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    The Reader
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    4,0
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    930 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 décembre 2012
    TERRIBLE, TERRIBLE! Un des plus beaux films de ma vie.
    J'en ai pleuré tellement il est émouvant, poignant et sincère, les acteurs sont parfaits, la mise en scène est superbe, la façon dont tout est filmé est très bien et quant à la musique du film, elle est juste magnifique... Les dialogues sont si justes. J'ai eu les larmes aux yeux pendant les 40 dernières minutes du film et je n'ai pas su me retenir de pleurer tellement ce film m'a pris aux tripes... Un vrai chef-d'oeuvre!
    Je regrette juste un peu d'avoir lu le synopsis avant de regarder "The Reader", car c'est mieux de partir à l'aveugle pour plus de surprises!
    Je le recommande fortement.
    lara cr28
    lara cr28

    75 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2018
    Rarph Fiennes est très émouvant et son oscillation permanente entre sa compassion et son rejet pour cette femme qui l’a trahi par son silence, lui cachant son passé nazi, fait toute la beauté du film.
    septembergirl
    septembergirl

    607 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2011
    Un drame bien mené et touchant, pour un sujet difficile. Kate Winslet y est parfaite. Un film réaliste et très profond, mais aussi particulièrement dérangeant. Une oeuvre qui nous laisse dubitatif à l'égard des sentiments soulevés !
    benoitG80
    benoitG80

    3 429 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2009
    Très beau film !
    On pouvait être méfiant après la lecture d'un roman si fort mais le défi est bien relevé...
    Une grande émotion en général bien rendue par deux acteurs très justes.
    oolliivveerr
    oolliivveerr

    4 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2013
    Pour qui a déjà connu la passion, l'adoration, la folie, the reader parvient , selon moi, à restituer cette impériosité d'aimer contre toute logique. Il est aussi une magnifique illustration de la banalité du mal dont parlait Hannah Arendt. Encore plus intense que ce que transmettait le livre. Ce film m'a ravagé. Vu 12 fois.
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    516 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2012
    The Reader est un film bouleversant!!!! Le sujet a beau ENCORE être déprimant ( moins que The Hours quand même ) pour un film de Stephen Daldry, il n'en est pas moins passionnant! Le film tient en haleine grâce à une histoire solide et crédible et grâce à trois acteurs excellents! Oui trois car David Kross est présent pendant une très grande partie du film! Pour info, j'ai lu le livre " Le liseur " qui est le roman d'origine qui a permis l'adaptation en film et je peux dire que Stephen Daldry a respecté à la lettre les passages, détails et situations du bouquin excepté quelques passages qui à mon avis n'auraient pas été de trop dans le film. Kate Winslet mérite son oscar! Elle m'avait déjà émerveillé dans Titanic, ici elle frappe tout aussi fort et pousse la barre très haut! À la manière de La couleur de Sentiments, Winslet n'est pas mise à son avantage comme Emma Stone l'était également mais ça ne dérange pas trop car on pourra toujours se rabattre sur son magnifique cul et ses énormes nichons qui sont aussi présents dans le film que Ralp Fiennes lui-même! Et honnêtement, on regrette pas car là on l'a mise à son avantage!!!!! David Kross est la révélation du film selon moi! Il est beaucoup plus présent que Ralph Fiennes à l'écran et lui vole carrément la vedette! Mais bien entendu, Fiennes est aussi très touchant! L'ambiance du film n'est pas destinée à mettre de bonne humeur mais on accroche quand même! Le scénario est comme je le disais excellent car la révélation est malheureusement dans le titre du film mais elle rend encore plus le personnage de Hanna Schmitz émouvant! C'était assez osé de montrer autant de scènes sexuelles mais qui s'en plaindrait? The Reader est un donc un drame éblouissant, bien meilleur que The Hours!
    Nyns
    Nyns

