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    L'avocat de la terreur
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    landofshit0
    landofshit0

    274 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2013
    B. Schroeder fait un documentaire passionnant sur un avocat qui ne l'est pas moins. C'est un documentaire qui fait le tour de l'histoire récente mondial,Verges fait les connexions avec les groupes d’extrême droite à l’extrême gauche,en passant par les dictateurs et les révolutionnaires. C'est un drôle de personnage qui ne dit bien que ce qu'il veut révéler à la camera de Schroeder.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 063 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 août 2013
    Je me souviens de l'affiche du film lors de sa sortie (et je ne savais pas du tout de quoi ça parlait) et maintenant que Vergès est mort je m'y suis intéressé, comme un rappel en somme.
    Et autant la personnalité de Vergès peut être passionnante, autant le film est raté.

    Je ne vais pas y aller par quatre chemins, le film est mal pensé du début à la fin. Il n'a aucune structure, il passe du coq à l'âne, interview des gens sans dire qui c'est précisément. Au début on a un mec qui est "ministre" de je sais plus quoi. Mais où ? Quand ? Quel est son lien avec le bidule ? Et c'est comme ça tout le temps.

    Le réalisateur fait semblant que l'on sait tous qui sont tous ces gens. Alors oui Barbie, Carlos, je sais qui c'est. Mais tous les autres ? J'ai l'impression que le film pense que l'on connaît tous la vie de Vergès par coeur et le film est juste là pour ceux qui veulent en apprendre plus. Ok, peut-être. Mais c'est raté quand même, si ça s'adresse à des spécialistes, pourquoi s'amuser à dire ce qu'est la STASI, on le sait bordel ce qu'est la STASI. On a de temps en temps des informations écrites à l'écran comme ça. Et je pense que c'est une bonne idée, sauf que le film ne clarifie que des petits trucs. C'est comme si tu expliques à un gamin ce qu'est une addition alors qu'on est déjà entrain de faire des intégrales triples. L'intension est bonne, mais ce n'est pas suffisant.

    Le film ne finit jamais les histoires qu'il raconte. On doit deviner ce qui arrive par la suite. Par exemple pour le procès de Klaus Barbie on voit ce que veut faire Vergès sauf que le film ne revient plus dessus. Je désolé mais moi je n'étais pas né, je ne sais pas ce qui s'est passé durant le procès.

    Du coup le film est super pénible à suivre. Il n'est jamais clair. Et pourtant avec un mec comme Vergès qui est fascinant de par son parcours qui retrace une bonne partie de l'histoire de l'après-guerre il y avait quelque chose à faire. Des choses à dire, à raconter.

    La forme du film est vraiment dégueulasse cette façon d'enchaîner les interviews sans lien, sans cohérence, de ne pas resituer le contexte, c'est vraiment frustrant. Et je pense ne pas être le seul à ne pas connaître tous les gens dont on parle et ce n'est pas une explication vite fait qu'il fait, c'est dire lui c'est lui, il fait ça, parce que là le film mouline dans le vide.

    Le film ne propose que le point de vue de Vergès, c'est critiquable, mais je le conçois, les autres ont déjà eu la parole. Mais il semble incomplet, mal pensé, mal branlé, mal fini. On n'a jamais l'avis du mec en face de Vergès qui peut en avoir marre de lui, de ses manières, etc. C'est unilatéral et étrangement peu intéressant, alors que tout y était.

    Pour moi ce n'est pas du cinéma, mais un mauvais reportage télé.
    Degrace
    Degrace

