Journal d'une jeune Nord-Coréenne : les secrets du tournage

Le distributeur James Velaise s'explique sur le choix de ce film : "À ma connaissance, c'est la toute première fois qu'un film de la RDPC [République Démocratique Populaire de Corée] est distribué commercialement en Occident. Il y a eu quelques très rares présentations dans quelques festivals "mineurs" et courageux (!) ces dernières décennies, mais avec Journal d'une jeune Nord-Coréenne il s'agit d'un film récent et non pas un des "classiques" nord-coréens des années 70."

James Velaise a découvert le film Journal d'une jeune Nord-Coréenne lors du Festival International de Filmsde Pyongyang difficilement accessible aux occidentaux. Il raconte les difficultés rencontrées pour l'achat des droits : "Nos interlocuteurs au Festival, le très officiel KORFILM, n'avaient jamais vendus des droits commerciaux à un pays occidental. Il y avait alors du chemin à parcourir, des informations à faire passer, et surtout une grand confiance à mettre en place. Journal d'une jeune Nord-Coréenne était le blockbuster de l'année (officiellement 8 millions d'entrées dans un pays de 24 millions d'habitants...) (...). Six semaines plus tard et après moults fax (l'email n'est pas encore d'actualité...) un contrat en bonne et due forme a été signé pour Journal d'une jeune Nord-Coréenne et trois "classiques", couvrant non seulement les droits français mais aussi européens."

In-hak Jang signe sa deuxième réalisation de long-métrage avec Journal d'une jeune Nord-Coréenne, près de dix ans après My Self in the Distant Future grâce auquel il avait décroché la Golden Torch lors du sixième Festival de cinéma de Pyongyang des pays non-alignés et en voie de développement, en 1998.

Journal d'une jeune Nord-Coréenne a été présenté hors compétition au dixième Festival International du film de Pyongyang.