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    Sur la route de Madison
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 920 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juillet 2013
    Un mot magnifique accrochè à la façon d'un post-it sur le magnifique pont couvert de Roseman qui dit: "Si vous souhaitez un autre dîner à l'heure ou les phalènes s'envolent, passez ce soir après avoir terminè votre travail...quand vous voulez"...Tout est dit à travers ces quelques mots dans une histoire d'amour impossible entre une fermière de l'Iowa et un baroudeur photographe! Avec "The Bridges of Madison County", Clint Eastwood atteint la perfection où l'èmotion est constamment à fleur d'image avec ses petits riens qui deviennent de grands moments pour ces deux âmes ègarèes! Meryl Streep et Clint Eastwood forment un couple (de quatre jours) bouleversant en atteignant une èlègance, une spontanèitè et une justesse de ton qui laissent pantois! Le film rèserve des moments particulièrement forts comme ce slow improvisè dans une cuisine ou cette fichue camionnette qui suit longtemps sous une pluie battante une voiture pour un adieu dèchirant! Bref, des instants de romantisme et d'èmotion où il n'y'a aucune honte à essuyer une larme! Des scènes d'amour au final qui ne bascule à aucun moment dans la mièvrerie, "The Bridges of Madison County" possède une ambiance unique et reste quoi qu'on en dise l'un des plus grands mèlos du cinèma amèricain! Immense film...
    Stephenballade
    Stephenballade

