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    Double Feature: Grindhouse
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    38 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 mars 2019
    Je fais le total dans ce double feature anglophone, deux films en un seul condensé, le raccourci est entrecoupé en intermission dans la classification américaine. Des bande-annonces de faux films à venir, Don’t-don’t-don’t, Women SS, excepté le vrai « Machete » bien sûr, les tacos seront servis à table dans le temps. De l’humour macabre et pour les macchabées, du ridiculus sanguinolent, il y a de tout pour faire un monde déjanté, des drôles de tête d’affiche cameo Fu Manchu et des scènes outrées, fake off Happy DeathHellShockThanksgiving, les messages subliminaux font leurs petits bonhommes de chemin dogmatique. C’est inspiré d’après les anecdotes, de l’univers hardcore underground exploitation, caché depuis la nuit des temps lunaires que nous ne saurons jusqu’à maintenant, le soleil l’illumine, ou un peu en avant le déblocage de la censure. D’abord, la livraison déferle sur la « Planète Terreur », je suis définitivement pas fan du trip, un gros bordel dans cette intrigue de zombies passer à la seconde, avec de la musique de gaucho guitariste solo pour animer la fiesta tequila. Le film à part entière que je préfère et qui remonte le niveau du diptyque, « Boulevard de la mort », yeah man ! Vite fait, bien fait pour les actrices cascadeuses, des girls band qui jouent de la castagnette avec le fou du volant meurtrier, le final est mis K.O.
    mx13
    mx13

    243 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2018
    J’avoue ne pas avoir vus les deux films ensemble, néanmoins je peux critiquer cette œuvre qui semble rendre Thom mage au vieux cinéma, sans oublier de divertir son public à travers de l’humour et de la sensualité. Planète terreur mieux que Boulevard de la mort. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
    Wolverine1992
    Wolverine1992

    115 abonnés 405 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 janvier 2016
    Une immense bobine de 191 minutes, voilà ce qu'on peut dire de plus précis sans se tromper au sujet de "Grindhouse", du duo Quentin Tarantino et Robert Rodriguez. Sinon c'est... des bandes-annonces, du sang, deux longs-métrages, des publicités, du sang, des mutants, des courses folles en voiture, du sang, des répliques mémorables, des armes, du sang, des jolies filles, de l'ironie... tout ça au Texas. C'est toute une aventure, qui n'a pas de point de comparaison sinon les films de série B qu'elle pastiche, avec cette attitude postmoderne qui a fait, jusqu'à maintenant, le succès de Quentin Tarantino, qui signe le segment "Boulevard de la mort". Son comparse Robert Rodriguez n'a cependant pas à rougir, son "Planète terreur" est absolument savoureux et même plus inspiré que la seconde partie.

    Impossible à décrire, "Grindhouse" est d'abord le projet complètement éclaté de deux des cinéastes les plus importants de leur génération, apôtres de la violence extrême, du pastiche et des hommages. Des cinéastes qui ont tout vu du cinéma, le bon comme le mauvais, et qui y ont goûté jusqu'à ne plus pouvoir les différencier. Ils proposent donc d'expérimenter le Grindhouse, un cinéma des années 30 et 40 où on projetait des films à petit budget et de très faible qualité. Deux films, donc, avec bandes-annonces et publicités, avec bobines manquantes et avec défauts de projection. Le cinéma projette le cinéma. Il l'avait déjà mis en abîme, mais on va encore plus loin.

    De la part de Rodriguez, le segment "Planète terreur" met en vedette un héros impossible dans une histoire tout aussi abracadabrante. Sans se prendre au sérieux mais avec un sens aiguisé de la comédie, le film surprend à chaque détour, prêche par l'exagération et mélange testostérone, fusils, danseuses et mutants. Exceptionnel. Cabotin, Rodriguez recycle les clichés du genre et les sert avec dérision pour un plaisir décuplé et, oui, coupable.

    De la part de Tarantino, le film "Boulevard de la mort" laisse une toute autre impression. Moins d'envergure, moins d'exagération, le film aurait gagné à être présenté en premier. Tarantino ne renie pas ses bonnes habitudes : ses dialogues sont vifs, sa caméra inventive et son histoire modeste. Le résultat est efficace et bien présenté, mais il manque de substance. Moins impressionnant, mais très convaincant quand même.