    219 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2012
    Rares sont les films comme The Reader, qui nous interrogent sur des questions tel que les limites de l’implication criminelle et les problématiques sociales comme l’illettrisme, sans nous donner les réponses. C’est un film d’une grande honnêteté, qui permet au spectateur de se faire sa propre opinion. Un drame, qui comme beaucoup avant lui, s’inscrit dans l’époque d’après guerre 39/45 et des jugements des nazis. Contrairement à ce que j’avais crains, c’est un sujet plutôt novateur et parfaitement maitrisé. Une grande partie de l’impact émotionnel du film est dû à la prestation à couper le souffle de Kate Winslet, remarquable. Sans blague, elle a eu l’oscar de la meilleure actrice pour ce film ? Pour être honnête, je ne savais même pas avant de l’avoir vu, mais maintenant que je le sais je peux vous dire que c’est amplement mérité. Voilà un film très émouvant que j’ai adoré. Dommage pour les scènes sulfureuses, je pense que cela aurait pu être tourné de façon plus suggéré sans enlever de charme au film. J’espère juste qu’il ne serait pas mal interprété par certains à cause de cela. Une belle leçon humaine.
    conrad7893
    conrad7893

    305 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2011
    j'ai beauoup aimé ce film relatant une histoire d'amour entre un adolescent de 15 ans mickael et une jeune femme de 30 ans anna, dans l'allemagne de l'après guerre.
    Anna est analphabète et va se délecter des lectures de mickael lors de leur rendez vous journaliers, mickael lui tombera amoureux fou de cette jeune femme.
    Un jour elle disparait.

    Cet amour va boulverser la vie de ce jeune homme mickael jusqu'à la fin de son existence.

    Car 15 ans après ,lors d'un séminaire en droit, Mickael assiste à un procès jugeant les crimes de guerre et retrouve anna la jeune femme sur les bancs des accusés.
    Là il va découvrir l'horrible secret sur anna.

    Kate winslet est magristrale dans le rôle de cette jeune femme froide
    mention spéciale à ce jeune acteur david kross à qui l'on prédit un bel avenir cinématographique
    un beau film
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 356 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2009
    Que ceux qui pensent avoir affaire ici à une simple histoire d’amour interdit sur fond d’Allemagne d’après guerre ravisent tout de suite leur jugement ! C’est justement tout l’intérêt de ce "Reader" de savoir conduire son intrigue vers un chemin qui nous oblige sans cesse à une posture complexe de compréhension plutôt qu’à dans une simple posture de jugement. Nombreuses sont les conventions sociales ici bousculées, mais sans cesse avec ce même noble but : appeler à la méditation. Or, c’est bien de là qu’on retire son plaisir à suivre ce film : on est sans cesse sollicité. Oui, l’affectif et la moralité, l’émotion et le rationalisme, sont étroitement mêlées et cela d’une façon qui pourrait troubler ou indisposer certains… Mais c’est aussi cela l’humain… Et il est logique que le cinéma en soit ainsi, contrairement à ce qu’en penserait certains cinéastes du simple sensationnalisme dont les festivals raffolent aujourd’hui… Ce "Reader" est un film qui sait finalement restituer l’humain, l’universel, au travers d’une histoire particulière et c’est cela l’essentiel. On en oublierait presque de mentionner la maîtrise de Stephen Daldry à la réalisation, ainsi que celles de Kate Winslet, David Cross et Ralph Fiennes à l’interprétation, tant finalement leurs talents se fondent harmonieusement dans la qualité de l’ensemble. Il suffirait d’un seul indice pour nous en convaincre : les deux heures du film qui au final passent sans qu’on s’en aperçoive. Un film aux allures classiques donc, mais qui sait cacher son véritable pedigree… au plus grand plaisir de celui qui se risque à s’y livrer.
    ChroniqueMécanique
    ChroniqueMécanique

