Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
0,5
Publiée le 22 janvier 2012
Un film glauque à souhait, et surtout qui sonne désespérément creux. Les ouvriers sont présentés comme des arriérés débiles, incarnés par une Yolande Moreau qui en fait des tonnes dans le registre de la semi-imbécillité. Presque rien n'est drôle, ni même choquant: il ne suffit pas de faire exploser des cervelles pour faire du cinéma d'auteur... On peut porter ce genre de cinéma aux nues, il suffit d'en référer à Dada, Breton ou la lutte des classes. Mais quelle vacuité...
Nul, nul, nul.Je n'ai pas rit. Je trouve que les ouvriers sont traités comme des bofs ignobles voir débiles (tuer un bébé même riche, je ne trouve çà pas drôle) et j'avais vraiment hâte que çà se finisse. C'est la 1ère fois que je note un film nul.C'est pour dire
Ce film est d'une nullité affligeante. Faites un beau geste, allez visiter votre vieille grand mère, vous vous ennuierez moins qu'en regardant ce cocktail d'humour à deux balles et de cynisme raté.
affligeant nouvel opus de ces comiques télévisuels qui se prennent pour kaurismaki. Cette fois-ci avec un déguisement "éngagé". "La lutte des classes pour les nuls"donc et une description trés réaliste de la misère faite par de petits bourgeois parisiens. A éviter comme la peste (en plus ce n'est pas drôle et c'est mal joué)
c'est dans ces moments là que l'on se sent seul face à sa propre perception du rire...et qu'on a envie de se ruer sur Bergson...oui, il faut être honnête, des gens riaient dans la salle, de quoi je n'en sais rien, car je n'ai même pas trouvé ça irrévérencieux, ou politiquement incorrect, j'ai juste trouvé ça d'une telle débilité que j'ai pensé "ce genre d'humour doit être réservé aux intellectuels". certains ont dit "l'anti bienvenue chez les chtis" je ne vois pas le rapport entre l'un et l'autre, et si je n'ai pas bien compris pourquoi l'un faisait 20 millions d'entrées, là je ne comprendrai pas que cela en fasse plus de 100 000 !Là ou certains ont vu de la jubilation je n'ai vu que la plus idiote des comédies, comme quoi rien n'est plus personnel que le rire...de la farce et du mauvais goût..je n'en revenais pas !
De l'humour noir sans un atome d'humour, de la provoc facile en guise de critique sociale, une accumulation de clichés (putain, Yolande Moreau en prolo simplette, faillait y penser !), tout ça est infiniment plus bête que réellement méchant. On ne peut même pas dire que ce film soit raté, car on a beau chercher, on ne comprends même pas ce qu'ils ont essayé de faire. A fuir.
Un des pires films qu'il m'est été donné de voir. On s'ennuie à mourir tout au long de cette torture et on a envie de secouer les acteurs. (je ne pense même pas avoir esquissé un sourire). Bref à éviter à tout prix
Il aura fallu que j'attende le 24 décembre pour voir la pire daube de l'année, un film qualifié de "désopilant" par Télérama et que j'ai trouvé profondément triste, car rien n'est plus triste qu'un film qui se veut drôle et qui n'arrache pas le moindre sourire. Quand on pense que Yolande Moreau et Bouli Lanners ont éclaté dans 2 des meilleurs films de 2008, "Séraphine" et "Eldorado", on a honte pour eux de les voir se démener dans "Louise Michel". Ce film qui voudrait faire rire, n'y arrive pas. Ce film qui voudrait dénoncer les patrons-voyou et les délocalisations, n'y arrive pas non plus; il se perd dans des pseudo-gags de tueurs ratés. Ce film fout tellement les boules qu'on en veut aux réalisateurs d'avoir volé le nom d'une des figures majeures de la Commune de 1871. Ne surnagent de ce film que quelques bribes de chansons. c'est vraiment peu !
Louise Michel, ou comment faire d'un sujet prometteur, à savoir des ouvrières se cotisant pour faire tuer leur patron voyou, une daube. Car le film est médiocre avec deux gags potables. les comédiens ont l'air d'improviser, les longueurs s'enchainent et le film tourne en rond. Je me suis laisser flouer par les critiques ciné et spectateurs, ne faites pas la même erreur car ce film est véritablement consternant avec un humour parfois plus que douteux.
4 698 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 7 octobre 2020
Louise-Michel est une comédie noire française de Gustave Kervern et Benoît Delépine où être alternatif devient quelque chose pour lui-même car à la fin on ne sait pas ce qu'il en est. La première partie montre un mélange sarcastique parfois aliénant de situations et d'humeurs contrastées suscitant donc des sentiments contrastés du plaisir à la tristesse. Si l'on pense au contraste entre le cousin mourant et la scène vraiment drôle avec le chien on est tombe désorienté. Le ton général peut paraître trop sardonique manquant de sensibilité mais j'ai pensé c'était quelque chose de recherché pour éviter une attitude trop mélodramatique en dépeignant la mutabilité de la vie humaine avec ses virages soudains de la joie à la tristesse. Mais au fur et à mesure que l'histoire avance le film va de plus en plus profondément dans le plus pur non-sens et c'est quasiment impossible de trouver un sens si ce n'est l'absence totale de sens dans la vie humaine. La scène où Louise et Michel dansent ivre après avoir tué quelques personnes m'a rappelé les deux protagonistes de En attendant Godot, le pièce de théâtre la plus représentative du théâtre de l'absurde de T. Beckett où deux clochards se traitent violemment et dansent dans un monde complet de pure absurdité où prévaut l'absurdité. Je ne sais pas si la scène finale a pu être conçue comme une sorte de rédemption de tout le mal que nous avons vu dans ce film mais je ne l'ai pas perçue comme telle étant d'ailleurs mêlée à une confusion inutile entre les sexes plutôt ridicule...
Au départ, une bonne idée, à la fois originale et dans l'air du temps; à l'arrivée, un ratage total, une suite de séquences décousues, sans queue ni tête, mal filmées, une histoire qui est grotesque quand elle se veut drôle. La séquence initiale (l'incinération ratée) est à l'image de tout le film: on essaie de faire de l'humour noir, et on n'arrive qu'à être sinistre. Bref, le degré zéro du cinéma.