    402 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juillet 2016
    Faire ce genre de films, ça devrait être interdit. Oui, j’ai bien dit interdit. Pourquoi ? Parce que ces films-là vous tournent les sens comme ce n’est pas permis. Souvenez-vous : déjà en 1986, "Out of Africa" avait suscité bien des émotions et on se souvient tous de la prestation inoubliable de Meryl Streep aux côtés de Robert Redford. Cette fois, nous retrouvons la profonde sensibilité de Meryl Streep, qui parait plus tendre que jamais, plus fragile que jamais, plus expressive que jamais, et… plus sensible que jamais. Autrement dit, si elle nous avait déjà enchantés à travers la réalisation de Sydney Pollack, elle est encore un cran au-dessus dans la 18ème réalisation de ce cher Clint Eastwood. Honnêtement, je ne pensais pas qu’il était possible qu’elle puisse être encore meilleure. Et pourtant… Sur une trame bâtie de la même façon que "Out of Africa" de par le style de son récit, on nous propose une narration sur une parenthèse de vie qui nous plongera au cœur des années 60. Grâce à une mise en scène qui sait prendre son temps, à la manière d’une séduction faite dans les règles de l’art, nous ressentons la montée inexorable des sentiments spoiler: , grâce aux souffles retenus, les vibrations ressenties lors de gestes à priori anodins mais bel et bien mûrement réfléchis
    . Ainsi le tapis rouge est déroulé pour laisser libre cours à l’étalage du talent de Meryl Streep pour interpréter son personnage Francesca spoiler: : ses yeux perdus qui ne parviennent pas à se poser quelque part, cette pudeur quant aux sentiments ressentis, cette puissance de ces mêmes sentiments mal refoulée, la passion pas si "ridicule" que ça qui l’emporte malgré elle sur la raison, ces petites réactions typiquement puériles lorsque son invitation est acceptée, le tremblement de ses mains, les larmes difficilement contenues… Une belle panoplie de sentiments matérialisés en une phrase : "Je me comportais comme une autre femme, et pourtant j’étais moi plus que jamais"
    . Oui, tout y est et quand j’y repense, j’en frissonne encore. Un talent hors norme. A l’inverse, le personnage joué par Eastwood parait plus solide, plus sérieux, plus autoritaire, plus… captivé par son travail. Mais le plaisir de se retrouver est bien réel et l’homme semble savourer avec une discrète délectation les effets passionnels envahir cette jolie fermière, en prise avec une vie quotidienne pas vraiment passionnante, si peu passionnante qu’elle en perd son identité : spoiler: on change de longueur d’ondes sur la TSF sans même lui demander son avis, des recommandations non écoutées (la porte), une éducation mise à mal (la bénédicité) ; bref
    des petites choses qui apparaissent anodines comme ça, mais qui peu à peu s’accumulent et provoquent un profond ennui, ce sentiment qui fait qu’on ne se sent pas estimé, à défaut d’être aimé. spoiler: Un sentiment nettement perceptible lors du repas : avant, pendant, et après, trahi entre autres par la manipulation peu scrupuleuse du réfrigérateur.
    Un sentiment de solitude. Alors quand intervient dans sa misérable vie ce petit fait qui sort de l’ordinaire, avec ce photographe en quête de son graal pour son article… C’est justement cette quête qui va intriguer Francesca : l’accomplissement de ce qu’il recherche, en somme de son destin et de ses attentes. Mais c’était sans compter sur l’intervention de ce qui est indéfinissable. Sait-on seulement pourquoi on aime ? Qui peut vraiment expliquer l’amour ? C’est un "mystère pur et absolu" pour tout le monde je crois. La réponse est en partie dans la profondeur des dialogues, une profondeur qui va susciter la plus grande attention du spectateur. La plus grande application de ce dernier lui fera relever une erreur qui s’est glissée, tout du moins dans le doublage français. spoiler: L’histoire se déroule dans une petite bourgade de l’Iowa, le comté de Madison. Pourtant lorsque Robert emmène Francesca dans un bar musical, il l’emmène loin de chez elle de façon à lui garantir aucune rencontre avec des personnes qu’elle connaisse, afin de lui éviter toute mauvaise rumeur qui lui serait préjudiciable, en dehors de l’état de… l’Utah. Or l’Iowa et l’Utah sont déjà séparés par deux autres états, et je doute sincèrement qu’ils fassent autant de trajet pour une simple soirée.
    Cependant l’anecdote de la prise en compte du jugement que peut avoir la population envers une personne trahit un immense respect entre les deux personnes. Mais le cinéaste fait coup double en donnant une vraie leçon de respect par la dénonciation de cette propension qu’ont les gens à rejeter quelqu’un dès lors que ce dernier fait quelque chose qui n’est pas dans l’ordre des choses, sans même se demander pourquoi il en est sorti. Je qualifiai plus haut le personnage de Eastwood plus solide, plus sérieux, plus autoritaire, plus… captivé par son travail. C’est vrai, et pourtant, il va finir par tomber le masque, plus émouvant que jamais spoiler: , poussé dans ses retranchements par Francesca qui veut à la fois garder cet amour tout en protégeant les siens pour des raisons difficiles à comprendre malgré leur grandeur
    au moment même où Meryl Streep, plus habitée que jamais par son personnage, joue avec ses tripes. Alors oui, nous adhérons à cette histoire que nous découvrons en même temps que les deux enfants stupéfiés à travers l’héritage laissé par leur mère. Oui le spectateur est amené à se poser les bonnes questions sur sa vie spoiler: , tout comme le frère et la sœur vont être amenés à le faire
    . De plus c’est intemporel, et la transposition des années 60 à la génération suivante est une excellente idée, surtout quand elle est bien faite : le vieux poste de radio, le réfrigérateur, le tracteur, les véhicules qui pour beaucoup ont migré vers Cuba, figeant presque définitivement ce pays dans le charme suranné des années 50/60, la douche aménagée dans la baignoire à l’intérieur d’un rideau délimitant un espace très réduit… "Sur la route de Madison" se conclue sur une scène poignante, justement relevée et très bien décrite par l’internaute cinéphile Chrischambers86 spoiler: : celle de la dernière rencontre sous une pluie battante, avant que les deux véhicules ne se retrouvent l’un derrière l’autre, stoppant toute notion du temps pour un long et interminable adieu ô combien déchirant
    . Au final, le choix porté sur ce fameux pont couvert de Roseman (qui existe encore aujourd’hui) n’est pas si innocent qu’il y parait. Il reflète même très bien la trame de l’histoire : de part et d’autres du pont, c’est à l’air libre et à la lumière, ce qui représenterait la vie de Francesca (et celle du photographe) avant et après leur rencontre ; à l'inverse, la partie couverte apparait comme une parenthèse à l’abri des regards de tous, une parenthèse que ces deux êtres se sont secrètement et passionnément accordés.
    Black-Night
    Black-Night

