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AlphaWolf
75 abonnés
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1,0
Publiée le 16 août 2013
On pourrait résumer Rachel Getting Married en un seul mot: vide. En effet, le scénario s'apparente à un vide abyssal, dénué d'intérêt, si bien que l'on s'ennuie à mourir dès la demi-heure. L'intrigue est infinitésimale, il n'y a pas d'enjeux, pas de rebondissements, les scènes sont d'une platitude extrême, d'une banalité affligeante et surtout d'une longueur interminables à l'image des discours en hommage aux mariés dont on ne voit pas le fin. Et que dire de cette réalisation "caméscope" dont on ne comprend absolument pas l'intérêt. Il n'y a bien qu'Anne Hathaway qui arrive péniblement à tirer son épingle du jeu dans ce film qu'on se fera un plaisir d'oublier sitôt terminé.
On peut se poser des questions sur l'utilité d'un film...mais c'est quand même rare de ne trouver AUCUN intêret à un long-métrage. Mais avec "Rachel se marie", on atteint les sommets de l'ennui! Il ne se passe absolument RIEN, l'histoire est plate à mourir, et on assiste à la larmoyante fête de famille en espérant que ce "mariage" va prendre fin au plus vite!Et puis le côté tournage caméra à l'épaule ça apporte strictement rien (enfin c'est bien le seul truc qui bouge remarque...) J'espère que la mode des suites ne poussera pas le réalisateur nous faire le "Rachel divorce" (quoi que là au moins, les acteurs auraient une bonne raison de "criser" et de pleurer sans cesse!)
d'un ennui mortel... une suite de bavardages ennuyeux, narcissiques et banals ... filmé caméra sur l'épaule - beurk : pour moi ce n'est pas du cinéma. A éviter absolument
Un mariage au caméscope comme tant d'autres : voilà l'idée du film, des préparatifs, le jour du mariage et le lendemain. On film tout le monde avec leurs banalités, la banalité d'un mariage quoi ! (musique, le gâteau, le bal, la blague du cousin, les cotillons ...). Ceci est la pièce maitresse du film pendant 1h50, ne pas l'oublier (voir le titre). La "subtilité" c'est que des tourments (et un drame passé) vient "pollué" (délicatement) la fête. Comme dit la mariée : "c'est mon mariage" et l'on ne veut pas et on accepte pas que notre Kym, de part son vécu "abime" la fête, on la craint et on craint le dérapage. Malgré tout, des chocs frontaux, en permanence écourtés (car c'est le mariage) ponctuent le film, mettant en délicatesse le lien familiale. C'est très subtil ! On se rencontre que toute la famille proche est dans la douleur et on tous, plus ou moins, une responsabilité (Kim la Junkie et celle qu'on affuble de tous les malheurs, la mère aigrie et la principale responsable, la sœur qui veut exister et le père protectionniste qui ne veut rien dire). Voilà pour l'ensemble. Malheureusement, on ne va pas assez loin et tous les instants importants sont coupés (volontairement) avec le mariage qui doit se déroulé. On reste sur sa fin ! Également, l'immersion à outrance, surtout pour la désagréable musique (d'ailleurs Kim dit : "Mais il vont jouer tout le WE, ils ne peuvent pas s'arrêter ?" (volontaire pour la mise en scène), c'est voulu pour nous mettre à sa place et nous agacer) et les discours interminables et vides des invités (c'est volontaire aussi) écroulent complètement l'ensemble. C'est un choix de mise en scène, c'est un échec ! Heureusement que Anne Hathaway tient à bras le corps le film, les autres, surtout R. DeWitt est lamentable ! 2/5 à éviter !!!
Rachel se marie c'est Festen, mais en bien. Un film formidable donc.
La force essentielle du film, c'est sa manière de capter quelque chose de vrai, de s'inscrire dans un registre hyper-réaliste qui renforce l'impact émotionnel de l'oeuvre. La scénariste a écrit des dialogues et des situations d'une justesse inouïe, multipliant les séquences toutes plus authentiques les unes que les autres. C'est déjà un bon point, auquel vont venir s'ajouter deux autres éléments : l'interprétation et la mise en scène.