    320 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2011
    Le gros problème de "The reader" est qu'il est une grosse machine hollywoodienne faite pour glaner de la statuette dorée en tout genre. Alors que les personnages sont allemands et que le gros de l'action se passe à Berlin, ils parlent et lisent tous en anglais, ce qui est un gros défaut à l'américaine. Même l'un des seuls acteurs allemands du film, l'excellent Bruno Ganz, ne s'exprime que dans la langue de Shakespeare. Ce procédé un peu bidon, qui enlève charme et réalisme à l'ensemble, plombe un long-métrage qui aurait pu être bien meilleur sans ses contradictions et ce phénomène de déculturisation made in Hollywood. Car les prestations d'acteurs livrés ici sont superbes, Kate Winslet est immense, Ralph Fiennes très bon, et le jeune David Kross ne se montre pas en reste, étant la véritable révélation de ce film. Divisé en plusieurs parties, une étrange romance entre une adulte mystérieuse et un adolescent intelligent d'abord, un procès au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale livrant son petit lot de secrets ensuite, et un dernier acte en forme de mélodrame pompeux et larmoyant, "The reader" pose une réflexion sur un amour impossible, sur la culpabilité, le poids du passé, et la honte dans son sens le plus globale : peur de se dévoiler, peur de révéler nos petites cachotteries au prix d'en laisser éclater de bien plus horribles... Sur un sujet ultra-sensible, il ne sombre pourtant jamais dans le manichéisme le plus aveugle "les méchants sont ceux-là, les gentils sont les autres", et nous fait même avoir de l'empathie pour un monstre personnifié mais loin d'être si diabolique que ça... La mise en scène, construite sur un schéma narratif alternant les allers-retours entre jeunesse du héros et le temps qui passe des moments présents, est d'une grande sobriété, et le scénario est assez dense et bien écrit pour que l'on ne s'ennuie pas. Dommage que la dernière partie soit tire-larmes et traité avec des traits aussi grossiers, on y fait une overdose de violons et de pianos. Un sentiment mitigé, pour un film trop souvent académique, mais terriblement émotionnel.

    Retrouvez mes critiques avec photos et anecdotes sur mon blog cinéma : http://soldatguignol.blogs.allocine.fr/
    Merci !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 202 abonnés 4 186 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 septembre 2019
    Un homme se souvient. Dans l’Allemagne d’après-guerre jeune garçon timide et de santé fragile il fit la connaissance d’une femme plus âgée que lui. Auprès de cette employée de la compagnie de métro il devint un homme. Au-delà de la relation physique, lui le jeune étudiant en devenir , futur avocat, fit la lecture des œuvres du répertoire classiques à la jeune femme que l’on devine illettrée. Ce que l’on croit être le drame de sa vie n’est en réalité que la face visible de l’iceberg. Des remugles de la période nazie viendront animer la deuxième partie de ce film magnifique. Le chemin initiatique du jeune homme se terminera par un cas de conscience qui hantera toute sa vie. Ce portrait de femme brossé de façon admirable par Daldry doit beaucoup à la présence radieuse de Kate Winslet qui après « Noces Rebelles» de Sam Mendès, expose en pleine lumière son immense talent comme si une nouvelle Meryl Streep - mais plus charnelle - venait de naître. Souhaitons-lui autant de grands rôles qu’à son illustre aînée. Film d’amour et portrait de femme avant tout, « The reader » entend aussi revenir sur des questions un peu oubliées de nos jours. La vision de Daldry n’est en aucune manière manichéenne mais au contraire tout en nuances. Le comportement des hommes dans les périodes de grands troubles n’est pas uniquement guidé par l’idéologie, l’ambition ou la cruauté mais souvent par la peur ; ici celle de voir son infirmité mise au grand jour. Ralph Fiennes, Lena Olin et le jeune David Kros complètent plus qu’utilement la distribution de ce grand film aux élans romantiques bouleversants.
    Alexarod
    Alexarod