    189 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2015
    Sur La Route De Madison est à la fois un chef d’œuvre et un très beau film. Pour son 18ème long métrage, le cinéaste, également acteur ici et maître Clint Eastwood nous fait part de l’un des plus beaux films qui puisse exister, ni plus ni moins. S’adaptant du roman éponyme à succès, il nous signe avec brio un mélo flamboyant dans une sorte de magnifique quasi huis-clos où il parvient à saisir avec une grande sobriété dans cette œuvre sublime tout en pudeur et en tension, les instants fugaces d’une vibrante passion. Un drame romantique absolument splendide, touchant et renversant qui fera pleurer les plus sensibles et mettra au bord des larmes d’autres comme moi.
    Un film dont la durée des 2h15 de métrage n’est que futile lorsque l’on est pris à fond dans cette belle histoire et très belle romance, un temps que l’on ne voit donc pas passer sauf si l’on n’est pas pris dedans.
    C’était sans compter sur une magnifique bande son signée Lennie Niehaus, composée essentiellement de compositions de piano et de violons qui donne des frissons, joue quelque peu évidemment sur les émotions, mais qui je trouve ne va pas forcément dans le tire-larmes.
    Le réalisateur Clint Eastwood réalise avec maestria, nous offre des plans d’une incroyable justesse et finesse où techniquement rien n’est à reprocher. Le duo Clint Eastwood, Meryl Streep fait des étincelles, est criant de vérité, de sensibilité, nous émeut et sont tous deux dans une sorte d’état de grâce.
    Ce chef d’œuvre du genre et du cinéma donne inévitablement envie de partir sur la route de madison.
    Ma note : 10/10 !
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 novembre 2019
    Pour ma millième critique sur Allociné, je me suis senti obligé d’écrire sur un film important, l’un des plus beaux du monde : "Sur la route de Madison". Le film est bouleversant mais il n’émeut pas seulement quand il met en scène le duo Eastwood-Streep, il nous touche dans ses moindres recoins. Dire que ses deux acteurs principaux sont formidables est une évidence – pour Meryl Streep, c’est le rôle de sa vie – mais le film est loin de se reposer sur eux, son émotion vient d’un agencement simple en apparence mais complexe dans ses détails. Par l’emploi d’un montage parallèle, Eastwood met en scène une histoire d’amour mais aussi la découverte du testament de Francesca, des années plus tard, par ses enfants. Le récit-cadre est donc postérieur au mélodrame et nous apprend très vite que la mère de famille a vécu une liaison brève mais passionnelle avec un photographe pendant quatre jours. En même temps qu’une histoire d’amour intense et douloureuse, "Sur la route de Madison" est aussi un film sur la découverte, celle d’une femme qui n’est pas simplement la mère de ses enfants mais qui redécouvre son corps, et pour les enfants sur l’acceptation d’un père trompé, qui n’a pas su réaliser les rêves de son épouse. Le récit Robert-Francesa s’interrompt donc à quelques reprises pour laisser place au point de vue de ces enfants devenus adultes, s’interrogeant eux-mêmes au fil du récit de leur mère sur leur propre vie, leurs propres choix : quand les enfants se demandent s'ils vont divorcer et s'ils accepteront d’incinérer leur mère, Francesca ne sait pas si elle pourra quitter sa famille, tout ce qu’elle a construit, pour partir avec un homme qu’elle connaît à peine, qu’elle est certaine d’aimer mais dont elle ignore si leur relation pourra tenir. Francesca fait un choix, et cette main serrée sur la poignée, il est impossible de l’oublier. Si les larmes nous gagnent rien que d’y penser, c’est parce que le film aura su établir une relation faite de respect, de tendresse mais aussi de reproches. L’amour comme une évidence, un coup de foudre traduit par les hésitations et les regards amoureux de Francesca, par la galanterie et l’humour de Robert : en une balade en voiture, quelques instants sur un pont et un dîner d’une délicieuse simplicité, Eastwood réalise la plus belle rencontre amoureuse jamais vue au cinéma. Mais, au moment de choisir, la tension vient briser l’harmonie entre les deux personnages et fait s’opposer deux idéals de vie (une femme qui croit à un certain modèle familial / un homme solitaire qui ne s’est jamais attaché à personne) en même temps que leur dernière soirée passée ensemble rappelle que ces deux êtres ne sont plus qu’un. Ils n’auront vécu que quatre jours en commun mais c’est toute une vie qui les unit, de leur passage respectif à Bari jusqu’aux vieux jours de Francesca, qui visite lors de ses anniversaires les lieux où elle s’est rendue avec Robert. En l’espace de deux heures magiques, Eastwood parvient à filmer un amour à la fois tragique et intemporel, nous laisse sans voix, chancelant, les yeux humides, le cœur brisé.
    septembergirl
    septembergirl

