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Un visiteur
5,0
Publiée le 18 août 2012
Ce film est un pur chef d'oeuvre, il est presque parfait ! Que ce soit au niveau de la mise en scène, des acteurs et aussi du scénario. Mais malheureusement il restera incompris par le grand public.
Vu le thème du film, il n’est pas surprenant de retrouver ce film directement en DTV dans l’hexagone. The Messenger (2009), comme son titre l’indique, suit le (dur) quotidien de deux militaires chargés d’annoncer aux familles une triste nouvelle, à savoir le décès d’un des leurs au combat. Un film qui concerne principalement les américains, dont leurs troupes sont très présentes en Irak. Pour son premier long-métrage, Oren Moverman réalise un drame social trop conventionnel et dont la mise en scène s’avère (très) soporifique, si bien que l’on trouve rapidement le temps long et ce, malgré de belles performances d’acteurs. Dans les principaux rôles, on retrouve Ben Foster & Woody Harrelson, que le réalisateur retrouvera une seconde fois dans Rampart (2011). Si le film vaut le coup d’œil, c’est bel et bien pour cette seule et unique raison, celle de voir ces deux acteurs se donner à fond dans des rôles assez complexe psychologiquement parlant (d’ailleurs, sur les deux nominations aux Oscars, Woody Harrelson fut nominé dans la catégorie du Meilleur Acteur dans un second rôle). A signaler aussi la participation (relativement modeste) de Steve Buscemi. Grand prix du jury au Festival du cinéma américain de Deauville en 2009, on peine à comprendre pourquoi le film a pu se voir décerner une telle distinction tant ce dernier peine clairement à nous émouvoir et ce, malgré un sujet intéressant et au combien émouvant.
"The Messenger", c'est typiquement le genre de film qui est dépassé par son sujet (ici l'annonce aux familles le décès de leur proche à la guerre). Le scénario et la réalisation ne sont pas à la hauteur d'un tel thème. Le premier trop confus, par dans tout les sens, se veux choc mais ne l'ai pas, certains passages sont ennuyant. Le réalisateur, Oren Moverman, ne s'est pas foulé. Il film de façon classique. Bon, ce n'est pas un mauvais film pour autant. Les acteur ne sont pas mauvais. Je pense évidemment à Ben Foster et Woody Harrelson. Leur jeu est plutôt réaliste. La musique, quand à elle, est inexistante, ou quand il y en a, elle est très moyenne. Reste une ambiance assez particulière... Triste et réussi.
Bref, "The Messenger" est un film qui se veux choc, et le thème y prêtait, mais le résultat est malheureusement insuffisant. Dommage !
Pourquoi ce film est-il si peu connu? C'est bien dommage. Le sujet est très intéressant (l'annonce des décès de soldats Américains aux familles) et est abordé avec beaucoup de réalisme. Le soucis est l'opposition avec les dialogues qui sont eux, parfois, un peu trop clichés, déjà vus. "Foutue guerre". C'est en cela que le film m'a un peu déçu, tout son potentiel ne semble pas exploité. J'aurais aimé une réflexion plus poussée sur le sens de la Guerre, et notamment pour ces familles. Quoi qu'il en soit, certaines scènes et le film en général sont touchants, notamment grâce à l'excellent jeu d'acteurs de Ben Foster et Woody Harrelson, qui a la gueule de l'emploi c'est vrai. Un bon film donc, qui mérite vraiment d'être vu.
Premier problème : Le film veut trop que l'on ai pitié pour les familles des morts et qu'on se sentent mal à l'aise pour les deux personnages principaux, et bon c'est pas vraiment un des trucs que j'apprécie quand je regarde un film.
Deuxième problème : Vive la dépression, il n'y a aucun revirement de situation, les persos n'évoluent pas, ils s'ouvrent juste les uns aux autres pour qu'on se rende compte que leur vie est merdique.
Enfin bon voilà le budy movie de militaires qui rentre au pays c'est pas très joyeux, sauf quand ils se bourrent la gueule, là on rigole...un peu.
Reste que c'est tout de même un tableau réaliste sur un problème de société très américain, le sujet du film n'est pas inintéressant, même si le traitement est un peu rigide.
Ce film montre une autre face de la guerre, très loin des cérémonies officielles honorant les soldats tombés au combat où l'on peut voir des familles dignes et le drapeau flotté fièrement au vent. Ici on traite plus les traumas psychologiques et corporels des survivants via le personnage principal et ses problèmes pour se réadapter à la société. Le réalisateur aussi traite la douleur occasionnée par la perte d'un fils ou d'un mari. Le Capitaine Stone, messager de la mort, se réfugie derrière les procédures militaires et un rituel inhumain et distant pour annoncer les décès afin de se protéger de la douleurs des famille. On voit alors des proches s'effondrer de chagrin, se mettre en colère, refuser la vérité, être hagard. Une belle interprétation tout en nuance. une réalisation tout en retenu, sans doute un peu trop car le film souffre de quelques longueurs et m'a guère ému.
