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Un visiteur
5,0
Publiée le 26 janvier 2008
Un magnifique film, des acteurs excellents, une histoire simple et émouvante, des pauses et des moments plats s'intégrant parfaitement dans ce conte merveilleux, ou la musique adoucit les moeurs!
Un très joli film. Rythme nonchalant et style dépouillé tout comme le décor dans lequel il se situe. Dans la salle le temps paraît pourtant plus court que souvent lors de films dits " d'action ". Je découvre le cinéma israèlien j'y retournerai et Ronit Elkabetz est si belle...
Courrez voir ce petit bijou plein de finesse, d’humour (crise de larmes assurée) et d’émotions pures. C’est un jolie conte philosophico-géographico- politique qui pourrait se résumer en : si la parole peut-être source de quiproquo, la musique non. En d'autres termes, que chaque peuple essaye de trouver une musique universelle qui permetrait de passer outre les conflits séculaires. La simplicité guide ce film, admirablement porté par Ronit Elkabetz, explosante (C’est autre chose que Mélanie Laurent).
La Visite de la Fanfare est un superbe film. On y apprend qu'on construit de plus belles choses avec différents regards, différentes cultures que tout seul. Ce n'est pas seulement un message de paix israelo-arabe, c'est un message d'amour dans lequel trois notes d'une mélodie peuvent se tranfosmer en symphonie.
Un film tout en nuances, en regard(s) des autres et de soi, sur un rythme lent, certes, mais qui convient parfaitement au sujet , à cette rencontre improbable, dans une ville de nulle part qui elle-même n'attend rien.On prend le temps de l'approche, des premiers ressentis, des réserves, a priori ou classements en tout genre, on laisse le temps faire son oeuvre, sans se brusquer. Il y a des cocasseries dans l'air, des tentatives vers l'autre, maladroites, des replis sur soi, des raideurs et pudeurs, sur fond de grande(s) solitude(s). C'est un film qui fait penser à "Vodka Lemon" du réalisateur kurde Hiner Saleem, mais au lieu de la neige et du froid, il y a la poussière. Cet arrêt impromptu, qui s'impose aux musiciens malgré eux, nous laisse imaginer qu'ils n'en sortiront ni indemnes, ni semblables en reprenant la route.
Quand le grain de sable permet à notre humanité de se révéler. Des portraits qui nous restent soutenus par des acteurs remarquables. Simple et formidable. Un régal vraiment.
Il faut le revoir une deuxième fois, c'est encore mieux !! On savoure encore plus les details, les scène, les acteurs, tout est excellent !! On jubile vraiment !
Voila le genre de film où lorsqu'on a vu la bande annonce on a tout vu. Il n'y a pas la magie attendu, le rythme qui aurait pu faire de cette histoire une belle histoire. Dommage, decue.
Je me suis profondément ennuyée....4* je ne comprend pas, mais peut-être effectivement n'ai-je rien compris !!! pour moi ce film n'a aucun interêt. Dommage
A vrai dire, en entrant dans la salle de cinéma, on en sait pas trop à quoi s'attendre, on sait juste qu'une fanfare égyptienne arrive en Israel et qu'elle ne va pas arriver dans la bonne ville, créant ainsi le film. Cette fanfare perdu va trouver asile dans un petit bar réstaurant implanté dans la ville dans laquelle ils ont atteris. Alors une amitié va naître entre le chef de la fanfare, assez rigide et qui respecte l'ordre (trés justement joué par Sasson Gabai) et la gérante du bar ( Ronit Elkabetz déjà vu dans Mariage tardif, Mon trésor). De trés beaux plans (la nuit et ceux fait avec le desert) et de beaux dialogues ponctuent le film qui n'en est pas moins trés drôle (scéne de la boite de nuit en rollers). Une histoire simple donc, mais qui sort du lot et rapelle que le cinéma arabe à encore de beaux jours devant lui.
Au début, on se dit qu'on va voir un gentil film, sans prétention mais très honorable, ça commence par des gags tout simples mais sympatoches et efficaces, situations de quiproquo d'une fanfare très digne parachutée en milieu inconnu. Et c'est de cette attitude très droite, en particulier de Toufik, qui essaie de mener et de maintenir son ensemble dans cet esprit, malgré ce naufrage, dans tous les sens du terme, en contraste avec la désinvolture de leurs hôtes, dans ce no-man's land improbable, qui donne lieu à des scènes fabuleuses, cocasses, des rencontres à la fois très belles et burlesques, le clou étant toute la séquence de la patinoire ; on a les larmes aux yeux de rire et d'émotion d'un plan à l'autre. Personnages pudiques, nobles, généreux, séduction made in "oriental lover", que cette nuit au milieu de nulle part révèle, heurte, entrechoque, désinhibe. Quelques mois après "Les méduses", quel bonheur à nouveau. Une réussite. Merci au cinéma israëlien.
innatendu. un vrai plaisir. un film dont on parle beaucoup après, car on y réfléchit, on repasse certaines scènes dans sa tête et on les déchiffre avec le recul... ah la scène de la description de l'amour qui ne peut se dire que dans sa langue maternelle...
Un très bon petit film original,sensible,marrant et magnifiquement interprété mais qui souffre parfois d'un manque de rythme. A voir pour ceux qui sont lassés des superproductions et même pour les autres!!!