    287 abonnés 1 870 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 août 2015
    Ce qui me frappe le plus après l’avoir vu, c’est le nombre de longueurs, c’est incessant, parsemé un peu partout, et elles apportent si peu… En littérature je comprends leur intérêt, c’est un style, au cinéma c’est autre chose, de moins reluisant, et c’est chiant. Je vois ce qu’amène la scène de la douche et du bain, et dans le bouquin je vois ce que ça amène, mais là c’est bien trop mal retranscrit pour avoir la même portée. De plus, le rythme est lent, trop lent, et quand ça s’emballe un peu c’est plus similaire à un sursaut qu’à un vrai avancement. Résultat : ça plombe, et pour un long métrage dans cette veine c’est trop. Par contre, si la réalisation n’est pas au top pour gérer un tel rythme, si le montage n’est pas génial puisque trop de coupes, et si le ton reste sobre sans pathos excessif, elle réussit bien mieux dans la neutralité (aucun manichéisme), l’innocence du jeune et la trame. Celle-ci, bien que devinable par moments, reste efficace et assez méconnue pour plaire et étonner.
    L’autre élément que j’ai relevé c’est que l’on acclame Ralph Fiennes pour son rôle, or il n’est là que pendant un tiers du film (40 à 50 minutes). Certes il joue bien, il est émouvant, mais le thème et l’histoire le sont plus que lui si l’on peut dire. Du reste les autres acteurs méritent davantage, Kate Winslet a eu un Oscar mérité car même avec son maquillage elle reste juste, et la version jeune de Ralph fait un innocent Candide puceau parfait. Notons un niveau de dialogue inégal, tantôt réalistes tantôt trop posés, dans ce sens qu’on a l’impression que certaines phrases ne seraient jamais sortie dans la vie, mais elles le sont ici parce que ça fait bien, qu’on est dans un film bien pensant et calibré pour les récompenses, donc on les a dans un cahier des charges limite.
    Je ne peux cacher également ma déception de ne voir spoiler: personne défendre Kate, lâchée par ses anciennes collègues ainsi que le verdict final, de 4 ans à la perpétuité bonjour la justice, ce n’est plus 2 poids de mesure mais un lynchage public d’une personne qu’on juge responsable sans trop réfléchir. On peut remarquer que si elle ne signe jamais, n’écrit jamais et demande à faire la lecture il peut y avoir anguille sous roche. De plus, pour un futur avocat son jeune amant ne la défend jamais, il a les cartes en mains pour mais ne fait rien, le passé n’excuse pas le comportement présent, et son prof ne s’en préoccupe guère malgré qu’il se signale.

    Sinon pas grand-chose de formidable, les décors sont pas mal mais on sent le studio (surtout au début), la musique se fait oublier (bien ou pas à vous de voir, il est vrai que ça ne devait pas être l’élément principal mais quand même), d’où ma note qui peut paraitre sévère, mais on s’ennuie trop alors que le sujet promettait. Là où certains voient des voies de réflexion sur l’éthique et la morale, je les trouve trop noyées dans le film, puis peu exploitées par les personnages, le livre doit sans doute permettre plus de philosophie. Comme un autre membre l’a écrit : c’est peut être un film bien pensant, académique, visant la statuette, mais ça reste Hollywood, donc les scènes érotiques, l’amour pas forcément bien amené car trop puritain, et ce qu’il faut de maquillage pour étonner, donc plaire.
    Estonius
    Estonius

    3 477 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 juin 2016
    Euh… personne pendant l'instruction du procès ne s'est donc aperçu qu'Hanna était analphabète ? Une énorme faute de scénario donc. Le fait qu'elle préfère se faire condamner à perpète plutôt que d'avouer son analphabétisme est un choix assumé du narrateur, c'est son droit mais on a aussi le droit de trouver ça bizarre. Sinon le début est intéressant avec une Kate Winslet qui crève l'écran. Ça commence à déconner sévère quand on se rend compte de l'empathie de Michael envers Hanna, du coup on ne cerne pas bien les intentions du réalisateur. A la fin le film n'a plus aucun souffle et les deux dernières scènes n'ont aucun sens.
    maximemaxf
    maximemaxf

    353 abonnés 260 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2014
    Aaaaah, et ben voilà, ça c’est un bien meilleur film, beaucoup plus précis, plus clair, et bien mieux écrit que « The Hours » ! Ce n’est que le second long-métrage de Stephen Daldry que je visionne parmi ses œuvres cinématographiques, le premier film « The Hours » que j’ai regardé assez récemment n’était pas mauvais mais ça allait un peu trop partout sans vraiment aller à un endroit précis à cause des trop nombreux thèmes traités avec maladresse, l’atmosphère était incroyablement déprimante, le rythme était beaucoup trop lent et l’histoire m’avait l’air trop maladroit avec les axes temporels des trois personnages féminins, malgré une belle interprétation des trois actrices principaux (Julianne Moore, Nicole Kidman et Meryl Streep) mais aussi et surtout des acteurs incarnant les personnages secondaires qui apportaient vraiment du relief à ce film pour le rendre regardable.

