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Seb De Niro
41 critiques
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2,0
Publiée le 22 août 2024
Film décevant. Le début s'annonce pourtant bien avec un thème plutôt inédit et intéressant mais le film s'en éloigne assez rapidement et nous offre finalement pas mal de longueurs et d'histoires accablantes (la pire étant la romance entre l'acteur principal et la veuve). Woody Harrelson est fidèle à lui-même, et moustachu pour l'occasion. Il recevra d'ailleurs une nomination à l'oscar du meilleur acteur dans un second rôle. Brève apparition de Steve Busciemi.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 17 mai 2021
Il est incroyable que ces deux marginaux se voient confier une mission aussi délicate et dans le cas d'un sergent sans la moindre formation. Il n'y a pas eu de briefing sur les morts au combat juste une discussion. Et au lieu d'un message personnalisé c'était le même discours en conserve dans tous les cas. L'état de santé du vétéran irakien a été présenté mais n'a jamais été résolu et le couple en treillis qui s'écrase et est accepté et inclus dans la fête de fiançailles de l'ex-petite amie du vétéran irakien qui semble particulièrement forcée et irréelle. Pour citer George Clooney on ne peut pas faire un grand film à partir d'un mauvais scénario...
« The Messenger » traite d’un sujet original, l’annonce aux familles des soldats morts au combat. La première partie est plutôt réussie et traitée avec justesse, dans la sobriété et le respect de l’armée américaine face à ce devoir douloureux. Ben Foster et Woddy Harrelson sont excellents et leur jeu respectif accentue non seulement l’ambiance oppressante de cette mission mais également l’impact psychologique qui en résulte. La seconde partie est moins exceptionnelle même s’il elle demeure tout à fait acceptable. Le film est réaliste et bouleversant à certains égards et une tristesse nous envahit peu à peu devant l’absurdité, le désespoir des proches et la détresse de l’être humain.
Honnêtement, je trouve tout assez moyen dans le film (cela ne veut pas dire mauvais, mettons-nous d'accord). En soit, la réalisation est acceptable tout comme le montage, la musique et le rythme du film. En revanche, je trouve le scénario, bon, bien écrit malgré une histoire parfois qui prend des chemins un peu facile. Et le deuxième point se démarquant du film est le jeu des acteurs. Je trouve leur jeu convaincant et assez puissant. Ce qui n'est pas toujours évident, car parfois ils se retrouvent dans la peau de personnages clichés. Bien sûr, le film est touchant dans les situations présentées, mais je suis presque déçu que le film n'aille parfois pas un peu plus loin dans l'analyse et l'exposition de certaines situations. Bref, un film sympathique mais qui aurait pu en faire plus.
Film moyen dans l ensemble. Bon sujet. Bons acteurs . Sujet sur les militaires. L armée apprends aux familles le décès de leur fils militaire tué en Afghanistan ou en Irak. Sujet pas facile. Beau sujet à traiter mais reste moyen au final.
Petit film indépendant porté par deux acteurs excellent. La mise en scène est sobre mais disséque finement les états d ames morcelés de ses protagonistes. Le scénario évite soigneusement le patho et la charge lourdingue. Le minimalisme de l'oeuvre est cependant son principal point faible, en effet l absence de véritable enjeu tant dramaturgique que scénique peut rebuter. Si on accepte ce parti pris le film touche souvent juste.
Malgré deux nominations aux Oscars ( dans la catégorie meilleur second rôle, et meilleur scénario ) The Messenger a été un bide en France. Pourtant le projet avait de quoi séduire : Compter le douloureux travail de deux officiers d'annoncer la mort des soldats à leur proches. Ce drame se divise en deux partie : Celle où Montgomery et Stone bossent, et l'autre, bien moins intéressante où l'on suit discrètement Ben Foster et son personnage déambuler maladroitement entre fêtes et rendez vous avec une toute récente veuve. Autant dire tout de suite que l’intérêt tombe net quand on arrive à cette seconde partie. Je veux dire qu'il était bien plus captivant d'observer le jeu d'acteur des deux têtes d'affiches quand ceci toc porte par porte, porteurs ne la nouvelle fatidique. Grace à cela, on parvient à débusquer Steve Buscemi qui assure une nouvelle fois, même si c'est pour une poignée de minute. Ce que je trouve appréciable c'est sans doute la notion de déshumanisation qui prend part dès le début. Quand Stone se refuse de révéler à une jeune femme que son mari est mort, on peut clairement observer l'absence totale d'affection et de chagrin de la part du capitaine. Il est aussi à noter que la plupart des scènes que l'on pourrait juger tragique, se déroulent sans musique, ce qui apporte nettement plus de profondeur au film. Enfin, je me permet de glisser qu'une nouvelle fois Harrelson est à son meilleur niveau et reste un grand acteur.
