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    Seuls Two
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Seuls Two" et de son tournage !

    Un casting étonnant

    Le casting de Seuls Two est pour le moins étonnant, car aux côtés d'Eric et Ramzy évouluent des comédiens peu habitués au registre de la comédie burlesque parmi lesquels Benoît Magimel, Kristin Scott Thomas ou encore Elodie Bouchez. Ramzy explique : "Avant tout, on voulait se faire plaisir à jouer avec des comédiens connus. Ça ne nous est quasiment jamais arrivé sur nos films précédents. Et puis, évidemment, ça aidait la production à financer un projet de cette envergure- là. Leurs exigences et nos désirs se dont parfaitement rencontrés."

    Eric & Ramzy derrière la caméra : première !

    Avec Seuls Two, le duo comique Eric & Ramzy s'aventure pour la première fois derrière la caméra. Les deux hommes n'avaient jusqu'alors été qu'interprètes de leurs comédies, participant parfois à l'écriture du scénario, comme avec La Tour Montparnasse infernale et Les Dalton. Sur Seuls Two, ils portent donc une triple casquette : acteurs, réalisateurs et scénaristes.

    Eric & Ramzy grandissent

    Seuls Two est le premier film dirigé par les compères Eric Judor et Ramzy Bedia, également scénaristes et interprètes principaux. Même s'ils continuent d'être toujours aussi potaches, ce passage derrière la caméra ne va pas sans leur apporter un peu de maturité supplémentaire. "Comme d'habitude, on a écrit le scénario, puis on s'est mis en quête d'un metteur en scène", expliquent les deux acolytes. "On en a rencontré un, puis deux, puis trois... On a fini par se dire "Et si on le faisait nous-mêmes ?" Avant, tout ce qu'on voulait, c'était s'éclater sur le tournage ; aujourd'hui, ce qui nous éclate, c'est d'arriver sur le plateau et de voir que tout correspond à ce qu'on avait en tête au moment de l'écriture, jusque dans les moindres détails. On a grandi, quoi. Assumer la réalisation, c'était le meilleur moyen de ne pas se sentir dépossédés à l'arrivée."

    Un fantasme enfantin

    Pour Eric Judor et Ramzy, qui avaient depuis sept ans l'idée de Seuls Two en tête, le film est comme l'accomplissement d'un rêve de gamin. Ils expliquent : "Cest un film qui nous tient à coeur. Cette idée d'une course-poursuite entre un petit flic et un petit malfrat dans une ville vide, elle vient d'un rêve de gosse : celui de se retrouver enfermés dans un grand magasin et de pouvoir faire ce qu'on veut, un peu comme le gamin dans Le Jouet. Cela rejoint ce fantasme d'enfance d'avoir des lunettes qui permettent de voir à travers les murs, ou d'une machine qui permettrait d'entendre les pensées des gens, un peu comme dans Ce que veulent les femmes. On est dans ce registre-là, celui de la comédie conceptuelle. Disons que pour la première fois, il y a du fond... 2,20m, environ."

    Le défi d'un Paris... vide !

    L'un des principaux défis de Seuls Two a été de tourner dans un Paris totalement vidé de ses habitants. Eric revient sur ces moments de tournage particuliers : "A chaque fois, on avait très peu de temps pour jouer car il fallait régulièrement débloquer la circulation qu'on bloquait pour chaque prise. On a tourné les scènes sur les Champs Elysées en une matinée. Et on a eu cinq heures pour celles de la Place de la Concorde. Dans les deux cas, on a fonctionné de la même manière. Il y a des bloqueurs, environ 200, dont la fonction est à la fois de couper la circulation automobile et piétonnière et d'empêcher les gens de sortir de chez eux le temps des prises.". Et Ramzy Bedia de poursuivre : "Les bloqueurs étaient donc placés à chaque porte de maison et à chaque coin de rue. Pour que tout soit bloqué le temps de faire une prise, ça prenait environ 20 minutes. Donc il fallait aller vraiment très vite."

    Références burlesques

    "Les gens qui ont lu le scénario de Seuls Two nous ont souvent dit que ça leur rappelait le ton d'Un jour sans fin, ce film où Bill Murray revit sans cesse la même journée", expliquent Eric & Ramzy. "On a pris ça comme un énorme compliment. Pour autant, soyons clairs : Seuls Two reste une vraie comédie, cartoonesque, avec un petit côté "Tom et Jerry", même si on n'a pas forcé le trait. Ce qu'on adore, nous, c'est le burlesque. Ben Stiller et sa moustache dans Dodgeball. Jim Carrey qui se bat contre une vache dans Fous d'Irène. Nos références sont plutôt anglo-saxonnes car en matière de burlesque, en France, on s'est arrêté à Pierre Richard, qui est une de nos idoles. Il y a dans notre pays une tradition vivace de comédies sociales, qui se déroulent en intérieurs. Nous, on préfère remonter les Champs-Elysées déserts, mettre une formule 1 sur les quais de Seine. On n'oublie pas qu'une place de cinéma coûte dix euros, on va donc essayer de donner du spectacle." Eric & Ramzy citent par ailleurs, en vrac, d'autres références comme La Planète des singes, Les Fils de l'homme ou encore Will Ferrell.

    Eric & Ramzy vus par leur producteur

    Le producteur Alain Attal (Ne le dis à personne, Selon Charlie) a été un spectateur attentif du travail d'Eric et Ramzy en tant que cinéastes novices : "Eric a une vision précise de l'ensemble, Ramzy est plus intuitif, plus impatient. Il va pointer ce qui ne marche pas et Eric va entendre, l'analyser et va savoir l'expliquer au reste de l'équipe comme le monteur. Mais leur mécanique est parfaitement huilée. Une mécanique d'amitié et de métier mêlés."

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