    Les bandes-annonces, particulièrement celle de "Machete", sont aussi éclatées qu'elles le pourraient. Une belle opportunité de voir que le cinéma sert effectivement toujours les mêmes clichés.

    Deux réalisateurs qui réinventent le cinéma en posant leur regard de cinéphiles, d'assoiffés, sur ce qui a fait leur éducation cinématographique. Ils n'y ont pas trouvé de morale, mais certainement de l'humour. Voir des films par milliers est bien mieux que les universités quand vient le temps de se tourner vers l'avenir plutôt que de rester prisonnier du passé. C'est un peu ça, l'esprit postmoderne, dont Robert Rodriguez et Quentin Tarantino sont maintenant deux fiers porte-paroles.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 novembre 2015
    Un double film d'horreur!! Deux films totalement différents. La première celle de Tarantino se divise en deux partie qui traînent un peu en longueur au début et finissent en feux d'artifices dont le deuxième est une course poursuite d’anthologie.
    La deuxième beaucoup plus gore est à mon sens une comédie de zombie. C'est sale, il y a des zombis, des morts et du sang de tout les cotés mais tout le films est jonché d'une bonne couche d'humour.

    La bande annonce qui les sépare est très drôle et le film à vraiment été réalisé par Rodriguez. Il est sorti un peu plus tard et a donné lieu à une suite si vous êtes curieux.
    7eme critique
    7eme critique

    533 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 avril 2015
    Heureusement que ce "Double feature: Grindhouse" est sorti en deux parties dans l'hexagone... Une pause s'avérait clairement utile, afin de respirer un peu dans ce condensé de n'importe quoi. Tarantino & Rodriguez fusionnent pour offrir un festival kitch, dans un monde où le bon-sens et la crédibilité n'ont pas lieu d'être. Les gonzesses, les armes, le sang, se proclament maîtres de ce désert scénaristique.
    L?c!s_H00d
    L?c!s_H00d

    185 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2016
    Robert Rodriguez et Quentin Tarantino, grands amis et cinéastes, forme un duo implacable pour ce "Double Feature : Grindhouse". Déclarant leur amour aux films de genres avec deux long-métrages plus ou moins maitrisés sur une seule et même bobine interrompue par de fausses bandes annonces (réalisées par Eli Roth et d'autres metteurs en scène du style), ils lancent un style de films qui sera en plus poursuivi par "Gallow Walkers" avec Wesley Snipes ("Blade") en 2013. Commençons avec le premier film.

    "Boulevard de la Mort", film Grindhouse avec Robert Rodriguez pour "Planète Terreur", est un hommage aux séries B et road-movies réussi, maitrisé par la mise en scène de Quentin Tarantino. Dans ce long-métrage très critiqué pour son manque d'action et ses dialogues incessants, le metteur en scène réputé met son talent de scénariste à son histoire. Il livre un scénario certes très lent mais bordé par des répliques et scènes cultes ! L'ambiance pesante mais captivante de ce film se révèle être encore plus troublante par sa mise en scène. Nous suivons au départ de belles jeunes femmes, puis enfin le psychopathe dans sa folie meurtrière. Avec un talent de metteur en scène prouvé, Quentin Tarantino signe une œuvre parfois violente mais principalement ciselée par des séquences au rythme prenant et aux dialogues percutants. Quentin Tarantino met en scène un renversement des valeurs en inversant les figures viriles en jeunes femmes décérébrées des années 70. La BO est quant à elle très bonne, et est composée par Robert Rodriguez ("Une Nuit en Enfer").

    Rosario Dawson ("Sin City"), Jordan Ladd ("Hostel II"), Sydney Tamiia Poitier ("Hood oh Horror"), Vanessa Ferlito ("Wall Street : l'argent ne dors jamais"), Rose MacGowan ("Planète Terreur") et Mary Elizabeth Winstead ("The Thing") forment ce casting rempli de femmes. Chacun trouve son compte et fait une très belle performance. Face à elles se trouve Kurt Russel ("The Hateful Eight"), homme balafré et tueur sanguinaire. Son interprétation est vraiment bluffante, remarquable ! Cependant, Eli Roth ("The Green Inferno"), le réalisateur lui-même et Michael Bacall ("Inglourious Basterds") les accompagne en temps que sympathiques caméos.