    31 abonnés 419 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juin 2007
    Techniquement parlant, le film n'a aucun intérêt (mise en scène, éclairages...). Comme ça c'est évacué. Sur le fond, il est difficile de commenter ce film, puisqu'il laisse une idée assez brouillon du personnage et des pans d'histoire dans lesquels il est plus ou moins intervenu. Car deux choses distinctes composent le documentaire à mes yeux : Vergès et certains évènements historiques. Les seconds prennent bien souvent le pas sur le premier, au point d'oublier parfois qu'il s'agit d'un film sur Vergès. Parlons de l'image qu'en donne Schroeder. Je ne trouve pas le documentaire complaisant. Bien au contraire, Vergès n'en sort pas grandi, pour autant qu'on l'ait pensé grand un jour. Un homme intelligent, certes, mais le film tait presque totalement le principal : ses talents d'avocat... à moins que précisément, ce ne soit pas là l'essentiel, ce que je pense! Cet homme s'est fait un nom parce qu'il était au bon endroit au bon moment, et aussi parce qu'il a un certain courage, mais rien d'exceptionnel. Qui de ceux qu'il a défendu s'en est sorti? Son bilan ne me semble pas si bon que ça. Le film laisse l'impression d'un arriviste qui voulait se faire un nom à tout prix. Charme, amoralité, opportunisme me semblent composer la triste vie de Jacques. S'il assumait entièrement cette amoralité, encore... mais non. Il se donne des accents anti-colonialistes, s'invente une volonté de protéger la dignité humaine. Sans trop croire lui-même aux mensonges qu'il profère. En passant : assez infatué, ce monsieur. Quand aux évènements historiques survolés sans qu'on puisse vraiment les comprendre, ils font peur... on s'attarde pendant un long moment du film sur la vie et les méfaits de malfrats plus ou moins tordus, vénaux, et on découvre encore une fois les dessous de la politique française... lamentable. Le film tarde à finir, mais heureusement (tempérons sur la fin), on rit à plusieurs reprises. Je conseille donc d'aller voir le dernier Schroeder malgré tout.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 juin 2007
    Un documentaire qui fait froid dans le dos, qui montre la personnalité torturé, maline(au sens premier du terme) et intelligente de Mr Verges.
    Un film assez révélateur de la politique de l'ombre sur certains points.
    Un film toutefois qui m'a paru beaucoups trop long, j'avais beaucoups de mal à etre captiver jusqu'a la fin. Un film qui a tendance peut etre à montrer trop les "bons cotés" de cette personne qui est loin d'etre admirable;car il a notamment l'air de confondre équité et politique aux arguments juridiques(ce qui est inacceptable pour un avocat ).Enfin un film à voir, mais pas à conserver.
    Sagramanga
    Sagramanga

    23 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2007
    Lorsque la séance commença, je me demandai quel masochisme m'avait encore poussé à aller voir un film qui me déplairait forcément : le portrait d'un homme pour lequel je n'avais que peu d'estime, paradant dans un documentaire qui s'annonçait à n'en pas douter trop complaisant. Mais à l'encontre de ces présupposés, Barbet Schroeder a eu l'habileté de recourir à une démarche subtile : ni pamphlet, ni panégyrique, ce portrait de Vergès conserve une distance prudente avec son objet, préservant au personnage toute l'ambiguïté dont il se croit entouré (l'admirateur de Vergès repartira sans doute convaincu du génie de son idole), tout en mettant en évidence le simplisme de ses idées et des amitiés fort révélatrices.
    Au delà du portrait prudent (précaution contre d'éventuels procès ?) d'un manipulateur cynique qui aime à se voir en mystérieux vengeur des opprimés, le film dresse à coups de témoignages croisés la passionnante arborescence de la mouvance tiers-mondiste radicale, qui va, commençant dans les années 50, des révolutionnaires idéalistes algériens, palestiniens et naïfs petits marxistes européens, jusqu'aux terroristes mercenaires des années 80, expliquant aujourd'hui la convergence, dans la nébuleuse islamo-gauchisme, des fous de Marx et des fous de Dieu, cimentés par une idéologie islamo-nazie toujours bien vivace.
    Le plus étonnant, dans cette accumulation d'interviews, est sans doute l'impression qui se dégage des propos de ces témoins, qui tous adhérèrent aux théories de l'action directe et qui ne semblent pas, après 20 ou 30 ans et même en s'étant rendu compte des manipulations dont ils étaient l'objet (voir les sous-entendus désabusés d'Anis Naccache...), remettre en cause l'idéologie délétère qui les guidait.
    Jacques Vergès, au milieu de cette galerie de portraits de révolutionnaires avachis, serait un peu, lui qui s'imagine sans doute tel un personnage shakespearien, le mauvais génie gambadant sur les champs ignobles des guerres contemporaines.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 196 abonnés 7 501 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2007
    L’avocat de la terreur dresse le portrait peu commun d’un avocat pas comme les autres. De qui s’agit-il ? Que peut-il avoir de si particulier pour qu’un grand cinéaste puisse s’intéresser à lui ?
    Jacques Vergès, avocat français, né d’une mère vietnamienne et d’un père réunionnais, a su se démarquer de ses confrères dès le début de sa carrière, non pas en protégeant ou en défendant la veuve et l’orphelin, mais plutôt des terroristes, meurtriers, nazis, serial-killers, dictateurs, etc . La liste est beaucoup trop longue, choquante et impressionnante pour tous les cités, alors on en retiendra uniquement ceux qui figurent dans le film, tels que Barbie, Djamila Bouhired, Carlos, Anis Naccache, le F.I.S, le F.L.N, Pol Pot et bien d’autres.
    Un homme qui durant toute sa vie, aura défendu des assassins ou des monstres pour certains. Pourtant, il le vit bien, cela le fait même sourire. Barbet Schroeder nous livre un portrait déroutant sur un homme surmédiatisé, mais qui pourtant, nous réserve encore bien des secrets !
    Ajoutant à sa mise en scène, des témoignages d’anciens terroristes, journalistes, on se rend compte relativement vite, que sa vie est un roman, à tel point qu’en deux heures vingt, on n’a l’impression de ne pas avoir encore cerné le personnage. Son parcourt est passionnant, ce documentaire l’est tout autant !
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    93 abonnés 1 549 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 juillet 2015
    Je n'ai pas d'histoire particulière avec Barbet Schroeder contrairement à la majorité de ceux qui ont vu et critiqué ici même ce film. Pour être tout à fait honnête, son nom me disait vaguement quelque chose mais cela s'arrêtait là. Je critique donc l'oeuvre pour ce qu'elle est et non pas pour sa place dans une filmographie qui semble tenir à coeur à un certain nombre de personnes.

