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Un visiteur
5,0
Publiée le 19 octobre 2008
Ce n'est plus un film, c'est vraiment de l'art. Emouvant et dramatique, l'oeuvre présentée dans ce film est touchante et bien emmenée. Un ovni à ne pas louper.
Quelle émotion ! Je ne connaissais pas Séraphine et pourtant je me suis sentie tout proche d'elle, comme une petite partie de son être. yOLANDE Moreau est fabuleuse. On sent le vent comme elle, on se baigne avec elle, tout dans le film est pudique. Chaque personnage troublant.Avec ce film j'ai senti le gout de reprendre la peinture et j'en remercie le réalisateur et Séraphine de Senlis.
Ce film est tout simplement magnifique! Avant d'aller le voir, j'ignorais tout de cette Seraphine Louis mais le portrait qu'en a fait Martin Provost m'a vraiment donné envie d'en savoir plus à son sujet. Yolande Moreau nous livre une composition bluffante, tout en finesse. Quant aux autres comédiens, ils ne sont pas en reste et interprètent avec une grande crédibilité leur rôle. En bref, un grand film, un TRES grand film, un véritable portrait de femme, servi en outre par une excellente bande originale qui est prête à nous tirer des larmes à chaque instant. A voir de toute urgence!
Certaines critiques deux étoiles s'apparentent à 3 étoiles -. Or, dans le cas présent c'est bien le cas contraire, "Séraphine" étant pour moi beaucoup plus proche du "une étoile". Mais ce serait il est vrai un tout petit trop sévère vis-à-vis d'une oeuvre dotée de réelles qualités il faut l'admettre. D'abord un certain mérite à Martin provost de nous offrir un "biopic" loin des paillettes et des célébrités habituelles. Ici, nous sommes pas mal dans l'inconnu, avec un portrait de femmes qui ne ressemble à pas beaucoup d'autre. De plus, le film se refuse à tout manichéisme, ce qui est tout à son honneur : ni jamais blanc ni jamais tout noir... Mais c'est aussi la manière dont Provost a dessiné Séraphine qui nous séduit : à la limite de l'autisme et toujours grognon, voire désagréable, ce personnage sait ainsi se démarquer de certains clichés et n'en sonne que plus juste. De plus, certaines scènes peuvent évoquer des tableaux grâce à une jolie lumière. On appréciera également la relation avec cet amateur d'arts allemand, et l'aspect assez tragique bien rendu, avec un destin qui aurait pu en être autrement sans la guerre... Mais alors me direz-vous, que demander de plus et quoi reprocher à ce film? Presque tout vous répondrais-je! Car d'emblée, "Séraphine" semble vouloir s'appuyer sur un rythme pantouflard et des plus téléfilmesques, empêchant ainsi systématiquement l'émotion de surgir ou encore un quelconque émerveillement ne serait-ce que devant une scène précise. C'est d'autant plus désespérant que les meilleures scènes du film sont elle aussi imprégnés de ce rythme lent, poussif, Provost n'arrivant jamais à nous intéresser vraiment à ce personnage qu'on aurait pourtant tellement adorer aimer... Yolande Moreau livre quant à elle une prestation correcte, mais c'est finalement Ulrich Tukur qui retient notre attention grâce à une belle capacité de nuancer son personnage. Finalement, l'oeuvre s'avère plus estimable qu'autre chose tant elle est ennuyeuse : une déception.
Grandiose !!! Si on aime Yolande Moreau faut aller voir ce film dans lequel elle est encore et toujours sublime ! Quelques rares longueurs mais ça vaut vraiment le coup.
Superbe film. Un pur bonheur du début à la fin, transportés dans l'univers de Séraphine. Un immense bravo à Yolande Moreau, ce magnifique rôle révèle une très grande comédienne.
Quel beau film ! Quelle beau rôle de Yolande Moreau; Attention césars en vue.... Rien que du bonheur, malgré la triste de vie de Seraphine de Senlis. A voir sans l'ombre d'un doute, on en redemande
SUPERBE.!!! un César pour la performance de Yolande Moreau, elle le mérite. que d'émotion dans ce film, l'histoire rappel un peu celle de Camille Claudel. à voir absolument.!