    Le metteur en scène filme aussi bien ses courses-poursuites avec rapidité et montage rythmé que ses acteurs de façon lancinante, laissant place aux séquences de discussions interminables mais intéressantes. La réalisation est toujours aussi bonne, avec des effets de styles propres au Cinéma de la Backploitation. De plus, la photographie aux teintes rougeâtres ainsi que les brûlures de bobines faites exprès rendent l'immersion du duo Rodriguez-Tarantino plus fascinante. En effet, en faisant ce duo sanglant, les deux réalisateurs ont mis en scène leurs œuvres avec des effets visuels percutants et intéressement travaillés (images qui sautent par exemple).

    Q.T. revient à la rencontre de son Cinéma qu'il aime temps, et signe ce que l'on pourrait qualifier de premier film d'horreur. Mélange des genres sous adrénalines, "Boulevard de la Mort" traine cependant trop en longueur pour je puisse le qualifier de très bon film, et même de très bon Tarantino. Moins aussi fascinant et abouti que ses précédentes œuvres, ce long-métrage est un Tarantino plutôt moyen malgré une réussite artistiquement visuelle.

    Film Grindhouse comme l'était "Boulevard de la Mort" de Tarantino, "Planète Terreur" est quant à lui un film d'horreur survitaminé. Robert Rodriguez ("Groom Service") met en scène son scénario avec violence et enchainement sanglant. Délire inventif et original, ce long-métrage qui rend aussi hommage aux séries B se révèle être un plaisir coupable diablement prenant.

    Si l'histoire de base est sans grande inventivité, le résultat qu'offre Robert Rodriguez est saisissant. Très bien écrite et travaillée en terme de références et clins d'œil, l'histoire est captivante et promet des scènes d'anthologies. Le sang coule à flot avec un casting hors-normes, dépassant celui du premier volet du diptyque. Rose McGowan ("Death Proof"), avec sa mitraillette en guise de prothèse, va supprimer les zombies sur son passage avec acharnement et plaisir ; Josh Brolin ("Everest"), Bruce Willis ("Sin City"), Freddy Rodriguez ("Fort Bliss"), Michael Biehn ("Puncture"), Tom Savini ("Le monde de Charlie") et Jeff Fahey ("Body Parts"). Si l'on peut retenir les convaincantes performances des comédiens, on peut aussi noter leurs rôles très intéressants et aux armes loufoques. Bourré d'humour noir et second degrés, "Planète Terreur" est un divertissement qui remplit parfaitement son travail.

    La mise en scène est stylisée et captivante, l'histoire est fascinante et entrainante, et la réalisation superbe. De nombreuses scènes sont remarquables et forment les séquences les plus abouties dans la carrière du réalisateur. Avec des effusions de sangs et maquillages dégoutants très bien faits, le tout retranscrit à l'écran est un condensé trash de références au Cinéma d'exploitation. Rythmé et prenant, violent et burlesque, cette œuvre de zombies est l'une des meilleures du genres, accompagnée par une bande originale très bien orchestrée. Déclaration d'amour au Cinéma de genre que fait le décrié Robert Rodriguez, "Planète Terreur" est drôle et jouissif. C'est frais, c'est trash, c'est grandiloquent ; c'est génialement divertissant et décapent ! Le montage est superbe, les tournures et effets de styles très bien travaillées, les décors très bien mis en valeur, la photographie est magnifique ; "Planète Terreur" est une réussite, et qui surpasse même le film de Quentin Tarantino.

