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chrischambers86
13 955 abonnés
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3,0
Publiée le 23 octobre 2011
Pour son tout premier long mètrage en tant que rèalisateur, Christophe Ruggia signe une chronique attachante et souvent drôle, qui èvoque l'ècueil du misèrabilisme! C'est par les yeux d'un enfant de neuf ans que "Le Gone du Chaaba" montre la misère d'immigrès algèriens dans un bidonville du Villerbanne, dans les annèes 60! Pas d'acteurs connus (hormis le français François Morel qui joue le rôle surprenant de Monsieur Grand) dans ce film sur l'immigration vue par un gosse (l'unique rôle du jeune Bouzid Negnoug, d'un naturel ètonnant) face aux adultes dèracinès et inquiets, qui sont un peu l'âme du chaâba et le moteur de cette histoire tendre! A dècouvrir...
Un film très touchant. Le gone du Chaaba nous fait ressentir le tiraillement d'Omar entre sa culture arabe, culture que ses amis se chargent de ne pas lui faire oublier, et sa soif d'apprendre, qui l'oblige à se plier aux attentes de l'école et aux encouragements maladroits de ses parents. On rit, on est attendri, on peut même lâcher une larme ou deux. C'est le genre de film qui laisse admiratif, et qui dépeint très bien ce que devait être la condition des immigrés à la fin des années 60, et la difficulté à savoir où se placer dans cette double culture pour ces enfants qui grandissent alors dans un milieu duquel il réussiront plus ou moins à se détacher une fois adulte. C'est aussi une belle histoire d'amitié, desservie par de jeunes acteurs extrêmement attendrissants. Un film instructif sur ce qu'était la France à l'aube de la naissance des logements de masse, et une beau moyen pour Azouz Bégag de rendre hommage à ses origines. Un sans fautes en fait.
Dans son roman, Azouz Bégag avait fait une peinture très vivante, émouvante et volontariste de la misère des bidonvilles dans laquelle vivaient les premiers immigrants magrébins. La réussite de Begag était telle que les lecteurs avaient l’impression d’en avoir été les témoins oculaires. Christophe Ruggia, par sa reconstitution scrupuleuse des lieux, par sa mise en scène sobre, mais dynamique et bien rythmée, parvient à nous faire dépasser ce stade de témoin oculaire. Il ne nous fait plus seulement voir. Mais sentir dans les six sens du terme. Nos yeux et nos oreilles ne peuvent qu’être éblouis par le parti que le cinéaste tire de la fascinante composition de Fellag, et de la justesse formidable des enfants. Nous avons bel et bien l’impression de sentir nos propres pieds patauger dans cette boue omniprésente, de sentir nos narines frémir autant à la puanteur de l’insalubrité, qu’aux prouesses culinaires des femmes. Notre sixième sens, Ruggia réussi à le solliciter en nous laissant imaginer, par un subtil jeu de rapprochement et d’éloignement de plans à la fin du film, ce que sera le parcours du petit Omar pour devenir à l’âge adulte l’exemple d’intégration culturelle et de réussite sociale.
Moi qui croyais que je n'allais jamais être accepté par la société parce que je n'avais pas aimé de ce film de mes souvenirs... J'ai une révélation à vous faire. J'ai apprécié "Le Gone du Chaaba". J'ai aimé "Le Gone du Chaaba". Malgré quelques défauts (qualité d'image poisseuse, luminosité pas toujours efficace dans les scènes de nuits, dialogues parfois incompréhensibles à cause des accents...), on passe au final un moment agréable malgré quelques scènes hystériques. De bons acteurs (et pas de doublures ahah) et quelques scènes rigolotes. Et dire que je n'arrêtais pas de répéter la même phrase à "moi!" dès qu'il avait un avis négatif en pensant que je n'aimerai jamais... J'avais tort. Et le tort tue.
Un film bien intéressant que nous montre notre prof de français pour parler de l’intégration des cultures. Car ce film parle de ça, d'une communauté ( qui n'a pas forcement voulu être la ) qui essaye de s’intégrer en France. C'est intéressant, touchant, parfois drôle, bien réalisé et bien interprété. Un bon film que je conseil.
Un film vraiment intéressant qui parle de l’intégration des cultures. Car ce film parle de ça, d'une communauté, qui n'a pas forcement voulu être la, qui essaye de s’intégrer en France. Et comment un des enfants fait pour s’intégrer ? En travaillant tout simplement bien à l’école, et c'est l'histoire de ce petit garçon nommé Omar qu'on va suivre. C'est touchant, parfois drôle, bien réalisé et surtout bien interprété. Un bon film que je conseil.
Politiquement correct, ou ethnologiquement stéréotypé? Le film joue avec une certaine vérité, en mettant le doigt sur la non-intégration d'une communauté qui, au fond, ne cherche pas vraiment à l'être. De par cette ambiguïté, le film semble ne plus savoir lui-même où exactement il aurait voulu nous emmener. On en reste donc sur l'histoire, déjà assez ahurissante en soi, de ces bidonvilles dont on ne revient pas qu'ils aient existé sur le territoire français en une époque pourtant pas si lointaine et de ce jeune homme si touchant qui tente de grandir malgré tout ce que la vie lui réserve. La trouvaille d'un dictionnaire dans une décharge, en particulier, est assez finement jouée pour faire réfléchir ceux qui de nos jours se moquent du savoir ou n'ont pas conscience de leur fortune. Ce n'est pas assez pour faire du Gone du Chaâba un film passionnant, tout au plus touchera-t-il celles et ceux qui s'intéressent à la question historique ou sociologique de l'immigration en France.
