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Un visiteur
2,0
Publiée le 13 août 2012
"The Messenger", c'est typiquement le genre de film qui est dépassé par son sujet (ici l'annonce aux familles le décès de leur proche à la guerre). Le scénario et la réalisation ne sont pas à la hauteur d'un tel thème. Le premier trop confus, par dans tout les sens, se veux choc mais ne l'ai pas, certains passages sont ennuyant. Le réalisateur, Oren Moverman, ne s'est pas foulé. Il film de façon classique. Bon, ce n'est pas un mauvais film pour autant. Les acteur ne sont pas mauvais. Je pense évidemment à Ben Foster et Woody Harrelson. Leur jeu est plutôt réaliste. La musique, quand à elle, est inexistante, ou quand il y en a, elle est très moyenne. Reste une ambiance assez particulière... Triste et réussi.
Bref, "The Messenger" est un film qui se veux choc, et le thème y prêtait, mais le résultat est malheureusement insuffisant. Dommage !
Né en Israël, Oren Moverman a servi pendant quatre ans dans l'infanterie de l'armée israélienne. Ayant co-signé le scénario du « biopic » de Bob Dylan, I'm Not there, réalisé par Todd Haynes en 2007, il passe derrière la caméra et signe avec The Messenger, un premier long-métrage ambitieux, émouvant, réaliste, complexe et bien écrit. Prenant pour thème les Casualty Notification Officers, autrement dit les messagers qui ont pour mission de rapporter les conséquences de la guerre aux familles, The Messenger s'attache à suivre le retour à réalité d'un soldat blessé à la guerre, qui cherche une raison de vivre après avoir survécu.
Ce métier éprouvant, pourtant réel, est détaillé dans ses moindres recoins avec une approche parfois proche d'un documentaire, et qu'importent les quelques redondances, son rythme lent et la dernière partie moins prenante. Magistralement interprété par Ben Foster, Samantha Morton et surtout Woody Harrelson (nommé à l'Oscar pour le meilleur second rôle), parfait dans le rôle d'un soldat froid et et brisé, The Messenger, Prix de la critique Internationale, mais également Grand Prix du Jury au Festival de Deauville, révèle la sensibilité d'un metteur en scène et un auteur à suivre de près.
The Messenger se dote d'un sujet très original mais plutôt délicat à traiter. Le réalisateur nous met très vite dans le ton, malheureusement un peu trop lourd et manquant de finesse. Les annonces des soldats mort en exercice font leurs effet destructeur, mais les situations se répétant, l'ambiance deviens rapidement plombante et lourde. Les acteurs pourtant sont très bons mais il manque un petit quelque chose pour vraiment s'attacher à ces deux "Annonceurs de la mort" pour être vraiment embarqué dans l'histoire ...
Ouais, c'est bien joué. Mais qu'est-ce c'est ennuyeux ! Il ne se passe rien. On attend tout le long une histoire, en vain. Ni drôle, ni engagé, trop peu poussé dans le psychologique (ou trop anecdotique), mou, pas intéressant, ce truc est soporifique comme rarement. A éviter !!!
Grand Prix du Jury à Deauville en 2009,Nominations à l'Oscar du meilleur scénario original et du meilleur acteur dans un second rôle,"The Messenger"(resté indéit chez nous)est effectivement très poignant.Il s'intéresse à une tâche méconnue,mais pourtant essentielle:les soldats gradés annonçant aux familles la disparition de leurs fils au combat.Un job ingrat,émotionnellement intense,qui ronge tout un être.Très vite,on voit bien que l'armée restitue ses règles parfois absurdes du champ de combat,à cette mission particulière.Les soldats manquent d'humanité en prononçant leur sentence.Ils restent englués dans leur rôle de militaire,aux dépends de toute réaction spontanée,jusqu'à ce que ce ne soit plus possible.Oren Moverman filme ses scènes avec une vérité indignante,voire choquante.Il a privilégié l'improvisation,pour que la surprise et les rapports n'en soient que plus réels.L'utilisation du Cinémascope lui permet à la fois d'illustrer un cercueil,et d'inclure tous les personnages sur le même plan.Il se révèle dans la direction d'acteurs,magistrale.Ben Foster joue enfin la nuance et la subtilité,alors que Woody Harrelson dévaste tout sur son passage.Dommage que la seconde partie se concentre plus sur les drames personnels,en s'éloignant de sa fonction première.
C’est une approche efficace en matière d’antimilitarisme que de nous faire découvrir l’envers de la médaille de la vocation de soldat. Oren Moverman n’a en effet pas eu pour volonté de réaliser un film de guerre mais bien un film sur le deuil que celle-ci engendre à travers une découverte acerbe du dur labeur de deux soldats chargés d’annoncer la mort des victimes à leurs proches. Le schéma classique du novice et de son précepteur fonctionne parfaitement grâce aux prestations de Ben Foster en jeune rescapé se retrouvant vite dépassé par la charge qui pèse sur lui et de Woody Harrelson dans la peau d’un gradé retranché derrière son cynisme. A partir de là, et c’est sans doute le gros souci scénaristique du film, la relation conflictuelle entre eux va rapidement occulter la tragédie qu’endurent eux aussi les personnages secondaires. Il n’en reste pas moins un drame psychologique poignant et la preuve d’une écriture approfondie des personnages.