    Ce Featuring de réalisateurs post-modernes est donc en conclusion une œuvre fraîche et originale dans l'industrie cinématographique, un vrai plaisir à regarder.
    E.nigma
    E.nigma

    13 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2014
    Première fois que je mesure la folie de Quentin Tarantino qui ose s'associer avec Robert Rodriguez pour nous nous proposer l'équivalent de 3h de projection Grindhouse. Incluant 5 fausses bandes annonces, de la publicité des années 70 et deux films rendant hommage à une époque. La Bande originale et merveilleuse, le casting juste à point, les nombreux stars se prêtant au jeu sont exquises. Ce projet complètement fou qui fut censuré en salle sûrement à cause de la violence, de la longueur et du second degré parodique non apprécié mérite une diffusion en masse pour satisfaire les pulsions sanguinaires de certains mais surtout faire prendre conscience à une génération que les années 70-80 furent une période de bonheur, de liberté qui ne pourra hélas plus jamais exister.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 octobre 2013
    Grindhouse est sorti en Europe sous la forme de deux films séparés (Boulevard de la mort par Quentin Tarantino et Planète Terreur de Rodriguez) tout simplement parce que les "films Grindhouse" sont un format inconnu sur le vieux continent ! Deux films à la suite entrecoupés par des "fausses bandes-annonces" le tout sur un air bien kitch et rétro !
    L'association de ces 2 réalisateurs est excellente, on commence par Planète Terreur, une version bien décalée d'une invasion de zombies qui tire comme il faut sur la corde gore. Et après quelques bandes annonces on passe à Boulevard de la mort avec un rythme très différent et deux histoires distinctes dans le même film.
    Pendant ces 3h de cinéma on en voit de toutes les couleurs, des vertes et des pas mûres, c'est juste un ovni dans le ciel !!
    Sasuke R.
    Sasuke R.

    52 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2013
    Sorti en France séparément et en version rallongées, il est très interessant de regarder "Planet Terror" et "Death Proof" dans leur montage d'origine, en versions certes plus courtes (80 minutes contre 100 dans les versions européennes) mais plus sophistiquées pour ce qui est de l'expérience. Le double programme commence dans le pur style drive-in des seventies avec une fausse bande annonce (déjà présente dans la version européenne) "Machete" (qui a donné lieu à une véritable adaptation avec Danny Trejo, Robert DeNiro, etc...) ô combien jouissive et fun annonçant la couleur (rouge, très rouge!) de "Planet Terror". Pour ce premier film "Grindhouse", Robert Rodriguez ouvre le bal avec un très bel hommage aux séries B et Z de zombies, notamment grâce à la fausse mauvaise qualité de l'image, élement purement artistique afin de se rapprocher le plus possible de la qualité des vieilles bobines de films d'exploitation d'antan. Le scénario est plus que simpliste, un groupe de personnes cherche à survivre à une invasion de zombies suite au rejet d'un virus. L'histoire basique de tout "zombies films" sauf que là, Rodriguez ne se prend pas au sérieux et enchaîne coup sur coup séquences humoristiques et gores ou les explosions de voitures, les mitraillettes et l'hémoglobine sont rois en plus d'une héroïne de charme, Belle (Rose McGowan) qui mitraille les zombies avec sa jambe. Les clichés sont légions mais sont intelligement (et volontairement) utilisés à décrier un véritable amour pour ces films d'horreurs en plus des films d'action ultraviolents. De cette manière, Rodriguez réussi son film et par la même occasion, le premier programme. Spécificité de la version "double feature", les deux longs-métrages sont séparés par de fausses bandes-annonces réalisées par Rob Zombie, Edgar Wright et Eli Roth. Le premier, "Werewolf women of the SS" se réfère aux films dits de "Nazixploitation", films ou la plupart du temps, des savants fou au service du Führer expérimentaient des abominations sur des cobayes qui les transformaient en monstre. A noter un petit clin d'oeil au personnage de Fu Manchu, crée par Sax Rohmer pour une série de romans et par la suite utilisé dans de nombreuses adaptations cinématographiques en tant que génie chinois (il faut quand même le préciser) du crime. La seconde bande-annonce "Don't", réalisée par Edgar Wright, rentre complètement dans l'esprit loufoque et foutraque du réalisateur. Des scènes de crimes horrifiques et des évenements très "Poltergeist" surviennent dans une maison hantée avec à chaque fois la mention "Don't (il ne faut pas, dans la langue de Molière)". A noter la brève apparition de Simon Pegg et Nick Frost, passages très courts mais hilarants. Enfin, la dernière bande-annonce, "Thanksgiving" rentre dans le domaine du "slasher" ou une petite ville est en proie à un tueur en série qui, le jour de Thanksgiving, tue un à un les habitants. Ces hilarants pastiches de films d'exploitation, très réussies, font ensuite place au point d'orgue du dyptique: le segment "Death Proof" réalisé par Quentin Tarantino. L'esprit du film, certes toujours dans une optique très série B/Z, présente un aspect plus maîtrisé et réfléchi que celui de Rodriguez. Même si il ne s'agit pas du meilleur film de Tarantino, il n'en reste pas moins excellent tant l'histoire de ce détraqué mental, Stuntman Mike (Kurt Russel) le bien nommé, fascine autant qu'il dérange. Ecraser de jolies demoiselles avec sa voiture, voilà qui n'est pas courant dans le paysage de l'exploitation. Sauf que Tarantino privilégie comme à son habitude les longs dialogues remplis de références cinématographiques comme musicales, on ressent un degré psychologique vis à vis du personnage joué par Russel, un homme inexistant qui n'arrive pas à se faire remarquer, à la carrière de cascadeur dans le déclin, et qui pour volatiliser son mal-être tue sans scrupules des femmes. Le film est construit en deux parties. Dans la première, ou les 3/4 du temps se passe dans un bar, on s'attache aux futures victimes par le biais du tueur. Dans cette partie, l'homme domine et terrorise, comme dans un courant mysogyne, puis massacre ces âmes de l'excès mais innocentes. Si la première partie vise aussi à citer la culture musicale, importante chez Tarantino, la seconde rend hommage au 7ème art, en suivant un deuxième groupe de filles travaillant dans le milieu. Or, là, Tarantino démontre en ardent défenseur féministe, que l'image virile et terrifiante, quasi immortelle du tueur, n'est rien en réalité, lorsque les évenements se retournent contre lui et que ce sont les charmantes demoiselles qui prennent le relais en pourchassant le cinglé. Stuntman Mike n'est en réalité qu'un trouillard, un pauvre lâche. Tarantino donne un excellent tour de passe-passe bien démontrée par le générique avec "Chick Habit/Laisse tomber les filles" en musique. Ainsi, pour ceux souhaitant replonger dans la pure ambiance Grindhouse, ce "double feature" est un must. Une excellente expérience!
    Outburst
    Outburst