L'histoire se déroule en 1965 dans un bidonville nommé "le Chaâba" de la banlieue Lyonnaise. La vie dans un bidonville n'est pas des plus agréable, ne serait-ce qu'à cause de cette boue qui s'étend à perte de vue et des odeurs nauséabondes que nous ne pouvons qu'imaginer derrière notre écran en pensant tout bas que nous sommes bien chanceux de vivre sous un véritable toit. De nombreuses familles immigrées algériennes sont venues vivre en France pour fuir la guerre tout en espérant obtenir une vie meilleure. Nous y découvrons Omar, le personnage principal de ce film : un jeune garçon de 9 ans qui est passionné par la lecture et qui fait de son mieux pour réussir à l'école en espérant quitter ce bidonville au plus vite. La vie dans ce bidonville n'est pas toujours paisible et nous y découvrons tous les malheurs quotidiens que ses habitants doivent subir pour survivre. Plus tard, ces familles vont, petit à petit, quitter le Chaâba pour aller vivre dans les cités alentours. Pour le plus grand bonheur de ses parents et de lui-même, Omar aura réussi à s'intégrer parmi les français et pourra continuer de vivre une vie meilleure loin de l'insalubrité et de ce passé difficile à supporter. Ce film a été adapté du roman autobiographique d'Azouz Bégag qui nous montre à la fois la misère dans laquelle une partie de la population doit vivre mais qui nous prouve aussi qu'il y a une chance de s'en sortir par la suite... et ce, peu importe l'endroit d'où l'on vient. Et pour preuve, aujourd'hui, Azouz Bégag est écrivain, chercheur mais il est aussi un homme politique reconnu. Bref, un très beau film que je conseille.
Ce film est très plaisant, du fait que les acteurs sont inconnus, et que le film est tiré du livre d'Azouz Begag, maintenant ministre. Ce film parle d'un problème que connaissent beaucoup de gens: l'intégration, ce qui est d'ailleurs un problème d'actualité. Mais ce film, et surtout le livre, prouve que n'importe qui peut devenir quelqu'un (Azouz Begag était dans le Chaaba et est maintenant ministre). Malheuresement, ce film dure dans le temps, c'est quelque fois trop long, et des scenes sont trop ennuyeuses. Et puis, on nous rabache souvent le probleme d'intégration, à la fin ,c'est lourd. Mais c'est a voir tout de meme.
Un film très touchant. Le gone du Chaaba nous fait ressentir le tiraillement d'Omar entre sa culture arabe, culture que ses amis se chargent de ne pas lui faire oublier, et sa soif d'apprendre, qui l'oblige à se plier aux attentes de l'école et aux encouragements maladroits de ses parents. On rit, on est attendri, on peut même lâcher une larme ou deux. C'est le genre de film qui laisse admiratif, et qui dépeint très bien ce que devait être la condition des immigrés à la fin des années 60, et la difficulté à savoir où se placer dans cette double culture pour ces enfants qui grandissent alors dans un milieu duquel il réussiront plus ou moins à se détacher une fois adulte. C'est aussi une belle histoire d'amitié, desservie par de jeunes acteurs extrêmement attendrissants. Un film instructif sur ce qu'était la France à l'aube de la naissance des logements de masse, et une beau moyen pour Azouz Bégag de rendre hommage à ses origines. Un sans fautes en fait.
Perso moi je trouve que ce film a vraiment été très mal jugé car il est vraiment très bien, le réalisateur ne pouvait pas retranscrire parfaitement l'oeuvre de Begman c'est clair mais le résultat est très bonq quand même.
Alors moi ça me saoule d'écouter toutes les critiques négatives sur ce film, sous prétexte qu'une adaptation doit ressembler 100% à un livre... vous avez déjà rencontré des acteurs ressemblant parfaitement aux personnages de mangas avec les cheveux infiniments longs en pétards ou avec une taille de 4m et les muscles qui débordent de l'écran ? Une adaptation au cinéma pour moi ne peux pas etre une copie conforme à l'original. Il faut etre plus tolérant avec la version des réalisateurs... on est au 21ème siècle, ça me choque pas de voir un Omar Begham (Azouz) avec un jean allant à l'école...En tout cas moi je me laisse pas influencer par les critiques avant d'avoir vu les films. Que ce soit une adapation ou pas, si un film m'a déçu je n'irai pas crier sur tous les toits que c'est une diarée cinématographique ! Chacun doit avoir son propre avis post-séance et je trouve vraiment nul qu'on puisse dire "n'aller pas voir ce film".
A conserver son DVD. Fellag joue à la perfection sur fond d'une belle histoire. Un GO ou un prof de gym tonique seraient tout de même moins crédibles que lui. Une petite merveille sans autre qualificatif.
Enfin un film complètement NUL. Les personnages ne jouent extrêmement pas bien leurs rôle. J'ai regardé ce film quand j'avais 6 ans et cela m'a traumatisé tellement c'est NUL. On voit bien que les personnages sont la en train de réciter un texte apris par coeur pendant 10 ans.