Le sujet de départ est intéressant, ça se gâte un peu par la suite car il n'y a pas vraiment d'évolutions dans le scénario ou très lentes, heureusement les acteurs sont excellents.
Grand Prix du Jury à Deauville en 2009,Nominations à l'Oscar du meilleur scénario original et du meilleur acteur dans un second rôle,"The Messenger"(resté indéit chez nous)est effectivement très poignant.Il s'intéresse à une tâche méconnue,mais pourtant essentielle:les soldats gradés annonçant aux familles la disparition de leurs fils au combat.Un job ingrat,émotionnellement intense,qui ronge tout un être.Très vite,on voit bien que l'armée restitue ses règles parfois absurdes du champ de combat,à cette mission particulière.Les soldats manquent d'humanité en prononçant leur sentence.Ils restent englués dans leur rôle de militaire,aux dépends de toute réaction spontanée,jusqu'à ce que ce ne soit plus possible.Oren Moverman filme ses scènes avec une vérité indignante,voire choquante.Il a privilégié l'improvisation,pour que la surprise et les rapports n'en soient que plus réels.L'utilisation du Cinémascope lui permet à la fois d'illustrer un cercueil,et d'inclure tous les personnages sur le même plan.Il se révèle dans la direction d'acteurs,magistrale.Ben Foster joue enfin la nuance et la subtilité,alors que Woody Harrelson dévaste tout sur son passage.Dommage que la seconde partie se concentre plus sur les drames personnels,en s'éloignant de sa fonction première.
THE MESSENGER est un véritable choc cinématographique qui parle d'un sujet fort. Ben Foster et Woody Harrelson illuminent le film par leur interprétation magistrale. Un film hors du commun. Grandiose.
Un bon film abordant un aspect de la guerre peu représenté au cinéma, à savoir l'annonce des décès des soldats aux familles des victimes. Un thème qui est donc à la fois délicat et intéressant. Le début du film est formidable. On découvre cet héros de guerre qui est assigné à cette nouvelle fonction, auquel la procédure et les principes fondamentaux sont expliqués par son chef de manière détaillée. Après avoir poser les bases de la profession, on suit ces deux militaires dans leurs visites aux familles des défunts. The Messenger nous livre donc des scènes très fortes en émotion lors de l'annonce de la mort des soldats. Cependant après cette entame quasi-parfaite, le film a tendance à s'essouffler se perdant dans une romance que je n'ai pas trouvé utile. Malgré cela, l'évolution de la relation entre les deux partenaires de travail reste agréable à suivre. Bien que le final soit décevant, The Messenger se révèle être un beau film, muni d'une mise en scène sobre et d'un duo d'acteurs Ben Foster-Woody Harrelson impeccable, offrant une vision des métiers méconnus de l'armée.
Ouais, c'est bien joué. Mais qu'est-ce c'est ennuyeux ! Il ne se passe rien. On attend tout le long une histoire, en vain. Ni drôle, ni engagé, trop peu poussé dans le psychologique (ou trop anecdotique), mou, pas intéressant, ce truc est soporifique comme rarement. A éviter !!!
Né en Israël, Oren Moverman a servi pendant quatre ans dans l'infanterie de l'armée israélienne. Ayant co-signé le scénario du « biopic » de Bob Dylan, I'm Not there, réalisé par Todd Haynes en 2007, il passe derrière la caméra et signe avec The Messenger, un premier long-métrage ambitieux, émouvant, réaliste, complexe et bien écrit. Prenant pour thème les Casualty Notification Officers, autrement dit les messagers qui ont pour mission de rapporter les conséquences de la guerre aux familles, The Messenger s'attache à suivre le retour à réalité d'un soldat blessé à la guerre, qui cherche une raison de vivre après avoir survécu.
Ce métier éprouvant, pourtant réel, est détaillé dans ses moindres recoins avec une approche parfois proche d'un documentaire, et qu'importent les quelques redondances, son rythme lent et la dernière partie moins prenante. Magistralement interprété par Ben Foster, Samantha Morton et surtout Woody Harrelson (nommé à l'Oscar pour le meilleur second rôle), parfait dans le rôle d'un soldat froid et et brisé, The Messenger, Prix de la critique Internationale, mais également Grand Prix du Jury au Festival de Deauville, révèle la sensibilité d'un metteur en scène et un auteur à suivre de près.