Jonathan Demme choisit une caméra portée, toujours en " ébullition " , manifestant sans cesse sa vivacité, collant au plus près des visages et des émotions des personnages. Il y a un côté documentaire que le statut particulier de la jeune femme jouée par Anne Hathaway - une star de l'écran - vient renforcer ; on a l'impression de mater un reportage télé, de ne plus du tout être dans le monde de la fiction mais dans un univers qui n'a plus grand-chose de factice. Au départ c'est un peu étrange, et ça continuerait à l'être s'il n'y avait pas cet excellent scénario qui insuffle de grandes idées de cinéma au film. Mais petit à petit le spectateur en arrive à casser la barrière de l'écran, et a l'impression de faire pleinement partie du monde diégétique. C'est que tout semble tellement vrai que quelque part le film se situe très loin des représentations conventionnelles du cinéma. Quel autre film américain nous montre des personnages en train de faire la vaisselle, et ce pendant environ cinq minutes ? C'est là l'intelligence du film, ancrer profondément ses personnages dans des situations de la vie quotidienne pour créer un pont entre ces derniers et le spectateur. Mais en même temps, et toujours, ne pas oublier d'injecter de la tension et du " spectacle cinématographique ". La conclusion de la séquence de la vaisselle en est un exemple pertinent. Le réalisme du film brise un autre code en même temps qu'il donne de l'importance à absolument tous les personnages, qu'ils soient premiers ou secondaires. Cela concerne la participation de chacun. Il est rare de voir dans un film comique, lorsqu'une plaisanterie est faite, d'autres personnages rire. C'est comme si le cinéma en général ne s'adressait qu'au spectateur au détriment des autres personnages qui l'habitent. Rachel Getting Married est un film qui instaure la démocratie participative : quand quelqu'un dit quelque chose de drôle tout le monde rit, et quand quelqu'un dit quelque chose de triste tout le monde éprouve cette peine. De ce fait, cela renforce davantage l'implication du spectateur qui a le sentiment de ressentir les mêmes choses que les personnages.
La mise en scène de Demme évite donc une dramatisation excessive, le spectacle pur. Et les personnages gagnent alors en humanité, notamment celui de Kym, interprété par une Anne Hathaway tout simplement époustouflante. Elle est très belle en même temps qu'elle inspire de la pitié - peut-être que sa beauté vient de là. Il faut voir comment le destin semble s'acharner sur elle, comment il lui rappelle inlassablement sa condition et l'événement grave qu'elle a causé. Le moment où elle donne l'assiette à son père sans savoir qu'il s'agissait de celle de son frère est un exemple pertinent de la manière dont elle ne fait que subir la tristesse de sa condition. Elle a beau essayer d'oublier son traumatisme, il y a toujours un élément qui le lui rappelle cruellement.
Film absolument bouleversant et audacieux, à l'écriture parfaite.
beau film distillant une ambiance tout en douceur autour ce cette famille américaine en proie aux réglements de comptes. Johnatan Demme est un grand portraitiste et sa caméra sait capter les comédiens avec une infinie sensibilité. le coté "filmé en temps réel" nous emporte définitivement et le film se place en digne successeur des films de Cassavettes
Le genre de film qui me conforte dans deux idées que j'ai depuis toujours: je hais les mariages. Je hais la famille, du moins celle qu'on nous impose. Combien d'humains s'en sortiraient mieux dans l'existence si la société ne leur imposait pas tout un tas de traditions rigides et morales? Cette approche quasi morbide et mes propres démons me font donc détester ce genre de cinéma. Montrer la veulerie et les faiblesses humaines soit, mais quel intérêt si on y apporte pas quelques pistes de solutions? Reste le voyeurisme. Mouais...
Ce film est vraiment très triste, j'ai pleuré pendant une bonne partie de la séance. Les acteurs jouent vraiment très bien et l'atmosphère de crise et de chagrin est très bien reconstituée et très émouvante. Cette histoire m'a énormément touché car elle parle d'incompréhension au delà des problèmes personnels ou du bonheur des personnages et comme tout le monde est incompris.
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3,0
Publiée le 19 juillet 2021
Regarder un film sur la rivalité entre frères et sœurs à l'occasion d'un mariage surtout avec Anne Hathaway une jolie femme aux yeux béats semble être une façon potentiellement pénible de passer une soirée. Pourtant le film réalisé par Jonathan Demme et écrit par Jenny Lumet (la fille de Sidney) ce drame n'est pas une histoire légère pour vedettes à la Julia Roberts mais un regard sombrement réaliste sur le dysfonctionnement d'une famille en plein désarroi. Dans un style proche du cinéma vérité Demme explore la façon dont un mariage ouvre de vieilles blessures au sein d'une famille d'une manière naturaliste rendue d'autant plus palpable par l'acuité émotionnelle du scénario de Lumet. Le film n'est pas parfait car l'approche vidéo de Demme bien que novatrice au départ s'avère usante sur les 114 minutes que dure le film. J'aurais aimé que Demme puisse couper cette partie du film afin que nous puissions arriver plus tôt à la résolution glaciale et inachevée de cette histoire. Cependant, pour les non-aficionados cela peut s'avérer trop à la longue. S'il est rafraîchissant de voir des mariages interraciaux traités avec autant de désinvolture Demme insiste presque trop sur la présentation d'une communauté mondiale à travers la musique diverse et les thèmes multiculturels du mariage...
Pas mal certe , même si la réalisation de demme est fade , contrairement à anne hathaway qui porte le film. Du travail bien fait pour un film qui s'oubliera rapidement.
J'ai détesté! Je suis pourtant bon public, mais là!!!! j'ai cru que ça n'allait jamais finir, que c'est loooong. Et cette musique tout au long du film, une vraie torture...