    607 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2013
    Une romance qui relate la très belle histoire d'un amour impossible. Une intrigue simple mais sincère et touchante. Une apologie de la liberté et du bonheur, qui va droit au coeur !
    Alexarod
    Alexarod

    287 abonnés 1 869 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 octobre 2012
    J'ai essayé de trouver quelque chose à redire, comme le synopsis n'est pas des plus intéressant, que la musique n'est pas supra présente ni très belle, que les décors sont certes naturels mais pas passionnants, et qu'une bluette ne peut pas faire un chef d’œuvre...
    Oui mais tout ça n'est rien, cela n'empêche pas le film d'être génial. La musique convient vu l'ambiance, les longueurs sont peu nombreuses et pas gênantes, les paroles se suffisent (et ce malgré une version française pourrie, Clint a une voix de jeunot limite), une histoire d'amour de quelques jours qui bouleverse tout c'est crédible et très bien monté ici. A la fin spoiler: on souffre autant que Meryl Streep
    , rien d’extraordinaire mais fort bien fait, ça change et c'est très efficace. La rencontre de deux philosophies différentes mais tant complémentaires c'est troublant également.
    En fait, je ne saurais trop vous conseiller de voir ce film si vous avez déjà un peu vécu, notamment au niveau sentimental car en tant qu'ado c'est chiant, passé ces quelques années vous en ressortez forcément marqué. A noter que cela tient du fait que les acteurs jouent juste magnifiquement bien leur rôle, et que l'histoire (encore une tirée d'un livre) est une des plus belle qu'il m'est été donné de voir, surtout avec ce background d'années 60 et le tiraillement de Francesca, bien représenté et pesant.
    bou77
    bou77

    133 abonnés 597 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2024
    Le public de Clint Eastwood a toujours été habitué à des films plutôt musclé, avec de l'action, des répliques qui tuent et des personnages assez immoraux. Mais le célèbre Américain est un grand acteur et un grand réalisateur. Il est capable de s'illustrer dans tous les genres, notamment la romance, comme ce fut le cas avec "Breezy" en 1973. Ainsi, il n'était pas étonnant de voir apparaître sur nos écrans en 1995 "Sur la route de Madison" qui venait rafraîchir sa filmographie faite principalement de policiers et de westerns et qui faisait aussi taire les critiques qui lui reprochaient de faire toujours la même chose. Alors verdict ? Et bien ce film est excellent dans son genre. Tout y est : Meryl Streep et Clint Eastwood sont parfaits de justesse, la mise en scène est irréprochable et le scénario est intelligent. L'histoire met en scène une femme (Meryl Streep) qui tombe amoureuse peu à peu d'un photographe solitaire (Eastwood). Elle pense peu à peu à partir avec lui et vivre enfin sa vie. Le problème est qu'elle est mariée et qu'elle a des enfants. Donc, doit-elle les abandonner et vivre sa vie ou rester et souffrir ? Le divorce et l'adultère étaient très mal vu dans la société américaine de l'époque et cet élément est très bien retranscrit grâce à un personnage secondaire où Meryl Streep pourra s'identifier. En conclusion, "Sur la route de Madison" est un film à voir parce que c'est un film de Clint Eastwood et parce que c'est un excellent film dramatique mais encore faut-il en être friand ce qui n'est pas trop mon cas, d'où cette note.
    maximemaxf
    maximemaxf

    353 abonnés 260 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2014
    Après avoir visionné « Un Monde Parfait », j’avais été déçu par Clint Eastwood pour des raisons qui ne relevaient que de ma vision personnelle, mais je me suis laissé tenter par son duo avec Meryl Streep en 1995 dans « Sur la route de Madison », qui est le 7ème long-métrage que j’ais visionné aujourd’hui du réalisateur. Mais là, ça n’a absolument rien à voir, et je dirais sans honte qu’avec ce film, j’ais pu voir l’une des plus belles histoires d’amour au cinéma et l’un des plus beaux films ou Clint Eastwood est réalisateur et acteur.

