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Un visiteur
0,5
Publiée le 4 avril 2010
Non, non, non ! Mais c'est quoi ce cirque ? On s'en fiche du mariage de Rachel ! C'était pas censé être un simple prétexte pour dessiner les failles et les blessures des personnages ? Et bien non en fait on assiste vraiment au mariage de Rachel auquel on a quand même rajouter un petit sercet de famille (déjà vu dans cent, mille, dix mille téléfilms !) pour qu'on s'ennui un peu moins ! Voilà : absolument rien d'original, ni de très émouvant.
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1,5
Publiée le 10 septembre 2010
Reposant sur un scènario ècrit par Jenny Lumet (la fille du grand Sydney Lumet) et mise en scène dans un style rèaliste, cette fiction de Jonathan Demme est une dèception! Avec une camèra à l'èpaule et un style documentaire qui fait penser à un mauvais film Dogme95 , Demme explore au plus près les blessures entrouvertes de son actrice principale dans une histoire de famille peu convaincante, où le mariage de Rachel n'est qu'une devanture pour cacher les larmes de son hèroïne! En ange cabossè par la vie, Anne Hathaway excelle dans ce rôle d'ancienne alcoolique en quête de pardon et de rèdemption et recevra une nomination à l'Oscar dans la catègorie meilleure actrice! Le reste est une rèalisation qui donne le tournis, avec un manque sincère de rythme et des personnages pas très attachants qui s'agitent comme des dèsespèrès pour masquer le vide! Dommage que le film ne soit pas à la hauteur de ces espèrances car Anne Hathaway fait une performance exemplaire...
Je me suis invitée au mariage de Rachel. je me suis enlisée dans une bouillasse multi culturelle, multi ethnique, world food et world musique multi ennuyeuse. la bande son est horrible, un avatar d'harpo a remplacé sa corne par un violon.les 2 soeurs frisant la trentaine jouent à "c'est moi que mon papa aime le plus" Pathétique.
Rachel se marie est comme certains plats indiens, riche de parfums et de saveurs multiples qui s'unissent dans le palais pour un feu d'artifice de sensations. Ce film est le plus intime de Jonathan Demme (écrit par la fille de Sydney Lumet) et s'inscrit dans la lignée des grandes oeuvres familiales, tendres et violentes, d'un Cassavetes ou d'un Altman. Si l'on supporte la forme -plans à l'épaule, coups de zoom, flous- qui donne parfois le mal de mer, on ne peut que s'abandonner à ce récit linéaire qui alterne comédie, drame et, surtout, émotions (très fortes). En ange cabossé, Anne Hathaway, la soeur de la mariée, vole toutes les scènes et son interprétation tutoie la perfection (ne pas oublier Debra Winger qui fait un magnifique comeback). Ce Festen à la sauce américaine, en dépit de quelques petites longueurs, est une bouleversante mélopée qui joue constamment entre douleur et désir de bonheur, sans mièvrerie et sans concession. Vous avez aimé Les noces rebelles ? Vous adorerez Rachel se marie !
Un psychodrame familial inégal mais sensible et émouvant, qui vaut beaucoup pour l’interprétation pleine de justesse de ses deux actrices principales, Anne Hathaway étonnante en tête.
Beaucoup trop long, ça s'éternise déjà dans la première partie du film, dommage car ça démarre bien. Un film vite oublié, certainement, mais le casting est top donc dans l'ensemble ça se regarde. Pour ceux qui sont prêts à voir un film de type "docu" pendant 2H.
Par le parti pris d'une narration linéaire et découpée en quasi temps réel, Demme (réalisateur sautillant; films, docu., concerts) offre à sa filmographie un bel et simple objet cinématographique. Là où certains ne verront que de la facilité, de l'ennui, les plus sensibles et subtiles s'attarderont sur le jeu des comédiens laissés en relief par un traitement discret de la réalisation. En effet, quasiment aucun effet n'est de mise et la caméra sert simplement d'outil de captation, nouvelle direction donc pour Demme. La place est alors laissée aux jeux des comédiens, tous excellents, bien sûr Hathaway au front et en force. La séquence du dîner familial vaut à elle seule la démonstration de ce que peut être une efficace direction d'acteurs. La comédienne brille alors et résume son rôle, celui d'une femme forte et fragile à la fois. C'est ainsi que dans de multiples scènes toutes les unes aussi fortes et subtiles que les autres donnent à chaque membre de la famille, une place qui le définit par rapport à l'ensemble. En résulte un film, certes ne flirtant pas avec le renouveau, ce genre à déjà été "usé", mais d'une vérité pure ou l'emprunte familiale sert de condensateur des sentiments et des émotions retenues. Certainement pas le film le plus fin et original de Demme mais sans aucun doute celui où une sincérité des sentiments explose pour ne laisser qu'une touche humaine encore plus présente, la fiction disparaîtrait presque au profit d'un document filmé.
