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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 décembre 2007
Un film humain et humaniste, qui prouve qu'au delà des cultures (arabe et israélienne ici), l'entraide et la convivialité sont toujours possibles. Une perle qui rend (un peu) optimiste sur l'avenir de ce monde. Et si je peux me le permettre, un grand merci à Monique Pantel, qui officie sur une radio généraliste, grâce à qui j'ai entendu parler pour la 1ère de ce film, et qui m'a donné envie de le voir.
Sur une trame assez simple, ce film dévellope de belles relations entre les personnages. Les silences y sont aussi éloquents que les mots et le tout est servi par des comédiens qui donnent beaucoup de charme et d'humanité aux situations. Un ban spécial pour le duo Sasson Gabai (qui m'a fait penser à Ben Kingsley !)/ Ronit Elkabetz. Un film léger dans la forme, émouvant et drôle. Il mérite un bon bouche à oreille pour sa carrière dans les salles.
Touchant, émouvant, drôle, cruel, je suis à court de qualificatifs, (il en faut encore beaucoup d'autres) pour évoquer ce film. Tout est important de cette histoire originale, qu'il fallait à tout prix réussir. C'est le cas ici. Bravo!
Une merveille de sensibilité et d'humour, dominée par une sublime Ronit Elkabetz. "Peu de gens s'en souviennent, cette histoire semblait sans importance..." nous dit-on. Et pourtant, quels beaux souvenirs laissera cette escale aussi saugrenue qu’émouvante!
Effectivement ce film ne règle aucun problème socio-politique mais qu'est ce qu'on s'en fout ! Le réalisateur nous livre avec simplicité cette tranche de vie attachante servie par des acteurs inconnus en france mais tous excellent.
Excellent film, d'une grande subtilité qui traite d'un sujet grave avec un sens du burlesque et une maîtrise incroyable. A la fois drôle, émouvant et profond, un film comme on aimerait en voir plus souvent par les temps qui courent. On ressort de là avec le sourire. A ne manquer sous aucun prétexte.
Certes un très beau film, très bien joué et pleins de moments drôles et émouvants. C'est vrai que la lenteur et les plans fixes font partie de son charme. Certaines scènes ont tout pour devenir culte. Mais à force, l'ennui m'a gagné. Et cette rencontre sans lendemain au contraire de ce que pensent beaucoup est d'un pessimisme terrible et je suis sorti cafardeux. Cette brève rencontre va rester sans suite et chacun va retrouver sa petite vie et le fossé entre ces deux peuples va resté béant. Un film original et fort, certes, mais vraiment pas assez distrayant dans tous les sens du terme pour que je le conseille.
Alors, certes, le message est beau et plein d'humanité mais je me suis tout de même assez ennuyé. Content de l'avoir vu cependant car c'est le genre de film qui permet d'avancer dans la vie en étant un peu plus grandit.
Après une indigestion de couscous au poisson (ah cette manie de croire encore aux critiques complaisantes !), j'avais besoin de goûter un vrai film. Pour changer, j'ai écouté les critiques des spectateurs et je ne le regrette pas. Quel régal ! Quelques uns déplorent le manque de scénario ou de mouvement. C'est justement ce qui fait le charme de cette tranche de vie, humaine, tout simplement. Quant aux plans fixes, pour nous qui sommes submergés par des images inutiles qui donnent le tournis que ce soit au ciné ou à la télé, quel repos pour les yeux ! D'autant que cela nous permet de déguster les dialogues tout en lisant calmement les sous titres. Evidemment, ce film ne fera peut-être pas avancer la paix au Proche Orient, mais il nous aura au moins montré des gens qui nous ressemblent. C'est un beau message pour cette fin d'année.
La Visite de la Fanfare n'est pas le petit bijou que j'attendais. Les silences sont d'abord touchant puis longs et pas toujours utiles. Si les acteurs principaux sont très bons, il est regrettable que les autres font office de figurants... d'ailleurs pourquoi ne pas avoir pris de vrais musiciens ? Les scènes musicales souffrent d'un grand n'importe quoi visuel (les clarinettiste, trompettiste, violoncelliste et cythariste ne savent clairement pas en jouer).
A mi-chemin entre le raod movie et le huis clos, cet honnête conte socio-politique du proche orient fourmille de touchantes intentions, loufoques ou pitoyables, mais respire insidieusement le dejà vu.