Un soldat revenu du front blessé doit encore tirer 3 mois dans l'armée US, il est dès lors affecté à un poste très particulier. Avec Anthony, son supérieur, il va annoncer les décès aux proches de soldats morts au combat. Profondément empathique, son comportement est à l'opposé de l'aspect outrancièrement procédurier de cette tâche aussi pénible qu'indispensable. Rarement vu au cinéma, ce pan du travail d'un militaire mérite un traitement tel que proposé dans The Messenger. Ils sont les hommes de l'ombre, ceux qui font un boulot loin des champs de bataille.
« The messenger » raconte de façon poignante et passionnante le quotidien de deux militaires dont la mission est d'annoncer aux familles la mort de leurs proches tués au combat. En décrivant par le détail comment ces deux soldats parviennent à affronter l'horreur des situations qu'ils doivent gérer, le réalisateur installe un climat particulièrement lourd et difficile à supporter. Pourtant, la qualité des acteurs principaux et l'originalité du scénario font que le film s'impose rapidement comme un must qui marque profondément. Le message humaniste, voire antimilitariste passe parfaitement et on ne peut que s'identifier à ces parents, maris, frères, sœur... qui ont perdu l'être le plus cher de leur vie. L'horreur et la stupidité de la guerre a rarement été aussi bien présentée ; ça donne largement matière à réflexion et c'est tant mieux ! Les nombreux prix et nominations qu'il a remporté dans les différents festivals est une preuve supplémentaire de la qualité de cette œuvre qui devrait être projetée dans les écoles.
déception! le sujet était intéressant et novateur, malheureusement mal exploité. Le rythme du film est lent, beaucoup de répliques tombent à plat malgré des acteurs plutôt bons. Rien de bouleversant, il aurait pu en faire un film saisissant mais c'est rater. Le pire c'est certainement la fin, qui finit comme toute la longueur du film, à plat.
Film au sujet fort, j'ai été un petit peu déçu du résultat en matière d'émotion. L'ensemble est un peu plat et monotone mais grâce à une belle interprétation des deux acteurs, le film se laisse suivre. Il manque cependant quelque chose pour s'attacher aux personnages et prendre la claque attendue. Même s'il faut souligner la difficulté de traiter un tel sujet, je reste quand même sur ma faim par rapport à mes attentes...
Premier film du prometteur Oren Moverman connu comme scénariste notamment sur l'excellent "I'm not there" (2007) de Todd Haynes. Le sujet est douloureux puisqu'on suit deux officiers militaires sont chargés d'annoncer aux familles la mort en service de leur proche... Emmené par le tandem Ben Foster (un futur grand) et Woody Harrelson on suit donc ces deux hommes, soldats avant tout, qui ne s'attendait sans doute pas à faire cette sale besogne pourtant noble. L'un doit former l'autre, avec les différents qu'on peut imaginer. Le scénario est assez classique mais d'une belle intelligence et subtile, qui évite l'écueil du larmoyant facile et de la morale qui sera propre à chacun. Sans être démonstratif Oren Moverman signe là un film beau et poignant auquel il manque pas grand chose pour être un grand film. Douleur et compassion pour un job que peut aimerais faire, loin d'être un film de propagande ce film est avant tout un bel hommage à ceux qui doivent jouer les messagers de la faucheuse.
La rencontre de deux blessés de guerre, au sens propre comme au sens figuré. Les deux acteurs sont prodigieux. Anthony (Woody Harelson) est un soldat psychorigide, plus ou moins alcoolique et seul à crever. Will (Ben Foster) est un sans-famille, son amour est perdu et la guerre d' Irak l'a amoché (comédien proche de Gosling dans sa manière d'aborder les rôles, vif et nerveux mais en plus roots). Leurs caractères sont totalement opposés, Harrelson veut se préserver de la douleur d'autrui pour ne pas sombrer avec eux et Foster plonge avec eux dans la douleur et la compassion.
Un film bouleversant sur les ravages de la guerre auprès des soldats "inconnus".
Oven Movermann est un réalisateur de talent et son approche du sujet est particulièrement troublante.