    123 abonnés 517 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2012
    Cette critique concerne donc la version 3h11 du projet, que je possède en Blu-ray. Et j’en profite pour passer un petit coup de gueule auprès de TF1 qui s’est bien foutu de nous avec cette édition justement! S’ils ont mis un temps fou à nous la sortir, ils auraient au moins pu nous en présenter une version française (bien qu’il est évident qu’on ne regarde surtout pas ce genre de films en VF, j’espère qu’on est bien d’accord là-dessus) plutôt qu’une affreuse version Québécoise (si des amis du Québec nous lisent, on vous aime bien mais par pitié arrêtez de doubler des films, vous être vraiment mauvais à ça !). Bref, passons au film ! Ce qu’on peut déjà dire de celui-ci, c’est que le côté « hommage » (qui était à la base du projet) est vraiment mieux respecté. On y retrouve les fausses bandes-annonce absolument hilarantes, ainsi que les anciens logos des sociétés de productions, et des vieilles annonces. Ce genre de productions et ces conditions de projections ne faisant pas parti de notre culture, je trouve ça plus qu’intéressant de les découvrir au travers de ces deux films, qui n’auraient pu avoir de meilleurs réalisateur aux commandes. J’imagine la nostalgie qui à du s’emparer de certains américains lors du visionnage du film. Seulement, maintenant que l’on a eu accès aux versions longues de Planète Terreur et Boulevard de la Mort, et bien je trouve que cela fait cruellement souffrir cette version. Elle reste autant culte que le sont les deux films, mais on remarque un peu trop les choses qui manquent. Alors certes, pour le coup on peut vraiment dire des films qu’ils ne s’enlisent pas dans les longueurs et qu’ils sont même carrément rythmés (Planète Terreur je l’ai pas vu passer) mais il reste difficile de les regarder sans avoir l’impression de manquer des choses. Et si encore c’était de toutes petites choses qui passaient inaperçues, mais malheureusement ce sont de nombreux segments qui jouent beaucoup sur l’effet comique, et dont les absences se font sentir. En résumé, on appréciera énormément les fausses bandes-annonces qui sont particulièrement réussies et qui rajoutent à l’effet comique et hommage du projet, mais la vision des deux films n’est pas aussi jouissive que lorsqu’on les voit dans leurs versions longues à cause des nombreuses choses manquantes. Je peux donc affirmer, que cette version originale plaira beaucoup plus aux fans (comme moi) des deux films qui souhaitent voir le film tel que l’avaient imaginé Tarantino et Rodriguez. Pour les autres, je vous conseille plutôt de regarder les deux films séparément.
    Miamsolo
    Miamsolo

