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    Green Zone
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Green Zone" et de son tournage !

    Les lieux de tournage

    Le film a été tourné en Espagne et au Maroc où Paul Greengrass et le chef décorateur Dominic Watkins ont recréé Bagdad en 2003, à l’intérieur et hors de la Zone Verte. Le tournage a débuté le 10 janvier 2008 à la base aérienne de Los Alcazares, au sud-est de la région de Murcie, en Espagne. Le début fut relativement facile, avec des lieux sécurisés et un climat hivernal proche de celui du sud de la Californie. Les zones d’entraînement de la base, gérées par l’armée de l’air espagnole, ont servi de décor pour le quartier général des services de renseignements irakiens, et les scènes d'extérieurs du palais républicain et d’un palais plus petit de la Zone Verte. La plupart des extérieurs de Green Zone ont été filmés dans les rues de Rabat, au Maroc, et aux alentours de la ville. L’équipe s’y est installée pour sept semaines. La partie marocaine du tournage a débuté le 2 février à Kenitra, située à 40 km au nord de Rabat. Kenitra a notamment servi de décor pour le site d’ADM de Diwaniya. La base aérienne militaire de Kenitra, ancienne base aéronavale américaine, a aussi servi de décor extérieur pour les scènes situées à l’aéroport international de Saddam. L’équipe des effets visuels a complété la transformation des lieux de tournage marocains en paysages irakiens, notamment l’aéroport, le palais républicain et la porte des Assassins. Rabat ayant eu peu de sites très reconnaissables, la ville s’est révélée particulièrement adaptée au tournage.

    Des vétérans sur le tournage

    Pour tous ceux qui ont travaillé sur Green Zone, pouvoir collaborer avec des vétérans de la guerre en Irak était l’un des grands attraits du projet. En effet, une vingtaine de vétérans de guerre en Irak, une demi-douzaine d’officiers de la CIA, et le chef d’une équipe paramilitaire d’élite de la CIA, qui a capturé plusieurs des personnes les plus recherchées d’Irak, ont collaboré activement à ce projet. Le réalisateur explique : "Avoir avec nous de vrais soldats, cela a donné au film une solide assise de crédibilité, et a permis à nos acteurs principaux d’être convaincus qu’ils se trouvaient dans une situation tout à fait réelle". Le coproducteur Michael Bronner s’est adressé à des associations de vétérans américains pour trouver les interprètes des soldats de l’équipe MET D (Mobile Exploitation Team Delta) et des autres militaires. Il s’est rendu en Californie, dans l’Illinois, dans l’Iowa, le New Jersey, à New York, dans l’Oklahoma et à Washington. Il a interviewé des vétérans sur leur temps de service en Irak et sur leur relation avec les services irakiens. Pour parachever la distribution, un grand nombre de figurants militaires ont été recrutés dans les rangs des hommes et des femmes de l’armée américaine en poste aux bases militaires de Mildenhall et de Lakenheath, au Royaume-Uni. A propos de ses soldats devenus acteurs, Paul Greengrass confie : "Je pense qu’ils se sont tous trouvés happés par l’histoire de Miller, par le fait que ce soldat se détourne de son unité et dise « Je veux découvrir la vérité, quel qu’en soit le prix. Advienne que pourra. » C’est un postulat formidable pour un thriller. C’est une configuration fictive merveilleuse parce que cela vous donne un héros actif et qui se démène contre tous les obstacles pour découvrir la vérité."

    Adaptation

    Green Zone est adapté du livre de Rajiv Chandrasekaran intitulé Dans la zone verte : les américains à Bagdad. L'auteur a été journaliste pour le célèbre Washington Post (notamment pour ses enquêtes d’investigations et les révélations qui s’en sont suivies lors de l’affaire du Watergate). Il est en particulier chargé de couvrir la guerre en Afghanistan, ou encore la reconstruction de l’Irak. Il est dépêché sur place en tant qu’envoyé spécial et responsable du bureau du Post à Bagdad entre avril 2003 et octobre 2004. Arrivé six mois avant la guerre, il écrit également sur les processus d’inspections des Nations Unies en matière d’armement et sur la montée du conflit. Un an et demi d’enquête sur le terrain lui donne ainsi la matière nécessaire et il se met à rédiger son livre qui décrit le quotidien des américains chargés de la reconstruction en Irak. Son ouvrage a par ailleurs reçu de nombreuses récompenses.

    Un réalisateur historique

    Après le tristement célèbre Bloody Sunday, dans le film du même nom, puis les attentats du 11 septembre (Vol 93), Paul Greengrass se penche ici sur la deuxième guerre en Irak, qui a débuté en 2003.

    Titre alternatif

    Aux débuts du projet, Green Zone devait s'appeler "Imperial Life in the Emerald City", d'après le titre du livre dont le film est adapté.

    Tournage longue durée

    Si Green Zone a été tourné entre septembre et décembre 2008, Paul Greengrass a néanmoins dû repasser derrière la caméra pour tourner des scènes supplémentaires, entre avril et mai 2009.

    Une équipe qui gagne!

    Si Green Zone marque la première collaboration entre Paul Greengrass et le scénariste Brian Helgeland, c'est en revanche la troisième fois (et la deuxième d'affilée) que Matt Damon évolue devant la caméra du réalisateur. L'acteur retrouve également Greg Kinnear au casting, son partenaire dans la comédie loufoque de Peter Farrelly et Bobby Farrelly, Deux en un. Mais ce ne sont pas les seules retrouvailles professionnelles et artistiques sur ce tournage puisque Barry Ackroyd, le directeur de la photographie, a déjà travaillé sur Vol 93, que Christopher Rouse, monteur, a collaboré aux deux derniers Jason Bourne et à Vol 93, que Peter Chiang, superviseur des effets spéciaux, a fait ceux de La Vengeance dans la peau et de Vol 93, et qu'enfin, John Powell a composé la musique originale de la trilogie Jason Bourne et de Vol 93. Paul Greengrass réunit donc une équipe d'habitués!

    7 sur 7

    Green Zone est le septième long métrage réalisé par Paul Greengrass.

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