    « The Reader », adapté au cinéma en 2008 et inspiré directement d’un best-seller allemand de 1995, « Le liseur » de Bernard Schlink que je n’ai pas encore lu, corrige la plupart des défauts de « The Hours » et apporte une véritable réflexion sur les thèmes traité dans ce film qui sont beaucoup moins nombreux et bien mieux regroupé que dans « The Hours ». Premièrement, on se concentre principalement sur deux personnages, pour trois acteurs livrant une interprétation d’exception, surtout la célèbre et talentueuse Kate Winslet, en tête d’affiche, qui n’était pas dans un rôle évident à jouer en raison des nombreuses scènes sexuelles qui ont été tourné et mises en image dans cette réalisation, même si physiquement elle est mise à son avantage et qu’on pouvait se rincer l’œil assez régulièrement durant le premier acte. Cependant, si ces scènes mettaient en avantage son physique, elle a su largement mettre son jeu d’actrice en avant pour livrer une interprétation complexe, forte et déchirante d’un personnage tout aussi difficile à cerner, celui d’Hanna Schmitz, son Oscar et son Golden Globe de la meilleure actrice ne sont pas démérités, elle a su être authentique et elle a parfaitement retranscrit les expressions et les émotions de son personnage à l’écran, spoiler: que ce soit durant les scènes au tribunal ou durant les scènes intimistes avec son jeune amant, surtout pour les scènes de ménage et les scènes d’amour
    . En revanche, pour continuer sur les comédiens, David Kross aurait mérité d’être plus cité car il est plus présent que Ralph Fiennes pour le personnage de Michael Berg. Je ne sais pas si l’année de la sortie du film il a été reconnu comme une révélation, mais on pourra s’identifier à son personnage quant à sa relation avec Hanna Schmitz spoiler: lorsque les masques tomberont
    . Ralph Fiennes était, bien qu’il n’était pas aussi présent qu’on aurait pu le croire, lui aussi très persuasif et naturel dans le rôle de Michael Berg une fois devenu adulte en parvenant à conserver une forte gravité dans ses expressions par rapport à sa liaison avec Hanna spoiler: durant l’été 1958 et à ce qu’il a découvert par la suite
    après la disparition de son premier amour.

    « The Reader » est un film très philosophique par les thèmes qu’il traite à travers une histoire qui n’est certes, pas du tout présente pour donner de la joie, mais beaucoup plus forte émotionnellement et psychologiquement. Et l’aspect émotionnel du film est renforcé par la composition de Nico Muhly, très globalement composée d’airs au piano avec certaines variantes des répétitions le long du film, mais ces musiques renforçaient l’aspect mélancolique et la tristesse du propos. La mise en scène est des plus classiques et sobre en restant de qualité et efficace grâce au propos du film, elle s’appuie principalement sur des plans fixes et des zooms lent vers les personnages en avant ainsi que des plans allant de champ en contre-champ, le suivi du personnage en parcours parallèle spoiler: comme lors de la visite de Michael dans un ancien camp de concentration
    , et certains plans larges englobant un ensemble de paysage spoiler: comme le dernier plan du film sur le cimetière et l’église
    .

    Ces principaux thèmes sont l’analphabétisme, le crime nazi, l’amour des livres et une romance passionnée et déchirée chez les deux principaux protagonistes qui méritent tous deux une analyse précise : Hanna Schmitz est une femme secrètement marquée et pour qui il est difficile d’avoir un point de vue concret, parce qu’on n’apprendra que trop peu de chose sur elle durant le premier acte si ce n’est sa passion pour les livre et la lecture ainsi que son amour pour Michael, mais nos pensées et l’opinion que l’on aura d’elle seront totalement chamboulés spoiler: lorsqu’on nous dévoilera son passé de gardienne SS lors du procès des gardiennes de camps nazis au tribunal
    , ainsi que spoiler: son analphabétisme à travers une seule et unique scène ainsi qu’un très court flash-back bien pensé ou tout est dit en quelques secondes
    , ce qui lui coûtera plus qu’elle ne devrait par rapport à ses complices du camp de concentration après avoir été victime d’un odieux mensonge quant à la réalisation d’un rapport sur la mort de 300 femmes juives, en revanche je ne comprends pas pourquoi elle n’a pas avoué spoiler: qu’elle ne savait ni lire ni écrire
    .