    La grande force de ce feel- bad movie réside dans le duo d’acteur qui a donné vie aux deux principaux personnages du film : Meryl Streep qui m’avait fait rire dans « Un été à Osage County » et qui était correct dans « The Hours » de Stpehen Daldry, et bien sur Clint Eastwood qui m’a marqué dans « Gran Torino ». Meryl Streep était, ici, une femme au foyer quarantenaire ayant déjà une vie remplit de détails du nom de Francesca Johnson, tandis que Clint Eastwood jouait un rôle très différent du vieux grincheux bourrin ou viril que nous lui connaissant, Robert Kincaid, un simple photographe de passage solitaire dont le destin le conduira à rencontrer Francesca avec qui il vivre une romance brève mais éternel de 4 jours à travers des petits gestes quotidiens et des scènes banales qui arrivent à devenir exceptionnels et inoubliables par la justesse des acteurs, leurs expressions faciales et la complicité des deux acteurs investis et parfaitement intégré dans la peau de leurs personnages.

    Les dialogues ainsi que scènes qu’ils partagent tout les deux sont aussi magnifique et poignante : le slow improvisé durant le deuxième soir sur une chanson qui passait à la radio, les paroles qu’ils ont échangé après avoir fait l’amour et l’érotisme subtil et romantique qu'inspirait Robert à Francesca, Robert qui a fait découvrir sa culture à une femme qui n’a jamais pu réaliser ses rêves et se remet de nouveau à pouvoir rêver grâce à une aventure qu’elle vit avec un autre homme, on a aussi des scènes drôles comme celui ou Robert cueille des fleurs pour Francesca qui le vanne en lui disant que ce sont des fleurs vénéneuses, à croire que ce cher Clint Eastwood savait déjà ajouter de l’humour dans un contexte dramatique et romantique avec maîtrise.

    Les deux acteurs interprétaient avec une grande justesse, beaucoup d’authenticité et avec de l’émotion ce couple mythique. Si cette romance est aussi belle et émouvante, c’est aussi parce qu’elle a une histoire et une origine cohérente, les deux êtres s’intéressent l’un à l’autre, lors de leur première balade en camionnette jusqu’au pont de Madison, Francesca et Robert ont chacun leur propre histoire qu’ils se partagent dés leurs premières rencontrent, chacun s’intéressent à l’autre et ils trouvent même un point commun qui les rapprochent lentement mais surement, et dés la première demi-heure on s’attache à eux, on veut suivre leur histoire et les péripéties qui vont suivre, parce que lorsqu’on les voit on sent leur affection et on veut s’intéresser à eux. Mais ce qui rend cet amour si passionnant, c’est le fait qu’il ait une grande profondeur et devienne durable alors qu’ils n’ont eu une liaison que 4 jours ensemble, mais ce qu’ils ont vécu est tellement marquant pour eux et constitue une telle expérience que ça a remit en question les sentiments de la fermière, la poussant à un choix crucial entre partir avec Robert ou rester à la ferme et garder en souvenir ces 4 jours qui furent les meilleurs de sa vie. D’ailleurs, on peut résumer leur histoire rien qu’avec ce message laissé à Robert dans le film : « Si vous souhaitez un autre dîner ou les phalènes s’envolent, passez ce soir après avoir terminé votre travail… quand vous voulez. », ce message revient plus d’une fois dans le film et expose plus fortement le lien entre les deux amoureux qui ne peuvent vivre ensemble car Francesca a déjà une famille et elle ne peut se résoudre à abandonner sa vie actuelle pour une autre, si elle choisissait de vivre avec Robert, leur amour disparaîtrait, il est donc normal que cette romance se termine sur une conclusion dramatique afin d’immortaliser cette histoire à travers leurs souvenirs et leurs émotions. spoiler: La scène final entre les deux amoureux sous la pluie avec l’échange brève d’un sourire d’adieu est juste larmoyante
    , je n’ais pas pu me retenir de pleurer lors des vingt-cinq dernières minutes du film.

