Après avoir remporté le Valois de la Meilleure actrice au Festival d'Angoulême, Yolande Moreau décroche le César en 2009.
Issu du théâtre et anciennemment comédien, le réalisateur, Martin Provost signe ici son troisième film après Tortilla Y cinema (1997) et Le Ventre de Juliette (2003).
Bien que produit à hauteur de 80% par des sociétés françaises, le film a pu voir le jour grace à l'apport des 20% restants par la société de production Belge Climax.
Le réalisateur, Martin Provost, a choisi d'être le plus proche possible de l'univers de Séraphine en optant pour une approche sobre et réaliste (décors dépouillés, pas de couleurs dominantes, aucun effets de style, très peu de mouvements de caméra...)."J'ai très vite senti que pour ce film la mise en scène se devait d'être sobre et rigoureuse, légèrement en retrait, à l'image de Séraphine, afin que le spectateur puisse cheminer avec elle à son aise." a t'il déclaré.
Le film va permettre l'organisation d'une exposition consacrée à Séraphine, plus de soixante ans après celle qu'Uhde (son mécène) avait organisée à la Galerie de France, à la grande satisfaction du réalisateur, Martin Provost: "Maintenant, je l'espère, l'oeuvre de Séraphine peut – et va – revivre au grand jour, hors d'un cercle de connaisseurs..."