    Je sais qu’il y a énormément de honte à être analphabète et ne pas avoir eu une instruction auparavant et Hanna avait surement ses raisons pour tenir sa langue et mentir pour protéger un secret lourd et honteux spoiler: en plus d’avoir rejoint les gardiennes SS simplement pour trouver du travail et non pas pour massacrer des juifs à la base
    , surtout spoiler: qu’on découvre qu’elle leur faisait faire la lecture afin de rendre sa vie moins insupportable dans les camps. Mais lorsqu’on est sur le point d’être emprisonnée ou même d’être condamnée à l’exécution ce qui a surement été le cas pour de nombreux nazis, je considère qu’il faut savoir mettre son honneur et sa dignité de côte ne serait-ce qu’une fois lorsqu’il s’agit de notre propre vie ou même et surtout pour sauver la vie d’un autre. Cependant, si sa réaction est justifiée quelque part du fait qu’on ne croira probablement pas à ses dires et par sa honte, j’ai beaucoup de mal à imaginer comment on peut croire que quelqu’un ait encore de l’honneur ou de la dignité à préserver si il est responsable d’un crime nazi, parce qu’on sait tous que ces gens ont commis des actes abominables et impardonnables, il n’y a absolument plus d’honneur ou de dignité à défendre chez ces gens-là, et une fois la guerre fini leur vie ne serait plus jamais la même, ceux qui ont réussi à s’enfuir dans un premier temps ont surement voulu refaire leur existence mais ce qu’ils ont fait durant la seconde guerre mondiale est ancré dans leur mémoire, jamais ils n’ont pu oublier un seul instant ce qu’ils ont pu commettre. Je me permettrais donc de dire que je considère sa réaction comme déplacée, même si on peut trouver du sens quelque part et de toute façon elle est aussi responsable que ses collègues de camps qui n’ont pas la condamnation qu’elles mériteraient d’avoir
    .

    Beaucoup se mettront à la place de Michael Berg car, on se sentira trahi malgré notre attachement durant la première partie du film pour cette femme. Michael Berg n’a pas l’air d’un personnage ayant beaucoup de personnalité durant le début du film, il est du genre timide mais instruit et cultivé et il se découvrira une passion et une attirance impossible à rejeter pour Hanna malgré l’écart d’âge qui les sépare. Leur romance n’est pas remise en question, elle gagne même en intensité lorsque Michael et Hanna se découvre en passion commun, la lecture et l’amour pour la littérature, et Michael lui fera la lecture sans pour autant savoir que, si dans un sens cela enchante Hanna, spoiler: lorsque les masques tomberont 0
    . Le fait même que la romance tourne autour de leur passion commun pour les livres permet de remettre la romance en question entre les deux personnages, mais aussi sur les deux car Hanna ne parle jamais de son passé ou d’elle-même et son amant le lui fait savoir. Lorsque Micheal apprend la vérité sur Hanna, il est non seulement bouleversé, mais il est déchiré entre sa compassion toujours existante pour Hanna mais aussi par sa rancœur envers elle pour un passé qu’elle ne lui a jamais révélé, ce qui permet de donner du relief et une tournure psychologiquement dramatique à leur histoire d’amour qui est remise en question pendant un long moment et ne sera plus jamais la même que celle qu’ils ont connu lors de leur liaison durant l’été 1958.

    « The Reader » de Stephen Daldry est une adaptation très réussite avec : Kate Winslet plus époustouflante que jamais suivi d’un David Kross et d’un Ralph Fiennes bluffant, une histoire d’amour complexe et passionnel souvent remis en question, de la réflexion sur les thèmes abordés qui sont ici bien mieux traités et reliés ainsi qu’une tournure dramatique forte, un film à voir au moins une fois, sauf si vous êtes dépressif.
    J.Dredd59
    J.Dredd59

    108 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 janvier 2016
    Bof bof bof, me suis ennuyé. C'est la preuve que toutes les adaptations, même de bons bouquins, ne font pas toujours de supers films. Là entre le thème du nazisme (pas des plus passionnants pour moi), la mollesse générale (scénario, rythme, jeu d'acteur, musique), l'apathie de l'héroïne et son côté irréel car prendre autant pour si peu spoiler: soit moisir et mourir en tôle pour ne pas dire qu'on ne sait pas lire, en gros c'est ça
    c'est d'un ridicule affligeant.
    J'ai pas trouvé grand chose de bien, à part que les 2 stars jouent bien et que la maquillage final de Kate est bien fait, allez l'histoire change un peu, mais vraiment ça vaut pas tripette, et c'est pas tant le côté intellectuel qui broute, comme quoi...
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