    J'ai découvert ce documentaire en lisant un article consacré au réalisateur dans un magazine de cinéma. Etant étudiant en droit et me prédestinant à une carrière d'avocat, le sujet m'attirait, notamment pour un avocat aussi mystérieux et borderline que Me Jacques Vergès.
    Quelle déception j'ai eu lorsque je me suis aperçu que durant une longue partie du documentaire, il s'agissait plus d'un documentaire sur des événements dans lesquels avait évolué Jacques Vergès que sur ce dernier lui-même. A titre d'exemple, durant la première demi-heure, on parle plus des attentats terroristes en Algérie des années 50 avec des images d'archives et des interviews des terroristes que de Jacques Vergès, ses sentiments, ses actions et son ressenti. Je suis d'accord sur le fait qu'il faille mettre en contexte les affaires qu'il traite sinon elles seraient incompréhensibles mais ici, il s'agit plus de digressions extrêmement longues et parfois inutiles que d'une véritable mise en contexte.

    Je n'ai pas tenu jusqu'au bout, loin de là. Le principal responsable, c'est le rythme : ce documentaire est mou et n'a pas d'âme. J'ai juste eu l'impression de voir une succession d'archives et d'interviews collés dans un ordre chronologique.
    Pour moi, un bon documentaire est un documentaire habité : l'auteur doit faire passer des émotions, ses émotions, et montrer qu'il est passionné par son sujet et cela passe à la fois par le rythme et par le ton adopté.
    La seule chose qui sauve du nauffrage complet ce documentaire, ce sont les interviews de personnalités très proches des affaires traités et qui n'ont pas dû être aisées à obtenir.

    Pour le reste, je déconseillerai ce documentaire.
    fade_away
    fade_away

    17 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 janvier 2009
    c'est un échec, et ce malgré les nombreux témoignages... le film n'apporte pas beaucoup au moulin par rapport à ce qu'on entend à la tv... il y a pléthore d'affirmations contradictoires si bien qu'à la fin on ne sait plus comment on s'appelle. au final, on ne sait ni pourquoi agit vergès, ni ce qu'il a fait pendant sa disparition. le bon point du film, ça serait plutôt de montrer à quel point le cours du monde échappe totalement au pouvoir démocratique...
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 110 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2010
    Un documentaire très intéressant vis-à-vis de l'histoire elle-même mais qui manque quelque fois cruellement d'objectivité. Dommage car la légitimité d'une telle entreprise en prend un coup.
    Yetcha
    Yetcha

