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Julie50
1 abonné
7 critiques
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4,0
Publiée le 20 février 2024
I Love You Phillip Morris est un film de Glenn Ficarra et John Requa sorti en 2010 avec Jim Carrey et Evan McGregor (Star Wars). Ce film retrace la « vie » de l’escroc Steven Russel qui s’évada 4 fois de prison par amour. En effet, c’est lors de l’un de ces « séjours » en prison, il recontra Phillip Morris, un autre détenu. A travers ce film, nous suivons la romance mouvementée entre ces deux hommes. Mais que peut-on faire par amour ?
J’ai beaucoup hésité avant de me lancer à regarder ce film. L’affiche ne me donnait pas tant envie que ça. Finalement, j’ai regardé la bande-annonce et je me suis aussitôt dit qu’,il fallait que je regarde. Mais après pourquo se passer d’1h30 en compagnie de Jim Carrey. Je ne vais pas dire que le film était extrêmement drôle mais quelques passages m’ont fait pas mal rrire. spoiler: Quand on apprend que finalement Steven n’as pas le sida et qu’il nous avit pourtant ému 😂
Pour conclure, j’ai beaucoup aimé ce film improbable mais qui nous apprend en même temps plein de choses.
Fan inconditionnelle de Jim Carrey depuis mon enfance, c'est ma première rencontre avec "I love you Philipp Morris". J'avais un peu de préjugés sur le film, envoyés au tapis avec un duo surprenant, mais attachant. J'avais peur d'être noyée sous une tonne de clichés, mais malgré la présence de quelques-uns, ça n'a pas affecté le visionnage. Quelques longueurs sont certes apparentes, mais elles sont vite négociées par le jeu de nos deux tourtereaux.
J'aime beaucoup la signature typique de Jim, cette sensibilité et ces émotions qu'il parvient à partager au travers de l'écran. J'ai adoré l'histoire d'amour, pleuré à la fin. Steven Russel n'est pas un homme qui attire la sympathie, mais Jim Carrey a su lui apporter une profondeur émotionnelle qui nous empêche de le détester.spoiler: La scène où il retrouve sa mère, jeté parce qu'il gênait sa petite ville désormais tranquille m'a particulièrement fait mal au cœur. mais d'autres ont
J'aime le jeu de Jim Carrey, j'aime ses prestations, ses mimiques, ce regard emprend d'une profonde émotion.
Petite mention à Ewan Mcgregor qui est vraiment attachant et que je découvre dans ce film. Une très belle expérience que je réitererais.
C'est l'histoire vraie, quoique tournée en comédie, du dénommé Steven Russell, père de famille et salarié quelconques puis, après son coming out, exubérant arnaqueur au grand coeur. C'est évidemment cette partie de la vie de Russell qui intéresse les auteurs. Jim Carrey incarne cet homme qui, renonçant enfin au mensonge de sa vie, transforme sa vie en mensonges, exprimés par ses escroqueries et ses impostures. En prison spoiler: -beaucoup de séjours et d'évasions- il fait la connaissance du tout aussi blond et tout aussi gay Phillip Morris (Ewan MacGregor) avec lequel il entame une profonde histoire d'amour. Le scénario place au centre de la comédie la liaison entre les deux hommes, peut-être en croyant amuser la galerie en confiant au duo vedette des rôles a priori à contre-emploi. Pourtant, en l'état, leur histoire semble accessoire et d'un intérêt relatif dans la mesure où aucun des deux personnages n'a de de véritable épaisseur ou originalité sentimentale. Somme toute, on aurait préféré que la comédie se consacre entièrement aux cocasses forfaits de Russell, l'érige en "Incorrigible" à l'instar du mythomane Belmondo dans le film de de Broca.
Moi qui suis un gros fumeur je me suis laissé séduire par le titre, de ce film, sans en connaître le scénario. C'est une comédie (dramatique) un peu et avec des folles ,assez olé olé, tirer d'un fait réel. Un spectacle convenable, qui fait penser au film attrape-moi si tu peux avec DiCaprio. 3 étoiles. ----Octobre 2023----
On l'attendait avec une certaine impatience, cette comédie dans laquelle l'inusable Jim Carrey forme un couple gay avec Ewan McGregor forcément ça valait le coup d'oeil rien que pour la curiosité . Librement adapté de l'histoire vrai de Steven Russell, un ex-flic & ex-mari doté d'un QI de 169. Si le film accuse pas mal de baisse de régime, on tentera de ne pas trop en tenir compte, préférant se délecter de la prestation toujours aussi épatante et délirante de Jim Carrey, face à un Ewan McGregor touchant & sincère. Je tenais à noter particulièrement que, malgré le fait que ce ne soit pas forcément mon genre de film, la diversité de sentiments que ça arrive à nous faire ressentir me plait. On souhaite le bonheur à Mc Gregor, on veut voir Carrey dans son délire de vie de couple, avec sa vision spéciale des choses. Avec tout ça on ne s'ennuie pas et on reste scotché, surtout à la fin. Audacieux pari que de traiter ce sujet par la comédie,la ou tant d'autres auraient visé le coté dramaturgique de l'histoire.Une bonne comédie ou jim carrey excelle,il était temps de le revoir au mieux de sa forme.
Jim Carrey change de registre pour incarner un escroc érudit non violent et mythomane. Son duo avec McGregor fonctionne et son humour est immuable. C'est"Carreyment" bon !
Une histoire (vraie) incroyable autour d'un personnage haut en couleurs, inventif et attachant par l'amour sans limites qui l'habite. Entre humour et émotion, J. Carrey propose une prestation intense.
Jim Carrey toujours au top de sa forme, dans cette comédie dramatique, drôle, touchante, poignante, avec une histoire et un scénario des plus original !
