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🎬 RENGER 📼
7 181 abonnés
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1,0
Publiée le 20 mai 2010
Joao Pedro Rodrigues nous entraîne dans le fin fond des nuits lisboètes, à la rencontre de Tonia, une transsexuelle et ex-reine de la nuit qui doit faire face à plusieurs tourments (son âge, changement de sexe, son petit ami, son fils, sa maladie, etc). Cette virée nocturne aurait pu être passionnante mais au lieu de cela, elle a plutôt tendance à s'égarer et à prendre ses aises (le film dure plus de 130 minutes alors qu'un bon 90 aurait été amplement suffisant).
"Mourir comme un homme" est une oeuvre hybride, tantôt simpliste, tantôt raffinée, constamment tendre. Tonia est une transsexuelle au tournant de sa vie. Son personnage de chair et d'os bouleverse, accapare l'oeil de l'objectif. Pour raconter sa tragédie, João Pedro Rodrigues témoigne d'un indiscutable lyrisme dans l'étrange et le baroque. A signaler l'utilisation de nombreux intermèdes musicaux en marqueterie d'états d'âme, dont une inoubliable séquence dans la forêt. Le film risque pourtant d'ennuyer ceux qui se refuseraient à entrer dans ce monde maniéré d'une beauté vénéneuse. A ne mettre qu'entre des mains ouvertes.
Faudra que les personnes de la presse m'expliquent le pourquoi des 3 ou 4 étoiles pour ce film. J'ai failli quitter la salle avant la fin tellement c'est insupportable, soporifique , lent, vide, sans émotions..etc.. Que dire des acteurs ...ils ne sont pas attachants , jouent le plus souvent mal...sans parler des passages où le personnage principal chante... Merci de voir ou revoir Transamerica qui mérite 4 étoiles !
Je craignais de tomber sur un film stéréotypé. Eh bien, non. Un film comme je les aime. Complet, créatif, bons personnages. Du bon cinéma indépendant comme je les aime!
Non, non et non ! Passez votre chemin ! Ce film est d'une lenteur insuportable! Peut-être que la beauté de certains plans pourrait donné quelques "pimants" à ce film soporiphique mais rien n'y fait. On peut y retrouver des clins d'oeil almodovariens mais cela ne ressemble qu'à une copi ridicule. Les personnages sont laids et leurs profondeurs tellement peu sondées, le temps de réaction est celui d'un escargot, certains acteurs jouent mal! Ils sont fatigués, las, à bout de souffle... et nous aussi. Beaucoup de spectateurs sont sortis de la salle au bout d'une heure!
Présenté dans la sélection "Un Certain Regard" de Cannes 2009, "Mourir comme un homme" est un film qui dure 2 h 13 minutes. Un film qui dure beaucoup trop longtemps. Cette histoire de transsexuelle vieillissante n'est pas inintéressante, elle est même assez touchante, mais le réalisateur aime trop se regarder filmer et il finit par générer un ennui qu'un traitement un peu plus humble aurait à coup sûr évité.
Mourir Comme un Homme est de ces films qui laissent sans voix.... Une ascension émotionnelle au travers du sublime d'une image superbement travaillée... L'auteur initie son public à un travail de couleurs et de composition hors du commun. Le spectateur s'attache au personnage, à sa réflexion; le film offre au spectateur un point de vue rarement exposé au cinéma qui ne laisse personne indifférent. A voir et à revoir!!!
Un très beau film de Joao Pedro Rodrigues, qui nous épate encore une fois !! C'est une histoire poignante qui plonge le spectateur dans la vie tumultueuse de Tonia, une transsexuelle à laquelle on s'attache très rapidement. C'est une oeuvre a aller voir absolument !!
Oui, effectivement, tout cela est fait avec bcp de sensibilité mais bon...que de longueurs interminables...Je n'ai pas pu entrer dans le film à cause de son rythme, sans doute n'étais-je pas dans un bon jour pour aller le voir. Par contre, les chansons sont très belles, l'auteur se servant bcp de leurs paroles pour faire passer son message. Heureusement qu'elles sont traduites. J'ai été globalement déçu par le fait qu'il ne se passe pas grand chose et que tout s'éternise mais ça m'a donné l'occasion de rattraper mon sommeil de retard....
Mourir Comme Un Homme est présenté par son réalisateur comme étant un film de guerre. Il commence comme tel. Mais déjà - et ça sera la grande politique du film - cette introduction entre en résistance avec le spectaculaire. Le film de guerre se présente, en tout cas dans son acceptation hollywoodienne, comme spectacle, comme visible. Ici, nous sommes dans l'obscurité la plus totale. Un genre spectaculaire mais filmé avec une esthétique qu'on imagine inspirée de Pedro Costa. Citer ce réalisateur n'est pas anodin, puisqu'on retrouve plus loin dans Mourir Comme Un Homme un plan citant explicitement un cinéaste qui lui est proche: Jean-Marie Straub. Panoramique circulaire au milieu de la forêt. Ici, on dynamite autant le cadre qu'on ouvre le film et sa fiction à d'autre dimensions. La forêt, le bois, c'est précisément l'endroit où la fiction s'engouffre pour arriver "ailleurs", à la fois très loin et au même endroit des lieux de reconnaissances établis. Mourir Comme Un Homme n'est donc pas tant un film de guerre qu'un film en guerre, un film en résistance. Une résistance au spectacle donc (on ne voit aucun spectacle de travestis), et résistance des personnages avec eux-mêmes. Travestissement/Uniforme. Maquillage/Camouflage. On est donc loin des carcans ici, et loin d'un regard définitif sur les personnages. Joao Pedro Rodrigues confirme tout le bien qu'on pensait de lui avec ce beau film épousant avec justesse le drame de ses personnages: en lutte permanente avec lui-même.
Mourir de ridicule plutôt... Après une ouverture fantastique, luisante comme une progression de soldats dans la jungle de nuit, avec la patte du Joao Pedro Rodrigues qu'on aime, le film se vautre pendant durant plus de 2 heures dans des atermoiements clichés sans fin, complaisants, pathétiques. Tend au sublime en matière de vacuité navrante, hypnotique. Du Pedro Almodovar sous lexomil. Le thème transgenre est confusément évacué très vite au début au profit du bon vieux travesti caricatural, pitoyable, créature de foire façon "Cage aux Folles" avec son toutou, offerte grassement au voyeurisme, et la salle glousse, comme quand on assiste à la dispute d'un couple qui se donne en spectacle dans les transports en commun. Le micheton toxico tout à coup est sevré d'un claquement de doigt ; le fils apparait pour disparaitre aussitôt, acteurs absents. Naufrage lénifiant dont il ne reste pas grand chose à sauver, qu'on laisse volontiers sombrer sans ciller