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lucile75
11 abonnés
107 critiques
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1,0
Publiée le 8 février 2009
Un peu ennuyeux à la longue, toujours un peu la même chose, mais assez émouvant tout de même. Est-ce-que ça vaut vraiment le coup d'aller au cinéma pour voir ce documentaire? Telle est la question!
Bouleversant. Un cri d'amour qui vous prend aux tripes, et d'une émotion vraie. Formellement, c'est l'un des plus beaux documentaires intimistes du cinéma. Bravo !
Certes le sujet évoqué par Sandrine Bonnaire est troublant mais le film ressemble d'avantage a du voyeurisme qu'a un film émouvant!! On est loin du chef d'oeuvre "Rain man" où Dustin Hoffman interprete merveilleusement une personne atteinte de l'autisme !! L'émotion y est plus forte que dans ce film sur Sabine Bonnaire , qui elle pourtant , l'est réellement . Une erreur de mise en scène !!!
Témoignage bouleversant, aucunement voyeuriste ni réflexif, montrant à partir de flashbacks, la déliquescence d'une personne atteinte de troubles mentaux. J'ai reconnu le parcours de ma soeur, c'est vraiment très difficile à voir lorsqu'on est concerné.
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3,5
Publiée le 9 juillet 2021
Repli sur soi, impossibilitè de vivre avec les autres, dèstructuration au niveau psychique...Sabine n'est pas une femme comme les autres! D'une part, ce document touche le coeur et permet de mieux comprendre l'autisme, maladie complexe et toujours aussi mal comprise! D'autre part, Sandrine Bonnaire filme sa soeur dans un foyer d'accueil sans sombrer dans le pathos! Quoi qu'il en soit, "Elle s'appelle Sabine" rèsonne comme une oeuvre totalement personnelle, alternant le touchant! Cela donne forcèment un doc bouleversant et peu critiquable sur la forme, avec une Bonnaire qui se livre à coeur ouvert pour sa soeur qu'elle aime tant! Les images d'archives (c’est aussi sur ça que la rèussite est sensible) et la musique ne sont pas en reste au demeurant...
D'une indescriptible sensibilité et sans jamais la moindre complaisance vis-à-vis de sa « petite soeur », Sandrine Bonnaire signe l'un des plus beaux documentaires réalisés ces dernières années, ce genre de films qui réussissent le tour de force de (presque) nous donner le sourire sur un sujet des plus douloureux. Mais attention, pas ce sourire goguenard vaguement je m'en-foutiste que l'on regarde devant une comédie que l'on a oublié cinq minutes après. Non, ce sourire bienveillant, plein de bonté, celui que l'on aimerait voir sur le visage de chacun tous les jours. Et la simplicité dont fait preuve Sandrine Bonnaire dans sa réalisation, avec une simple caméra amateur, ne fait en définitive que renforcer l'aspect modeste, humble mais ô combien remarquable d'un documentaire qui a tout compris à son sujet, et qui a simplement le « bonheur » de nous le faire partager. Un bijou.
Documentaire fort sur l'autisme, souvent poignant et des fois déchirant. On découvre l'avant et l'après internement dans une institution psychiatrique et le résultat est catastrophique. Le contraste entre les images d'archives et le reste fait mal. Le récit est assez bien construit, le tout est instructif et s'attaque au système médical (psychiatrique).
Sandrine Bonnaire livre un des plus beaux documentaires de ces dernières années. Un documentaire faisant œuvre utile puisqu'il traite de l'autisme, dont est atteinte sa sœur Sabine. Elle nous montre avec bienveillance, mais sans complaisance, la vie quotidienne de sa sœur dans un centre où l'humain est mis au centre des préoccupations, les autistes, n'étant pas traités comme des malades psychiatriques-ce qu'ils ne sont pas. D'ailleurs, en mélangeant habilement, vidéos d'archives personnelles et familliales, Sandrine Bonnaire dénonce les dégâts dramatique que la psychiatrie a provoqués chez sa sœur et nous démontre qu'une prise en charge adaptée évite d'isoler encore plus les autistes. Utile et très fort.
Avant tout, un témoignage. En mélant film de famille avec des images récentes montrant la dégradation physique et psychique de sa soeur, Sandrine Bonnaire nous dresse le portrait de sa soeur, émeut, et pointe du doigt les lourds traitements médicamenteux auquel ont trop souvent recours les centres spécialisé. Un témoignage, donc, touchant, difficile mais nécéssaire sur la facon dont on traite l'handicap dans notre beau pays bien polissé.
Un documentaire poignant que j'ai suivi les yeux embués de larmes. Sandrine témoigne à coeur ouvert avec nostalgie de l'image de sa soeur Sabine, avant et après, son internement en hopital psychiatrique. La beauté et les aptitudes de sa soeur qui ont été altérés par les traitements abusifs de psychotropes et autres méthodes inhumaines. Comment peut-on, aujourd'hui, trahir les gens et les transformer d'un être humain avec un problème en un zombi qui s'abreuve de médocs. Le courage, le cran et surtout l'amour de Sandrine pour sa soeur Sabine traverse la pellicule avec beucoup de pudeur. Bravo !!! merci.
Le film est construit platement d'archives qui sont jolies, et d'images tournées sans grâce. Il est ennuyeux et répétitif. Mais le problème qu'il pose est de nature éthique; où était la famille de Sabine pendant les 5 ans de son internement en hôpital psychiatrique ? Sabine a été abîmée, et ils n'ont absolument rien vu ? Et qu'en pensent les professionnels ? Seul le jugement de Sandrine Bonnaire figure. Les services de la Santé s'en tirent à bon compte face à une charge aussi dérisoire.
Témoignage très fort, dénué d'angélisme et de manipulation. L'autisme (terme qui recouvre bien des affections mentales disparates du reste) est ici abordé sans ambages, sans hypocrisie. Le titre est le seul possible: je ne parle pas d'une autiste, mais d'une femme, elle est ma soeur, elle s'appelle Sabine.