Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Yetcha
876 abonnés
4 398 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 24 août 2012
Un film qui démarre merveilleusement, avec un thème et une façon de l'aborder vraiment simple et géniale : l'ancien qui explique les tenants et aboutissants de la mission qui leur incombe, prévenir les proches du décès au combat de leur fils, fille, mari, enfant... D'abord retors, le jeune se rend compte de la difficulté de ces missions. Puis après ce départ vraiment passionnant, PAF, on tombe dans l'ultra classique mielleux sans grand intérêt hormis celui de présenter la guerre comme ce qu'elle est, à savoir une source de malheur et de tristesse.
Premier film du prometteur Oren Moverman connu comme scénariste notamment sur l'excellent "I'm not there" (2007) de Todd Haynes. Le sujet est douloureux puisqu'on suit deux officiers militaires sont chargés d'annoncer aux familles la mort en service de leur proche... Emmené par le tandem Ben Foster (un futur grand) et Woody Harrelson on suit donc ces deux hommes, soldats avant tout, qui ne s'attendait sans doute pas à faire cette sale besogne pourtant noble. L'un doit former l'autre, avec les différents qu'on peut imaginer. Le scénario est assez classique mais d'une belle intelligence et subtile, qui évite l'écueil du larmoyant facile et de la morale qui sera propre à chacun. Sans être démonstratif Oren Moverman signe là un film beau et poignant auquel il manque pas grand chose pour être un grand film. Douleur et compassion pour un job que peut aimerais faire, loin d'être un film de propagande ce film est avant tout un bel hommage à ceux qui doivent jouer les messagers de la faucheuse.
Pas très dansant ni très aimable, « The Messenger » a les caractéristiques de 90% des films indépendants : un sujet fort, des personnages de qualité et des acteurs au diapason, mais une certaine difficulté à nous passionner de bout en bout. D'ailleurs, si mon sentiment reste globalement positif, le résultat a un peu trop tendance à se diluer dans des sous-intrigues apportant certes au récit, mais lui faisant perdre aussi de son impact et de son intensité au fil des minutes. Après, il est évident qu'on ne peut pas non plus se contenter de raconter une histoire en trente secondes et de répéter à l'infini les mêmes séquences : de ce point de vue, Oren Moverman compense bien, et donne une vraie structure à son œuvre, plusieurs scènes s'avérant vraiment réussies. Malheureusement, on ne peut pas non plus vraiment parler d'originalité concernant ces « compensations », les ressorts étant connus et le mal-être des deux soldats a beau être bien rendu, on a quand même l'impression d'avoir vu cela un certain nombre de fois... Heureusement, Woody Harrelson et surtout Ben Foster sont à la hauteur, et le propos se suffit presque à lui-même pour rendre le spectacle fréquentable et même recommandable, à défaut d'être vraiment emballant.
Un soldat revenu du front blessé doit encore tirer 3 mois dans l'armée US, il est dès lors affecté à un poste très particulier. Avec Anthony, son supérieur, il va annoncer les décès aux proches de soldats morts au combat. Profondément empathique, son comportement est à l'opposé de l'aspect outrancièrement procédurier de cette tâche aussi pénible qu'indispensable. Rarement vu au cinéma, ce pan du travail d'un militaire mérite un traitement tel que proposé dans The Messenger. Ils sont les hommes de l'ombre, ceux qui font un boulot loin des champs de bataille.
La rencontre de deux blessés de guerre, au sens propre comme au sens figuré. Les deux acteurs sont prodigieux. Anthony (Woody Harelson) est un soldat psychorigide, plus ou moins alcoolique et seul à crever. Will (Ben Foster) est un sans-famille, son amour est perdu et la guerre d' Irak l'a amoché (comédien proche de Gosling dans sa manière d'aborder les rôles, vif et nerveux mais en plus roots). Leurs caractères sont totalement opposés, Harrelson veut se préserver de la douleur d'autrui pour ne pas sombrer avec eux et Foster plonge avec eux dans la douleur et la compassion.