    197 abonnés 1 467 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 décembre 2012
    Le projet Grindhouse est né de l'idée des réalisateurs Quentin Tarantino et Robert Rodriguez. En effet, les deux réalisateurs ont toujours été fans des films d'exploitation. Quand ils étaient jeunes, ils carburaient à ce genre de film. Du coup, ils ont eu l'idée de réaliser un "programme" comme ils les cinémas le faisaient à l'époque. C'est-à-dire, diffuser deux films de série B voire Z et mettre des bandes-annonces au milieu. Si le projet a été diffusé en une séance aux États-Unis, ce n'est pas le cas en Europe, où les films ont été diffusés à quelques mois d'intervalle. Du coup, on n'en a pas profité comme les américains, mais les films restent les mêmes, ou presque, car en Europe, Boulevard de la Mort a eu quelques scènes supplémentaires pour rendre le film exploitable sur grand écran (au départ il ne faisait que 50 minutes, ils en ont fait un film d'une heure 30). Et ça se ressent, tant le film de Tarantino est long et bavard, surtout en dialogues inutiles et insupportables. J'ai préféré le film de Rodriguez, beaucoup plus délirant. J'attribue 2 étoiles au Tarantino et 3 au Rodriguez. La moyenne serait donc logiquement de 2,5 étoiles. Pourquoi ai-je alors attribué 3 étoiles à ce programme? Il y a deux raisons: je ne note jamais avec des demie-étoiles, et je donne une demie-étoile supplémentaire pour les fausses bandes-annonces diffusées entre les deux films, qui sont vraiment funs. D'ailleurs, deux de ces bandes-annonces ont fait l'objet de long-métrage: Machete et Hobo With A Shotgun. Bref, un programme sympathique mais inégal.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 août 2012
    On appréciera les dialogues (bien sûr!), les personnages et gueules mythiques, le n'importe quoi!!
    Double coup de génie!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 février 2012
    J'ai eu l'occasion de le voir en entier au cinéma. C'est génial ! Tarantino et Rodriguez sont deux génies de l'humour noir, du gore et des dialogues cinglants.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 janvier 2012
    Sorti en France séparément et en version rallongées, il est très interessant de regarder "Planet Terror" et "Death Proof" dans leur montage d'origine, en versions certes plus courtes (80 minutes contre 100 dans les versions européennes) mais plus sophistiquées pour ce qui est de l'expérience.
    Le double programme commence dans le pur style drive-in des seventies avec une fausse bande annonce (déjà présente dans la version européenne) "Machete" (qui a donné lieu à une véritable adaptation avec Danny Trejo, Robert DeNiro, etc...) ô combien jouissive et fun annonçant la couleur (rouge, très rouge!) de "Planet Terror". Pour ce premier film "Grindhouse", Robert Rodriguez ouvre le bal avec un très bel hommage aux séries B et Z de zombies, notamment grâce à la fausse mauvaise qualité de l'image, élement purement artistique afin de se rapprocher le plus possible de la qualité des vieilles bobines de films d'exploitation d'antan. Le scénario est plus que simpliste, un groupe de personnes cherche à survivre à une invasion de zombies suite au rejet d'un virus. L'histoire basique de tout "zombies films" sauf que là, Rodriguez ne se prend pas au sérieux et enchaîne coup sur coup séquences humoristiques et gores ou les explosions de voitures, les mitraillettes et l'hémoglobine sont rois en plus d'une héroïne de charme, Belle (Rose McGowan) qui mitraille les zombies avec sa jambe. Les clichés sont légions mais sont intelligement (et volontairement) utilisés à décrier un véritable amour pour ces films d'horreurs en plus des films d'action ultraviolents. De cette manière, Rodriguez réussi son film et par la même occasion, le premier programme.