Ce film n'est pas sans nous rappeler Attrape moi si tu veux, avec cette histoire d'un homme au QI élevé qui par tous les moyens légaux ou illégaux cherchent à arriver à ses fins. Jim Carrey est plus en retenue qu'à l'accoutumée, le ton étant plus grave tout en offrant quand même de bons moments de comédie. Ewan McGregor est plus en retrait, comme à son habitude. Le film est plaisant à suivre mais se perd dans sa fin en voulant raconter trop de chose. Film inférieur à Attrape moi si tu peux.
S’il est bien un film avec Jim Carrey, I Love You Phillip Morris – comme nombre d’œuvres dans lesquelles a joué l’acteur – est avant toute chose un film sur Jim Carrey, sur son recours à la fiction pour échapper au réel et se raconter dans la peau d’un autre, pour raconter une personnalité qui dit quelque chose de la sienne en réagissant avec elle. Pas de déguisements au sens propre ici, mais la thématique du mensonge s’avère omniprésente et détruit en partie la relation de confiance qui unissait Steven Russell audit Phillip Morris. Toutefois, mentir ne constitue jamais un caprice de la part du personnage mais définit son rapport au monde et aux choses ; Steven ne sait faire autrement et réussit alors à convertir, tel un alchimiste, le faux généralisé en véritable amour qui use des artifices, des pirouettes et des résurrections pour renouveler les preuves d’une passion hors de la monotonie habituelle. Dans le costume d’un avocat, Steven est avocat ; dans celui de l’homo parodique avec pantalon blanc, mocassins et petit chien, il est cet homosexuel et revivifie aussitôt le cliché en lui donnant épaisseur et personnalité. Pour autant, ce jeu de rôles, dévalué par ses pairs et par son amant, occasionne une crise interne qui ressemble à un dilemme duquel le héros tragique ne peut s’extraire : comment, en effet, « être le vrai moi, vivre à ma manière » quand ce moi s’avère pluriel ? De façon plus vertigineuse encore, Steven reconnaît en prison qu’il n’est qu’une pure création et qu’en qualité d’être de fiction, il ne dispose d’aucune existence véritable – constat partagé par les avatars de Jim Carrey que sont Tony Clifton dans Man on the Moon (Miloš Forman, 2000) ou Truman Burbank dans The Truman Show (Peter Weir, 1998) : « comment quelqu’un qui n’existe pas peut-il continuer à exister ? ». Le long métrage épouse en structure narrative cette course au mensonge, les retournements de situation correspondant à l’éclatement de la bulle fictionnelle dans laquelle vivait Steven jusqu’à la formation d’une nouvelle ; son esthétique soignée, forte d’une photographie somptueuse, nous donne l’impression d’assister à un rêve éveillé, de la même manière que le jeune garçon contemple les nuages et y voit phallus et testicules. L’irrévérence de ton, l’audace de plans et de scènes qui mirent en péril la carrière de Jim Carrey – c’est du moins l’aveu qu’il en fait dans ses Mémoires flous publiés récemment –, le thème musical mémorable que signe Nick Urata, l’alchimie à l’écran des deux comédiens principaux, excellents au demeurant, tout cela érige I Love You Phillip Morris au rang des meilleures comédies de ces dernières années.
C'est assez rare pour être souligné : pour une fois je suis d'accord avec la note des spectateurs. Comme nombre d'entre eux je trouve aussi que ça ressemble à un "Catch me if u can" version gay. Néanmoins il faut noter le jeu des 2 acteurs : admirable. Jim Carrey met son côté loufoque et des grimaces au service de l'histoire, du coup ça fait burlesque si l'on veut, mais pas guignol. Mc Gregor dans un style plus épuré fait bien le timide faussement innocent. Un casting inattendu mais efficace, bien servi par des dialogues justes. La musique n'est pas inoubliable, le rythme (sinusoïdal) accentue les moments de fugitivité mais quelques longueurs cassent l'ensemble malheureusement. Par contre, la mise en scène est bien gérée, l'histoire reste originale et sympa, sans niaiseries, quant à la trame elle n'est pas chiante, du coup on passe un bon moment, sans trop se prendre la tête ni deviner les situations dès le début du long métrage, ça fait du bien. Je tenais à noter particulièrement que, malgré le fait que ce ne soit pas forcément mon genre de film, la diversité de sentiments que ça arrive à nous faire ressentir me plait. On souhaite le bonheur à Mc Gregor, on veut voir Carrey dans son délire de vie de couple, avec sa vision spéciale des choses. Avec tout ça on ne s'ennuie pas et on reste scotché, surtout à la fin.
Biopic passionnant, retraçant l'incroyable histoire d'un des plus grands escrocs de tous les temps. Scénario fidèle aux faits réels, super mise en scène, aucun temps mort, c'est bien huilé et très divertissant. Jim Carrey est impeccable en Steven Russell, il met ici ses grimaces de côté pour ce personnage de filou fascinant, intelligent, à la fois impulsif et tout en finesse, jamais sans une pointe d'humour. Ewan McGregor très bon lui aussi dans son rôle.
Pour leur première réalisation, les scénaristes Glenn Ficarra et John Requa s'attaquent à une histoire vraie pour le moins rocambolesque. En effet, "I love you, Phillip Morris" dépeint la vie d'un arnaqueur de génie, ancien flic et homosexuel, un sujet qui a fait fuir tous les producteurs américains (Luc Besson finance le film!!). S'ils romancent évidemment cette histoire, les néo-réalisateurs réussissent à en conserver toute sa force, notamment en la traitant avec légèreté sans oublier cependant d'y mettre de l'émotion, que Jim Carrey et surtout Ewan McGregor ne manquent pas d'apporter. Une comédie parsemée de drame qui réussit à combler ses spectateurs!!