malgré l'unanimité des éloges sur ce film je l'ai trouvé convenu , sans surprise,le genre de biographie vue X fois au cinéma .la seule touche personnelle est la scéne avec la robe de mariée qui frôle le ridicule.pourquoi faut il que les gens simples de la campagne soient toujours présentés comme des demeurés par rapport aux "intellectuels" de la ville (ex "dialogue avec mon jardinier")
Martin Provost nous offre un inestimable cadeau en nous faisant découvrir une artiste que l'Histoire s'est acharnée à priver d'une légitime notoriété. Le destin de Séraphine Louis est d'autant plus singulier que rien ne la prédisposait à devenir peintre. Humble femme de ménage à Senlis, très pieuse et trouvant ses seules joies dans la contemplation de la nature, Séraphine commence à peindre en 1914 sur l'injonction de son ange gardien, dit-elle. Le film commence cette année-là avec l'arrivée dans sa vie de Wilhelm Uhde (Ulrich Tukur, tout en retenue), marchand d'art et galeriste, découvreur de Picasso, Braque et autre douanier Rousseau, excusez du peu. Il comprend immédiatement à qui il a affaire et offre à Séraphine de s'occuper d'elle. Hélas! il est allemand et la guerre éclate... C'est en 1927 que le destin les réunit de nouveau. La peinture de Séraphine a gagné en vigueur et en technique, tout semble réuni cette fois pour que le succès soit au rendez-vous. C'est sans compter avec la fatalité qui frappe encore avec la crise de 1929. La grande exposition parisienne ne peut avoir lieu et la raison de Séraphine n'y résiste pas : internée à l'asile de Clermont, elle y meurt en 1942 sans savoir que, grâce à Uhde, sa peinture est enfin reconnue. Quel mélo, me direz-vous! Justement non, le film est émouvant, jamais larmoyant ni misérabiliste. Et cela est dû surtout à Yolande Moreau qui incarne son personnage avec une telle tendresse, une telle jubilation que son interprétation est à la hauteur de cette âme si élevée dans une condition si modeste. Chaque scène, même cruelle, nous porte vers cette femme qui préfèrait dépenser ses pauvres revenus en couleurs plutôt qu'en nourriture ou en chauffage. Il ne reste plus, après cette leçon d'art pur et d'humanité, qu'à aller voir de près les oeuvres de celle qu'on appelle désormais Séraphine de Senlis, comme les grands maîtres de la Renaissance, au musée Maillol qui lui consacre une exposition : j'y vais de ce pas!
un film superbe porté par une Yolande MOREAU magistrale. Autant l'histoire de cette femme est passionnante, autant le contexte social est bien rendu, les rapports humain, les rapports ancillaires. vraiment un film à voir, excellent.
Si Louise Bourgoin ne méritait pas haut la main le César de la meilleur actrice cette année pour son rôle vénéneux dans la fille de Monaco, il irait droit à Yolande Moreau, corps pataud et trivial qui exprime et incarne une sensualité débordante, une vie de l'esprit mystérieuse et féconde, et surtout la même vivacité que les herbes folles, toute la vie mystérieuse qui s'y réfugie, et les bourgeons qui éclosent en fleurs sauvages et exhalaisons qui caressent et essaiment les toiles de Séraphine, formant autant de forêts denses et encore vierges. La facture académique du film ne rend pas l'exubérante luxuriance de sa peinture, mais n'en reste pas moins très honorable, offrant un abri aussi intime, discret et élégant à son chant créateur et mystique, que le regard de son mécène, préservant le secret de ses couleurs et toutes ses ramifications ésotériques
Yolande Moreau est divine. Ce personnage " Séraphine " elle l'a peinte avec grâce et poésie . Yolande Moreau est Bouleversante. Son regard émouvant à chaque séquence nous cueille. la musique est si bien adapté au thème, comme un chef d'oeuvre d'art qui commence en 1914 et qui reflète avec exactitude le climat rude et disciplinaire de l'époque. Le silence et la nature tout est en harmonie avec Yolande Moreau qui nous transporte comme un vent alternant douceur et violence. Chaque dialogue est très fin ! Et l'on respire de voir cette femme de grand talent qui crève l'écran. " Séraphine " est d'autant plus une femme tellement délicat à transposer dans le jeu. Mais l'on souffre avec le personnage, joué avec envie, coeur et sincérité. Yolande Moreau se libère et tout ses partenaires sont parfait, aucun n'en fait des tonnes. L'émotion qui habite en moi aujourd'hui est de voir que près de 100.000 personnes sont allés voir ce film dans les 6 premiers jours, preuve en est que l'on s'attache à l'une des comédiennes les plus surprenantes de ces précédentes années. On aura hâte de retrouver Yolande Moreau dans le rôle de Louise Michel fin décembre. En attendant courrez voir la lumineuse comédienne dans Séraphine. Je ne regreterais jamais d'avoir co-écrit une chanson pour cette fabuleuse personne qu'est Yolande.
Yolande Moreau inclassable est ici encore totalement dans le personnage. On suit avec douceur le chemin de la création, le plaisir de découvrir un nouveau talent, on est emporté par Séraphine au milieu d'une petite bourgeoisie, la dépression, la guerre sans s'en rendre compte. Le film est nourri de plan de Séraphine en osmose avec la nature.
Yolande Moreau est remarquable dans la peau de cette femme de ménage un peu simple qui, sur ordre de son ange gardien, devient artiste peintre et fut découverte par un collectionneur d'art avant de sombrer dans la folie... un biopic assez classique mais très émouvant