    Spécificité de la version "double feature", les deux longs-métrages sont séparés par de fausses bandes-annonces réalisées par Rob Zombie, Edgar Wright et Eli Roth. Le premier, "Werewolf women of the SS" se réfère aux films dits de "Nazixploitation", films ou la plupart du temps, des savants fou au service du Führer expérimentaient des abominations sur des cobayes qui les transformaient en monstre. A noter un petit clin d'oeil au personnage de Fu Manchu, crée par Sax Rohmer pour une série de romans et par la suite utilisé dans de nombreuses adaptations cinématographiques en tant que génie chinois (il faut quand même le préciser) du crime. La seconde bande-annonce "Don't", réalisée par Edgar Wright, rentre complètement dans l'esprit loufoque et foutraque du réalisateur. Des scènes de crimes horrifiques et des évenements très "Poltergeist" surviennent dans une maison hantée avec à chaque fois la mention "Don't (il ne faut pas, dans la langue de Molière)". A noter la brève apparition de Simon Pegg et Nick Frost, passages très courts mais hilarants. Enfin, la dernière bande-annonce, "Thanksgiving" rentre dans le domaine du "slasher" ou une petite ville est en proie à un tueur en série qui, le jour de Thanksgiving, tue un à un les habitants. Ces hilarants pastiches de films d'exploitation, très réussies, font ensuite place au point d'orgue du dyptique: le segment "Death Proof" réalisé par Quentin Tarantino.
    L'esprit du film, certes toujours dans une optique très série B/Z, présente un aspect plus maîtrisé et réfléchi que celui de Rodriguez. Même si il ne s'agit pas du meilleur film de Tarantino, il n'en reste pas moins excellent tant l'histoire de ce détraqué mental, Stuntman Mike (Kurt Russel) le bien nommé, fascine autant qu'il dérange. Ecraser de jolies demoiselles avec sa voiture, voilà qui n'est pas courant dans le paysage de l'exploitation. Sauf que Tarantino privilégie comme à son habitude les longs dialogues remplis de références cinématographiques comme musicales, on ressent un degré psychologique vis à vis du personnage joué par Russel, un homme inexistant qui n'arrive pas à se faire remarquer, à la carrière de cascadeur dans le déclin, et qui pour volatiliser son mal-être tue sans scrupules des femmes. Le film est construit en deux parties. Dans la première, ou les 3/4 du temps se passe dans un bar, on s'attache aux futures victimes par le biais du tueur. Dans cette partie, l'homme domine et terrorise, comme dans un courant mysogyne, puis massacre ces âmes de l'excès mais innocentes. Si la première partie vise aussi à citer la culture musicale, importante chez Tarantino, la seconde rend hommage au 7ème art, en suivant un deuxième groupe de filles travaillant dans le milieu. Or, là, Tarantino démontre en ardent défenseur féministe, que l'image virile et terrifiante, quasi immortelle du tueur, n'est rien en réalité, lorsque les évenements se retournent contre lui et que ce sont les charmantes demoiselles qui prennent le relais en pourchassant le cinglé. Stuntman Mike n'est en réalité qu'un trouillard, un pauvre lâche. Tarantino donne un excellent tour de passe-passe bien démontrée par le générique avec "Chick Habit/Laisse tomber les filles" en musique.
    Ainsi, pour ceux souhaitant replonger dans la pure ambiance Grindhouse, ce "double feature" est un must. Une excellente expérience!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 octobre 2011
    2 très bon réalisateur = 2 très bon films !!!!!!!!
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