    876 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2010
    Un portrait passionnant qui ne nous permet pas de cerner le personnage mais en tous cas de nous poser un tas de questions! Les rappels historiques sont aussi tristement instructif quand on a des trous de mémoires. Très instructif!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 novembre 2007
    On s’attend à un documentaire un peu rébarbatif sur un personnage sulfureux, mais c’est une vraie fiction romantique.
    Schroeder avait un projet de fresque politique, tout en cherchant le rationnel dans le parcours irrationnel de son héros de naguère (tel qu’il le dit). Il y a effectivement une logique chez Verges, mais ce n’est peut-être pas celle qu’il attendait. Cet homme n’est mu que par trois forces: son anti-colonialisme, son histrionisme (désir d’être sur scène) et surtout, son amour des femmes (particulièrement celles qui sont coincées entre 4 murs … doute sur ses capacités de séduction ?).
    Sa renommée d’avocat est secondaire pour lui. Il se décrédibilise en avouant avoir envisager de tuer le juge si la femme algérienne qu’il défendait (sa future première épouse) avait été exécutée. Il sabote la défense de Carlos, ex-amant de Magdalena Kopp, qui les avaient empêchés de vivre leur histoire d’amour. Dans une scène extraordinaire ou Verges montre le pull-over horrible que lui avait tricoté Magdalena en prison quand il la défendait, il est absolument grotesque et il le sait. Mais il s’en fout, son amour de cette femme est plus fort que de ridiculiser l’avocat international mondialement reconnu qu’il est. C’est beau… Verges, c’est son but, montrer cette image-là.
    Schroeder dit « A présent il (Verges) a vu le film, (…) il s'arrange toujours pour ne pas me dire vraiment tout le mal qu'il pense du film et de moi... Enfin, il dit que je suis perfide et qu'il est ma victime»: Schroeder sait bien qu’il s’est fait en quelque sorte, manipulé. Verges a dealé sa renommée d’avocat contre une image de grand romantique. Peut-être que Schroeder ne l’a saisit qu’après le montage. Le générique de fin, énumération implacable de tous les dictateurs défendus par Verges, semble en décalage avec le ton général du film, comme pour casser la belle image romantique que Verges a réussi a faire passer.
    Un trés grand film. Un personnage haïssable mais trés romanesque.
    cylon86
    cylon86

    2 509 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2013
    Avec ce film, Barbet Schroeder s'intéresse au personnage complexe qu'est Jacques Vergès, avocat réputé pour avoir défendu les cas les plus extrêmes, provocateur, insolent et mystérieux. En parallèle à ce portrait, le film revient également sur la naissance du terrorisme moderne en montrant l'implication de Vergès dans certaines affaires louches, notamment lorsqu'il était proche de Carlos. Extrêmement bien documenté, le film ne parvient jamais à cerner tout à fait le personnage (Vergès lui-même est très mystérieux et on ne saura jamais pourquoi il a disparu de la circulation pendant 8 ans ni les relations exactes qu'il a pu avoir le groupe Carlos) mais a le mérite de nous montrer certaines zones d'ombre tout en restant incroyablement divertissant tant le personnage est cinématographique, incroyablement cynique et provocateur.
    Sylvain P
    Sylvain P

    335 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 août 2010
    Chantre de la justice se faisant un devoir de défendre l’indéfendable au nom du droit des accusés, provocateur de talent ou homme détestable excusant l’inacceptable ? Ce documentaire ne permet malheureusement pas de trancher. Il se révèle en revanche passionnant à plusieurs titres, voire franchement drôle (notamment dans les interventions de Siné). Si Vergès peut par éthique se faire un devoir de défendre des dictateurs ou des Klaus Barbie (la défense d’indépendantistes algériens ou palestiniens peut se comprendre), on a parfois l’impression qu’il adhère à leurs idées, d’où un malaise non dissipé. Sortir ce documentaire au cinéma lui donnera certes une certaine audience, néanmoins on peut se questionner sur la réelle qualité « cinématographique » de ce documentaire, très intéressant, mais pas franchement artistique.
    maxime ...
    maxime ...

    239 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2018
    Ce documentaire est avant toute chose, passionnant ! Barbet Schroeder s'emploie à " traiter " son film avec une fascination tout en conservant une distance et une ambiguïté ... Il y va, sans manichéisme, en s'affranchissant plus ou moins de tout jugement au service de la complexité. Jacques Vergès fait lui preuve d'une très grande intelligence et possède un sens de la répartie assez prodigieux ! Un personnage, équivoque et qui amène à réfléchir ... Ce long métrage est tout points très intense !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 décembre 2011
    Un documentaire loin d'etre passionnant à suivre, en dehors de la mise en lumière de certains faits.
    Quand au personnage, sans doute sincère au départ il s'est largement fourvoyé par la suite ou bien il a manipulé tout le monde pour sa jouissance personnel.
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