    Et la musique composé par Lennie Niehaus ainsi que le thème principal renforce les émotions de plusieurs scènes et nous touche au cœur sans mal, je n’étais pas du tout emballé par ce qu’il avait composé pour « Un monde parfait » mais ici, sa musique est tout bonnement parfaite. Ce qui m’a le plus marqué, c’est qu’on n’est pas dans un contexte dramatique ou plombant dés le départ et que ce film n’est pas déprimant, il est triste et émouvant c’est vrai mais ça ne donne pas envie de déprimer ou de se jeter par la fenêtre parce que le film plombe le morale comme dans un « Mystic River » ou « Dancer in the Dark », le film ici dégage une morale aux enfants de Francesca qui découvriront son histoire secrète après sa mort grâce à son histoire d’amour avec Robert.

    « Sur la route de Madison » de Clint Eastwood est désormais mon deuxième film préféré du réalisateur juste devant « L’Echange » et juste derrière « Gran Torino » : une histoire d'amour impossible mémorable, un couple cinématographique touchant, une musique émotive et une belle conclusion à cette romance.
    MC4815162342
    MC4815162342

    402 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juin 2014
    Après avoir tenté le style romantique en 1973 avec le trop simple Breezy, Clint ne dira pas son dernier mot puisqu'en 1995 (l'année de ma naissance) il retente l'expérience et cette fois ci il nous livre un pur chef d'oeuvre comme il en a la recette.
    Un drame romantique touchant et porté par deux très grands acteurs que sont évidement Eastwood et Meryl Streep, un couple absolument parfait qui nous offre un coup de foudre passionnant, une histoire qui fait pleurer, mais pas un tire larmes à deux balles, pas du tout, de plus la fin prouve que ce n'est pas une simple histoire romantique comme on en voit tout le temps, non loin de là, 2h15 envoûtante, leur relation est superbement écrite et emmené par une bande son magnifique qui n'abuse jamais des violons, non c'est une bande son simple mais belle qui ne nous force pas à chialer, je le répète ce film n'est pas un simple tire larmes pour femme au foyer, c'est une aventure unique, un amour rare qui existe probablement dans la vraie vie mais qui n'est pas simple à trouver, le tout est réalisé de main de maître par le géant Clint.
    Magique !
    Caine78
    Caine78

    6 790 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Et si sur la route de Madison était le plus beau film d'amour de l'histoire du cinéma? Ce film est en effet magnifique, bouleversant, peut-être le meilleur film de Clint Eastwood. Il montre bien ici que c'est un réalisateur d'une grande sensibilité, et qu'il est tout à fait capable de nous émeuvoir. Certaines scènes sont absolument magnifiques, et les personnages remarquablement construits. Fin inoubliable. C'est le plus grand rôle de Meryl Streep, ce qui n'est pas peu dire. Quel chef d'oeuvre!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 janvier 2012
    Eastwood est au sommet de son art avec ce film tendre, nostalgique et amer, quelque part entre Tchekhov, Edith Warton et Stefan Zweig. Sujet très classique depuis que l'humain est sorti des cavernes, à savoir le dilemme déchirant entre ses passions et ses devoirs. Sur la route de Madison séduit au moins pour deux raisons : le ton, toujours juste, qui rend cette histoire passionnante (mais oui) et Meryl Streep. Non, pas l'insupportable Meryl Streep de le diable s'habille en prada ou mama mia, (et probablement de la Dame de fer, que je n'irai voir pour rien au monde !) mais une actrice touchée par l'état de grâce, sublimée par l'histoire et le réalisateur. Rarement une femme fut aussi délicatement sexy et belle à l'écran. Un vrai ravissement, un authentique chef-d'oeuvre.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2022
    Un hasard, une rencontre, brève, un mot ou encore quelques photos, des éléments supposés maigres lorsqu'on regarde une vie entière, mais qui sont en réalité les moments que l'on a attendus, ceux qui résumeront et marqueront le plus cette vie.

