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    Sonic Mirror
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Sonic Mirror" et de son tournage !

    Un nom connu

    Assez méconnu en France, Mika Kaurismäki n'est pourtant autre que le frère ainé d'Aki Kaurismäki, à qui l'on doit entre autres L'Homme sans passé et Les Lumières du faubourg.

    Féru de musique brésilienne

    Avec Sonic Mirror, Mika Kaurismäki réitère son amour de la musique brésilienne, à laquelle il s'est déjà attaché dans ses précédents films Moro no Brasil (je vis au Brésil) et Brasileirinho. Une passion qui s'est emparé de lui de manière incongrue lorsque, lors d'un voyage au Brésil, il a troqué un vinyl de Deep Purple contre un disque de musique brésilienne à laquelle il ne connaissait rien.

    Situations extrêmes

    Même si le personnage central du film est Bill Cobham, le réalisateur a choisi de montrer trois situations musicales extrêmes : le concert d'un big band professionnel, des rythmes afro-brésiliens dans un quartier pauvre, et la musique comme outil thérapeutique dans une structure pour autistes. Trois groupes en étroite relation avec le musicien et le réalisateur : Bill Cobham avait écrit des chansons pour le premier, Mika Kaurismäki connaissait le second du temps où il vivait à Salvador de Bahia, et le troisième avait déjà joué pour des autistes en compagnie du batteur.

    Un batteur d'exception

    Mika Kaurismäki n'a pas choisi n'importe qui pour être au centre de son film... Féru du mouvement Jazz Fusion, Bill Cobham a entre autres enregistré et tourné avec l'immense trompettiste Miles Davis, et est l'un des premiers batteurs à jouer "open-handed", c'est-à-dire qu'il peut mener un tempo de l'une ou l'autre main et qu'il peut commencer ou finir avec les deux mains indifféremment (la plupart des batteurs donne le tempo avec une seule main). Il fut aussi l'un des premiers à jouer avec trois "grosses caisses".

    Tourner avec des enfants autistes

    Mika Kaurismäki évoque le travail avec les enfants autistes : "C'était en fait une expérience, et nous ne savions pas à quoi nous attendre. Nous nous sommes complètement remis à eux et à leur coopération. Nous avons essayé d'améliorer les scènes avec un peu de préparation, par exemple nous avons dispersé des instruments partout dans la pièce en espérant qu'ils commenceraient à en jouer au bout d'un certain moment. Et quand les choses ont commencé à arriver, nous avons juste essayé de les saisir aussi bien que possible."

    Capter l'éphémère

    Le réalisateur confesse son avis sur l'importance des films musicaux : "Je pense que les films sur la musique sont importants, ils réussissent à capturer ces moments uniques et à les montrer aux spectateurs dans le monde entier (...) J'essaye toujours de saisir autant que possible la personnalité de l'interprète, parce que la musique sans son interprète n'est rien, juste des notes."

    Deux arts indissociables

    Pour Mika Kaurismäki, musique et cinéma sont deux arts indissociables : "[Ils] sont très semblables dans le processus de création, vous créez à partir de votre imagination et le résultat est toujours quelque chose d'immatériel, de l'ordre de la réflexion de la lumière et/ou des ondes sonores (...) Il est difficile de penser au cinéma sans musique. Et de nos jours, il est également difficile de penser à la musique sans les clips vidéo et les DVD."

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