Un film bouleversant sur les ravages de la guerre auprès des soldats "inconnus".
Oven Movermann est un réalisateur de talent et son approche du sujet est particulièrement troublante.
déception! le sujet était intéressant et novateur, malheureusement mal exploité. Le rythme du film est lent, beaucoup de répliques tombent à plat malgré des acteurs plutôt bons. Rien de bouleversant, il aurait pu en faire un film saisissant mais c'est rater. Le pire c'est certainement la fin, qui finit comme toute la longueur du film, à plat.
Vu le thème du film, il n’est pas surprenant de retrouver ce film directement en DTV dans l’hexagone. The Messenger (2009), comme son titre l’indique, suit le (dur) quotidien de deux militaires chargés d’annoncer aux familles une triste nouvelle, à savoir le décès d’un des leurs au combat. Un film qui concerne principalement les américains, dont leurs troupes sont très présentes en Irak. Pour son premier long-métrage, Oren Moverman réalise un drame social trop conventionnel et dont la mise en scène s’avère (très) soporifique, si bien que l’on trouve rapidement le temps long et ce, malgré de belles performances d’acteurs. Dans les principaux rôles, on retrouve Ben Foster & Woody Harrelson, que le réalisateur retrouvera une seconde fois dans Rampart (2011). Si le film vaut le coup d’œil, c’est bel et bien pour cette seule et unique raison, celle de voir ces deux acteurs se donner à fond dans des rôles assez complexe psychologiquement parlant (d’ailleurs, sur les deux nominations aux Oscars, Woody Harrelson fut nominé dans la catégorie du Meilleur Acteur dans un second rôle). A signaler aussi la participation (relativement modeste) de Steve Buscemi. Grand prix du jury au Festival du cinéma américain de Deauville en 2009, on peine à comprendre pourquoi le film a pu se voir décerner une telle distinction tant ce dernier peine clairement à nous émouvoir et ce, malgré un sujet intéressant et au combien émouvant.
The messenger est un film original de par son sujet qui traite d'une profession au sein de l'armée qui est totalement méconnue. Le sujet est traité à la fois de manière très juste, mais aussi avec beaucoup de respect pour ces gens. Il y a aussi tout un pan du film, plus classique, sur les impacts psychologiques et physiques de la guerre. L'ambiance du film est extrêmement pesante, ce qui est une réussite, vu le sujet traité. Les seconds rôles sont eux aussi excellents, à l'image de Steve Buscemi, dont l'apparition (brève) est très poignante, comme pour l'ensemble des victimes. Le film est également servi par deux excellents acteurs, Woody Harrelson et Ben Foster qui sont parfait dans leur rôle. Une grosse claque cinématographique.
Premier problème : Le film veut trop que l'on ai pitié pour les familles des morts et qu'on se sentent mal à l'aise pour les deux personnages principaux, et bon c'est pas vraiment un des trucs que j'apprécie quand je regarde un film.
Deuxième problème : Vive la dépression, il n'y a aucun revirement de situation, les persos n'évoluent pas, ils s'ouvrent juste les uns aux autres pour qu'on se rende compte que leur vie est merdique.
Enfin bon voilà le budy movie de militaires qui rentre au pays c'est pas très joyeux, sauf quand ils se bourrent la gueule, là on rigole...un peu.
Reste que c'est tout de même un tableau réaliste sur un problème de société très américain, le sujet du film n'est pas inintéressant, même si le traitement est un peu rigide.
The Messenger est un film absolument époustouflant, la vie de deux soldats chargé d'annoncer la mauvaise nouvelle aux familles des défunts mort au combat. Un film réaliste et bouleversant, Ben Foster et Woody Harrelson sont grandiose, ainsi que le reste du casting, le scénario est impeccable, certains le trouveront ennuyeux et bien qu'il retourne voir Fast and Furious, là on est face à un vrai film, réalisé à merveille, avec d'excellente musique, des décors parfait, bref un pur bijou, y'a pas d'autre mot, une véritable pépite d'or.