    The Bridges of Madison County permet à Clint Eastwood de continuer à marquer de son empreinte le cinéma Américain, notamment dans un genre mélodramatique qui a fait la renommée d'Hollywood depuis ses débuts. Il se montre d'une incroyable justesse, il n'y a aucune mièvrerie, bien au contraire, malgré un sujet qui pouvait s'y prêter, il filme de manière simple (dans le bon sens du terme) et intense un quotidien bouleversé.

    Les instants de romantisme sont nombreux et toujours amenés naturellement. L'émotion qui en découle est forte, avec plusieurs séquences incroyables où l'on ne ressent que les sentiments des deux protagonistes, que ce soit dans le désir, l'attente, l'amour ou l'hésitation, et The Bridges of Madison County parvient à être bouleversant et déchirant. De simples moments s'apparentant à du quotidien prennent une dimension forte et magnifique sous la caméra de Clint, et plusieurs séquences en deviennent inoubliables, à l'image de la première danse ou de l'instant pluvieux.

    L'histoire paraît simple mais Clint met bien en avant la complexité des sentiments ainsi que des choix de vie. Il crée deux personnages d'une grande richesse, par leur passé ou ce qu'ils expriment, et n'oublie pas de façonner, même avec peu de temps à l'écran, des personnages secondaires significatifs. Avec le mari de Francesca, il montre, par exemple, que les sentiments incontrôlés peuvent venir à tout instant, et ne rentre pas dans le piège déjà vu d'une femme malheureuse qui va croiser le chemin d'un prince vendant du rêve.

    Pour cela, il s'appuie aussi sur de formidables dialogues, écrits avec une incroyable justesse à l'image du moment où Clint évoque ce qu'on ne rencontre qu'une fois (et encore) dans sa vie. La construction du film est remarquable, de la rencontre à la finalité en passant par la découverte l'un de l'autre, avec des allers-retours dans le temps pour voir l'impact du passé sur le présent. Clint met aussi en avant ce qu'étaient les mœurs américaines, la difficulté de vivre en dehors des normes et l'importance du regard des autres, avec aussi des idées sur le temps, la vie, le couple et l'amour, à travers une intrigue mettant d'abord en avant la liberté et le bonheur.

    Le cadre du film est superbe, Clint sublime les paysages, l'Iowa, les lieux qui sentent bon l'Amérique des années 50's, ou encore la nuit et les divers endroits qu'il va filmer (le bar, le pont ou l'intérieur de la maison). Cet aspect participe pleinement à l'atmosphère si atypique du film, naviguant entre charme, romantisme et mélancolie. Les deux comédiens principaux sont remarquables, et marquent le film par autant d'élégance que de spontanéité et de naturel, permettant de nous faire vivre cette histoire.

    Clint Eastwood propose avec The Bridges of Madison County une chronique d'un amour aussi rapide que passionnel entre un photographe de passage et une femme mariée, il met en scène une histoire simple et bouleversante, avec naturel et une incroyable justesse, tant dans les émotions que l'écriture ou l'atmosphère.
    Julien D
    Julien D

    1 211 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 août 2012
    Une splendide rencontre entre deux être en mal d’amour, voici ce que nous propose Clint Eastwood à travers ce chef d’œuvre de poésie pure. Des histoires d’amour impossible, on en voit tant au cinéma mais celle-ci est différente, plus émouvante, plus troublante. Les quatre jours que vont passer les deux personnages l’un près de l’autre sera pour eux une telle ode à l’amour, au sens le plus profond du terme, et un tel moment de sincérité qu’ils changeront leurs vie à jamais. Quatre jours. Une vie. Il n’y a aucune honte à verser sa larme devant une telle grâce dans la mise en scène très fine et dans le jeu irréprochable des acteurs : C'est simple, ni Meryl Streep ni Clint Eastwood n'ont jamais semblés aussi beaux et aussi profonds que dans ce film.
    HarleyQuinn52
    HarleyQuinn52

    27 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juin 2011
    Un casting de rêve. Un film bouleversant, bref un pur chef -d'oeuvre. Du grand Eastwood.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 mars 2010
    C'est pas mauvais du tout, mais j'ai pas adhéré. Le temps s'écoule tellement lentement dans ce film! Les mouches volaient avec fracas dans la salle... Heureusement que mon siège était confortable.
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