la telenovela avec une esthétique parfois sidérante (les scènes de forêt). Fassbinder est la référence la plus immédiate mais dans une version portugaise où la religion, la magie, le sexe et la trivialité se mélangent dans une tragédie allégée parfois de scènes de comédie populaire. Le héros est un travesti vieillissant qui pourrait être pathétique (intelligemment, jamais Rodrigues ne le montre sur scène), il n'est qu'un homme (une femme ?) faible et désemparé. S'il y a une chose que le réalisateur a réussi à capter dans ce film fascinant, irritant, languissant, mortifère, c'est bien que la vérité de notre condition humaine, elle, ne peut être travestie.
    tixou0
    tixou0

    696 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2010
    Travesti que seule une foi du charbonnier, intense et naïve, empêche de sauter le pas du transsexualisme alors que Rosario, son très jeune amant, l'en presse, "Tonia" n'avait comme choix de carrière que le trottoir ou le transformisme : elle a choisi la scène, et elle est la reine (sur le déclin) des nuits lisboètes. Son corps la trahit (ses prothèses mammaires s'infectent) et au terme d'un calvaire quotidien, elle entre à l'hôpital pour y mourir rapidement, "comme un homme", mais sans avoir revu son fils Zé Maria, à la dérive, assassin et déserteur, conçu pendant une brève liaison hétérosexuelle de jeunesse et qui le renie. Rosario ne lui survivra pas, s'infligeant un ultime "fixe" sur une plage solitaire, dans la seule compagnie de leurs chiens, la vieille Agustina et Vagabond, le bien-nommé.
    Comme cet autre Ibère, Pedro Almodovar, le Portugais Joao Pedro Rodrigues a un vrai style, personnel et affirmé, sachant mêler drame populaire et onirisme (le voyage à la campagne et l'étrange promenade en forêt avec la mystérieuse "Maria" Bakker qui s'en suit), et un talent singulier pour réussir un très beau film (qualités esthétiques et puissance de mise en scène) à partir d'un sujet particulièrement "casse-gueule". C'est un mélodrame, extravagant et émouvant, qui n'oublie pas la dimension musicale qui accompagne la progression dramatique - de grande détresse en brefs passage de bonheur - qui construit la tragédie, vers sa conclusion inexorable : d'intermède en intermède, toujours en situation, la conclusion est un fado poignant quand les deux Roméo et Juliette improbables sont réunis dans la même tombe. Magnifique.
    delajungle
    delajungle

    5 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 mai 2010
    Ayant adoré O fantasma, c'est avec une grande excitation que je suis allé voir le nouveau film du réalisateur portugais. Hélas, toute l'ivresse sexuelle, la gêne prennante de son 1er film a ici disparue et n'est remplacé par aucune autre sensation ! Le film est long, voir ennuyeux, mal joué, surjoué ou pas joué du tout (oui tout ça à la fois c'est assez étonnant) ; les dialogues sont pauvres, de nombreuses scènes peu crédibles... Bref un beau gâchis pour un réal que j'aurai aimé porté au nu de par sa créativité...
    ffred
    ffred

    1 692 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2010
    Les deux premiers films de Joao Pedro Rodrigues O Fantasma et Odete sont, parait-il, très spéciaux, je ne les ai pas encore vu, mais celui-ci l'est apparemment tout autant. On passe tour à tour du bizarre au glauque au sordide et à la tragédie. Le tout est assez insaisissable mais possède quelque chose de fascinant. Comme un monde parallèle attirant par ses lumières et ses zones d'ombre mais ne donnant jamais la clef pour le comprendre ou y accéder. Un monde peuplé de créatures interlopes plus ou moins sympathiques emmenées par une Tonia tête à claque mais qui finit par être attachante. Le tout est mis en scène de façon irréelle voir fantasmagorique, très sombre ou très colorée. Mais on assiste avant tout à une belle histoire d'amour hors norme à la fois onirique et tragiquement réelle. Les acteurs sont tous formidables avec en tête Fernando Santos dans le rôle titre. Un film ovni dont on ressort dubitatif même si l'émotion nous étreint dans la dernière scène. Reste la question sans réponse : comment vivre comme une femme et mourir comme un homme...???
    Brady20
    Brady20