Le sujet sur la base du retour de la guerre est pour une fois inovant en traitant directement le choc psychologique de l'annonce aux famille des déces... Plusieurs situations sont admirables, même si W.H. en fait parfois un peu trop dans son rôle de gros dur, mais le tout se regarde avec grande conviction et attachement.
Le sujet de départ est intéressant, ça se gâte un peu par la suite car il n'y a pas vraiment d'évolutions dans le scénario ou très lentes, heureusement les acteurs sont excellents.
Un bon film dans son ensemble porté par un duo d'acteurs principaux convaincants. On voit à travers ce film la difficulté d'annoncer aux familles que leur enfant est décédé à la guerre et les relations qui peuvent se nouer par la suite.
The Messenger permet grâce à une idée assez originale de sortir des sentiers battus. Les films traitant des retours de la guerre et des séquelles occasionnées sont légions, certains avec énormément de brio,faisant souvent passer les autres pour de véritables ratés. The Messenger se situe dans la catégorie des films réussis sans pour autant crier au chef d'oeuvre. Intéressant par son sujet, un soldat devenu inapte suite à une blessure se voit assigner la lourde tâche d'annoncer les décès aux familles pendant les quelques mois de mobilisation qu'il lui reste. Des confrontations immédiates qui permettent de mettre immédiatement en avant le talent de Ben Foster, excellent dans son rôle. Secondé par Woody Harrelson qui joue ici son supérieur direct, les deux hommes brisés colportent les tristes nouvelles comme des robots et c'est la mise en lumière de cette mission qui facilite la plongée à pieds joints dans le film. Profondément humain, ce drame, même s'il s'égare entre le poids du métier et la détresse de ces deux personnages principaux, a quelque chose de juste et d'authentique. Une mise en scène sobre, des acteurs à fleurs de peau et une réalité glaçante et torturée pour un film réussi.
Le combat militaire qui se déroule à l'intérieur du pays, voilà ce que nous montre Oren Moverman avec son film où le chagrin et les larmes sont tout aussi terribles que les bombardements dans le désert. "The Messenger" c'est l'histoire de deux hommes chargés d'annoncer les mauvaises nouvelles aux familles des soldats morts au combat. Mais lorsque les sentiments surgissent, ils doivent poursuivre leur protocole et éviter toute marque d'affection, subir les insultes et parfois pire. Le sujet est original et servi par deux acteurs très doués (Ben Foster à fleur de peau, Woody Harrelson un peu blasé mais tout aussi marqué par le passé) mais le film traîne souvent en longueurs et la mise en scène n'a rien de grandement originale. Il y a tout de même de bons moments et les scènes où ils annoncent les morts sont souvent fortes en émotions. Rien n'est facile à la guerre, que ce soit être au combat ou apporter le chagrin dans les foyers, voilà ce qu'on retient du film qui a le mérite de nous montrer un aspect du conflit méconnu.
La capacité des Américains à regarder leur histoire en face n’est plus à démontrer y compris pour des épisodes qui se concluent ou qui sont en cours, comme les conflits en Irak et en Afghanistan. Ici ce n’est pas le propos propre du film qui se concentre sur les acteurs de ces conflits une fois rentrés chez eux, avec ici deux sont soldats qui sont affectés au service qui annonce aux familles de soldats la mort de ces derniers. À travers ces annonces ont perçois l’incompréhension des familles sur un conflit qui les dépassent dans ces enjeux et dans la réalité de la mort, non appréhendée, de leurs proches déployés. D’un autre côté ces deux messagers font face à leurs propres démons : solitude, traumatisme dû aux combats, difficulté à se réinsérer dans la vie parmi les civils qui ne sont pas en capacité de les comprendre en retour. Si le propos est vaste, il n’est malheureusement traité que de façon inégale avec des longueurs qui affadissent le scénario et nuise au rythme du film. À l’inverse l’histoire d’amour esquissée entre le personnage joué par Ben Foster et la veuve de guerre à qui il avait porté la nouvelle de la mort de son mari, crée une relation tout en non dit et en sobriété qui donne une touche de sensibilité à ce drame. Woody Harrelson joue un soldat frustré n’ayant jamais connu le combat et aux nombreux mariages ratés, qui sclérosé dans son rôle de messager voit son armure de cynisme se fendre au contact de son jeune aide. L’acteur fournit une excellente prestation qui prend le pas sur celle de Ben Foster. Un film au point de vue original sur l’armée américaine, ces soldats et les conséquences de la guerre sur ces derniers et leurs familles, qui pâti pourtant d’une réalisation qui manque de rythme et d’un essoufflement du propos qui fait sombrer le film dans une somnolence accentuée par une fin ouverte achevant un film qui manque en définitif de force
Film au sujet fort, j'ai été un petit peu déçu du résultat en matière d'émotion. L'ensemble est un peu plat et monotone mais grâce à une belle interprétation des deux acteurs, le film se laisse suivre. Il manque cependant quelque chose pour s'attacher aux personnages et prendre la claque attendue. Même s'il faut souligner la difficulté de traiter un tel sujet, je reste quand même sur ma faim par rapport à mes attentes...
Film assez moyen , superbe idée mais c'est assez mal amené, et ce film manque de crédibilité, les personnages manques de profondeur et le film est trop répétitif, trop mou... Dommage.