Une découverte… que j’aurai mieux fait de ne jamais découvrir ! Apparemment, "Futurama" est une longue série d’animation, plus ou moins connue. Mais comment se fait-il que je n’en ai jamais entendu parler alors que j’arrive sur mes 46 ans ? C’est donc sans a priori que j’ai commencé le visionnage de ce "Futurama : Bender’s big score". Mais avant de commencer véritablement à vous exposer mon avis, je me permets de vous donner la notice d’emploi de ce qui va suivre. Disons que 1 : c’est ok, et que 0 : ce n’est pas ok. C’est bon, vous êtes prêt ? Alors je me lance. Dès l’entame, j’ai remarqué que le style d’animation était proche de celle utilisée pour "Les Simpson" ou "American Dad". Une animation que je n’aime pas, avec beaucoup de temps figés. Certes c’est un style, mais je le vois plus adapté aux mangas, encore que, des fois… Personnellement, je préfère le mouvement. Ce sera donc un 0. Mais soit : pourquoi pas ? J’en viens à l’histoire : totalement barrée, si tirée par les cheveux qu’elle est difficile à suivre. Parce que non seulement le scénario est complètement nase, mais en plus il n’a ni queue ni… tête (ho !ho ! ho !). Donc là aussi j’attribue un 0. Pourtant le rythme est bon : le moins qu’on puisse dire, c’est que ça a du punch ! Et bien que je considère que tout cela va peut-être un peu vite en besogne, il nous tient jusqu’à la fin (si, si j’ai tenu bon ! ce fut dur, mais j’ai tenu bon), je donne généreusement un 1. En parlant de la fin, pour être quand même un peu sympa, il faut reconnaître qu'elle sauve un peu le film par un final surprenant car non seulement il apporte quelques explications à certaines phases, mais en plus il essaie de lier ces différentes intrigues. Voilà un autre 1. Ben tiens, puisque nous en sommes aux différentes intrigues, elles sont nombreuses. Parmi elles, je me demande encore ce que la petite histoire du narval vient faire là-dedans. Elle est très mignonne, oui, mais… je ne vois pas vraiment le rapport, si ne n’est de rajouter 10/15mn dans l’escarcelle. Et hop ! un 0. Venons-en au doublage : est-ce bien la peine d’en parler tant c’est énervant ? Oui c’est nul, et encore le mot est faible, comme si ça ne suffisait pas que je m’arrache le peu de cheveux qui me reste sur la tête ! Bon nombre de voix se ressemblent, et sont même toutes empreintes d’une consonance niaise et puérile. Ce sera donc encore un 0. Le problème est que l’humour s’en ressent, tombant parfois dans la débilité infantile qui a tendance à déborder sur du pipi/caca. Donc là aussi c’est un 0, parce que c’est un comble pour une œuvre aussi barrée de ne pas réussir à faire rire. Mais en aparté, il y a tout de même une ou deux bonnes répliques qui ont réussi à me faire esquisser un sourire… un exploit ! C’est carrément inespéré ! Alors là, je me sens obligé d’accorder un splendide 1 tant ça fait du bien ! Quant à la teneur des blagues pourries, ce n’est pas toujours de très bon goût pour les gamins, réservant ce "Futurama : Bender’s big score" à un public adulte ou adolescent. Donc un 0. Enfin les chansons. Oui, ben si, il y en a. Mais comment dire ? Les scénaristes ont-ils voulu mélanger les genres ? Ou faire gagner encore un peu de temps à une histoire qu'il aurait mieux valu de développer davantage ? Allez hop, un 0. Je ne parle même des innombrables changements spatio-temporels : à force on finit par ne plus savoir à quelle époque on est amené. Et un 0 de plus, un !. Et je pourrai continuer encore longtemps comme ça. Donc je récapitule : 0011000100… Si on fait la moyenne, ça donne grosso modo un 0,5. Ooooh mais attendez… Oh purée !! Me voilà en possession du code spatio-temporel… Au secouuuuuuuuuuuuuuurs !!!!!!!