Un grand cinéaste, une grande actrice dans son meilleur rôle mais... dans un film au final médiocre. L'histoire promettait son lot d'émotion mais ce n'est qu'une succession d'engueulades hystériques et d'instants plus ennuyeux que joyeux. Le mariage ressemble plus à un enterrement qu'à une fête familiale. On est déçu, on reste sur notre faim car jamais l'histoire n'évolue. Pas de non-dits puisque les vérités sortent mais à la fin du film on a l'impression que tout est à refaire, pourquoi cette sensation de sur place ?! On sort du film un peu vide avec pour seule scène vraiment réussie avec l'émotion qu'il faut reste celle du concours de lave-vaisselle... Dommage !
Il y a des films parfois, comme ça, on ne sait pas pour quoi, qui vous tombe dessus et vous bouleverse profondément. C'est le cas avec Rachel se marie. Peut être suis-je dans une situation morale fébrile dû à quelques problèmes "médicaux" et que je sors de quelques semaines d'hôpital, en tout cas je me suis tout de suite attachant et identifié à Kym. Même si mes problèmes sont différents. Peut être aussi que le retour en famille et les discussions et mises au point qui en résultent ressemblent beaucoup à ce que j'ai vécu moi même très récemment. En tout cas je n'ai pas honte de le dire, j'ai passé tout le film à pleurer, les larmes coulant simplement sans que je puisse les contrôler. Une bonne thérapie assurément. Que dire d'un film qui vous a bouleversé autant ? Sans doute a-t-il plein de défauts et que certains ont du trouver cela trop facile et trop téléphoné pour jouer sur la corde sensible. Mais Jonathan Demme nous offre là son meilleur film depuis bien longtemps. A mi-chemin entre le cinéma indé américain et Lars Von Trier. La nomination aux dernier Oscars de Anne Hataway est largement justifiée, elle trouve là son meilleur rôle. On retrouve aussi avec plaisir Debra Winger actrice prometteuse des années 80 disparue depuis des écrans. Toutes les scènes qu'elles ont ensembles sont à la fois très belles et très dures. Ce film tombait peut être au bon moment pour moi mais je l'ai trouvé tout simplement magnifique. Rien de plus à dire.
"Rachel se marie" fait partie de ces films dans lesquels l'entrée n'est pas facile, dans lesquels on se glisse petit à petit et qui se terminent de façon très forte. Par conséquent, à la fin du film, on a oublié qu'on s'est plutôt ennuyé au début et on reste sur l'idée d'un film dérangeant et globalement réussi. Jenny Lumet, fille de Sidney, a écrit le scénario et a choisi comme cadre une famille recomposée du Connecticut très aisée, très Benneton United Colors, avec un couple divorcé, deux sœurs aux rapports amour/haine exacerbés et un petit frère qui est mort tragiquement. Toute l'action se déroule sur un week-end durant lequel la sœur ainée va se marier, l'autre ayant eu droit à cette occasion à un bon de sortie du centre de désintoxication dans lequel elle a été placée. Entre le père, la mère, entre les sœurs, les souvenirs, les rancœurs, les jalousies vont remonter à la surface. La caméra de Jonathan Demme se glisse entre les personages et cerne au plus près leurs états d'âme. Anne Hathaway, qui joue la sœur toxico, est remarquable. Connaissant l'amour de Jonathan pour la musique et son travail auprès de Bruce Springsteen et Neil Young, on ne sera pas surpris que tout le film baigne dans toute sorte de musiques. On y croise même l'auteur-compositeur-interprète anglais de folk-rock Robyn Hitchcock.
Le film ne partait pas spécialement bien car je trouve qu'Anne Hathaway est une mauvaise actrice. Mais finalement elle s'en sort pas trop mal (bon elle a toujours un peu la même tête mais bon). Alors, qu'est-ce que nous propose Rachel se marrie ? On voit très vite le style : mise en scène qui se veut être "naturaliste" histoire de "faire vrai" dans une histoire de famille, de tension, de disputes etc etc. Je trouve ça plutôt bien fait. Et puis moi quand on bouscule un peu les valeurs traditionnelles ça me fait plaisir. C'est pas toujours génial mais globalement c'est pas mal fait. J'aurais préféré une mise en scène plus calme et un scénario plus étoffé mais c'est quand même pas mal.
Le film a une liberté de ton qui rappelle un peu les films primés au Sundance. Un ovni d’un réalisateur nommé Jonathan Demme (Silence des agneaux). Le scénario écrit par la fille de Sydney Lumet mérite une mention spéciale. Atypique est le mot. Un scénario dans lequel il y a une trame des relations entre les noirs et les blancs est toujours délicat et Jenny Lumet s’en sort formidablement. Les dialogues sont tellement bien écrits qu’on a une impression que, malgré les diverses ethnies présentes, le film se joue très fluide. Pour ce qui ont des doutes sur Anne Hathaway pourront difficilement ne pas changer leurs avis. En effet, elle joue un rôle d’un anti-héros avec aplomb. La musique, éclectique donne envie d’acheter le cd du film. En somme un très bon film.