    6 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mai 2010
    Comme on peut le constater, Mourir comme un Homme est un film qui divise. Ok, le film a peut-être quelques petites longueurs ... et alors ? Il suffit de se laisser emporter par cette histoire ... pourtant très bien maitrisée, une mise en scène extraordinaire .... les comédien(ne)s sont formidables ... et s'en dégage un film très original qui ne tombe jamais dans le "déjà vu". Qu'on le veuille ou non Joao-Pedro Rodrigues nous conforte bien dans la renaissance d'une nouvelle génération du cinéma portugais.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 1 mai 2010
    Des longueurs, encore des longueurs et toujours des longueurs. On aurait facilement pu retrancher 1 heure au film qui se complait, par ailleurs, dans un dolorisme pseudo poétique affligeant. Le seul mérite du film est de faire exister le thème de l'identité transgenre. Enfin, le film mélange des registres très divers, mélange des genres qui, au final, rend le tout extrêmement indigeste. A éviter !
    Julien D
    Julien D

    1 195 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 août 2013
    Alors que, jusqu’alors, seul quelques chefs d’œuvre de Pedro Almodovar avait su traiter des problèmes existentiels des travestis et transsexuels sans sombrer dans l’étalage de clichés hauts en couleurs, cet étrange film réussit à nous faire suivre le drame psychologique de ce personnage androgyne qu’est Tonia. On sent que Joao Pedro Rodrigues a beaucoup appris du microcosme transgenre dans lequel il s’est plongé pour écrire son scénario puisqu’il rend ses personnages attachant et recréé ce Lisbonne nocturne à travers un univers visuel poétique assimilable à de l’expressionisme baroque. La descente aux enfers de Tonia va ainsi s’accompagner d’une tendance de la photographie à plonger vers une noirceur sordide et effrayante. La poésie qui émane de cette imagerie est pour beaucoup dans le charme que peut avoir ce film pourtant très simple dans sa structure narrative. Cette tentative de mélanger authenticité scénaristique et surréalisme visuel a largement de quoi déconcerter mais mérite d’être vue.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 avril 2010
    Mourir comme un Homme,
    le nouveau film de Joao Pedro Rodrigues, jeune prodige du cinéma Portugais. Un très beau film avec une vrai proposition d'auteur.
    Du grand cinéma, féérie des genres et de l'amour.
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2010
    Ce film peut déranger. Soit. Des images remarquables. Des acteurs justes. Une histoire poignante, qui ne tombe jamais dans le vulgarité ou la facilité. Tout ça pour dire que j'ai aimé !
    ericAparis
    ericAparis

    20 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2010
    Vu en avant-première, un film au départ assez déroutant qui commence comme un film de guerre (c'est d'ailleurs comme cela que son metteur en scène qualifie son film). Et c'est la rencontre avec son personnage principal, Tonia, une transexuelle, mère d'un fils qu'elle a jadis abandonné pour vivre sa vie de femme, et femme amoureuse d'un jeune homme qui lui rappelle ce fils qui la rejète aujourd'hui et dont elle aimerait qu'il la pardonne.
    Tonia est bouleversante, sa vie a été un long parcours avec de nombreuses épreuves de vie et de survie, et elle nous embarque dans la dernière étape de sa vie, son dernier combat, la maladie.
    Film musical, poétique, flamboyant, saupoudré de quelles scènes surréalistes et une pointe d'humour qui vient alléger quelque peu le propos. Mais qu'on ne s'y trompe pas, "mourir comme un homme" n'est pas une comédie, mais bel et bien un film de guerre ! Tonia se bat pour garder son boulot dans un cabaret, pour sauver son jeune amoureux de la drogue, pour se faire aimer par son fils.
    Et finalement, au terme de ce long film de 2h15 qui passent à merveille, (et malgrés quelques scènes de sexe, juste pour nous rappeller s'il était besoin, qu'on est pas chez Almodovar),on ressort de la scéance ému, heureux d'avoir rencontré un si beau personnage, et persuadé qu'on se trouvait du côté des gentils dans cette guerre...Qui a gagné? Je vous laisse le soin de le découvrir par vous-même.
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